Kaze no uta [Intrigue II - Terminé]

J'essaie de respirer calmement. Les lieux publiques me tranquillisent et j'ai besoin de ça en ce moment. Les angoisses me laissent en paix lorsque je suis entourée et je ne peux demander à ma famille de se relayer à mon chevet. Je suis une grande déesse, je n'ai pas besoin d'un accompagnateur pour chacun de mes pas. Cependant j'avais décidé de me cacher dans les Halles, parmi le fourmillement de sa foule et les effervescences de ses animations. Je ne cherche pas à acquérir une babiole, j'ai tout ce qu'il faut en bas de chez moi, mais depuis l'enlèvement j'ai du mal à y vivre, je suis d'ailleurs à la recherche d'un nouvel appartement. Je suis en congés maladie. En effet c'était la seule manière d'expliquer mon besoin de repos et la tronche horrible que je me suis tapée pendant plusieurs jours. Il a fallut avouer que j'ai été victime d'une agression, bien sûr rien d'aussi horrible qu'un enlèvement et une séquestration mais juste un petit passage à tabac pour récupérer mes objets de valeur. Cela a néanmoins fait grand impression et me voilà avec beaucoup trop de temps libres et bien trop d'angoisses pour en profiter. Je continue d'exécuter ma mission bien sûr, mais j'ai toujours l'esprit ailleurs, les reviviscence mettront du temps à me foutre la paix, je le sais, et je suis également conscience que ça fera toujours partie de moi. C'est ce que je déteste le plus.

J'étais tranquillement en train de parcourir les rayonnages d'une grande chaîne de librairie lorsque du grabuge m'a fait tendre l'oreille. La musique m'est inconnue, mais elle a de belles sonorités qui me donnent envie de découvrir de qui elle provient. La voix qu'elle accompagne ne m'est pas familière, mais quelque chose, un besoin impérieux, me commande de la découvrir. Je repose l'ouvrage qui ne me faisait pas réellement envie sur un bout de présentoir, quelqu'un se chargera de réparer cette faute. Cependant arrivée à la sortie de la boutique mon attention est happée par autre chose. Un mouvement vif, une silhouette grave et fière, dont les traits sont déformés par la haine qui se précipite sur une belle blonde un peu trop rigide. Ils basculent dans le vide et mon cœur rate un battement en reconnaissant Teutatès. Je me penche à la balustrade pour constater les dégâts d'une telle chute. Un humain normalement constitué aurait pu être tué sur le coup, avoir ses membres brisés tout du moins et ne plus jamais être comme avant. Je sais que mon frère n'a pas d'aussi graves séquelles, mais débarquant dans cette situation je m'en trouve déboussolée. Je prends le temps de respirer, de redescendre une seconde en parcourant les nombreux êtres autour de moi. Non loin de là où le dieu se tenait quelques secondes auparavant se tenait maintenant Moïra.

Je m'efforce donc de la rejoindre, levant la main pour attirer son attention, cherchant par tous les moyens à me rapprocher d'elle. Cependant la chose n'est pas aussi aisée qu'il n'y parait face à tous ces êtres en contresens qui cherchent à aller au plus près de cette étrange musique. Quelque chose ne tourne pas rond. Gardant la tête froide je joue des coudes, pour malheureusement me rendre compte que personne ne m'a attendue.

| Epona était sortie dans un lieu publique pour chasser ses terreurs. Elle était tranquillement en train de consulter des livres dans une librairie lorsqu'elle a entendue la musique du groupe de japonais et la voix envoûtante l'a fait sortir de la boutique. Cependant la vision de Teutatès basculant dans le vide a brisé le charme. Elle a aperçut Moïra mais n'a pas réussi à la rejoindre. Elle se trouve donc isolée et dubitative |

Oyrania Weber est une humaine, avant toute chose. Alors, lorsque le Mongole et la Reine des Neiges basculent et chutent d’un étage, la gamine hurle de toutes ses forces - un hurlement parmi tant d’autres. Paralysée, elle n’ose pas faire le moindre pas ; elle craignait de voir l’atroce spectacle de deux corps désarticulés un étage en-dessous. Cependant, ce fol espoir qu’un miracle providentiel ait pu sauver ces deux inconnus la poussait à faire le contraire, c’est-à-dire à s’approcher et à « voir ». Incapable de prendre la moindre décision, elle attend que des êtres plus courageux prennent l’initiative et offre la bonne ou mauvaise nouvelle aux moins courageux.

Aucune prière ou aucune technique ne lui venait à l’esprit, à cet instant, pour recouvrer son calme. Il était tout bonnement impossible de rester impassible à une scène aussi surréaliste et qui échappait à toute logique. Les questions fusaient dans son esprit. Est-ce qu’il y avait la moindre de chance qu’ils aient survécu ? A quel instant est-ce que la situation avait dérapé au point qu’un homme soit prêt à commettre à la fois un suicide et un homicide ? Que s’était-Ils passé entre ces deux personnes pour que l’un haïsse autant l’autre ?

Elle aurait pu maintenir cette position immobile longtemps si elle n’avait pas été brutalement propulsée à même le sol par deux hommes. Leurs disputes prenaient également de l’ampleur, et ils étaient à deux doigts d’en venir aux mains. A nouveau, la fausse blondinette ne saisissait pas la scène : elle est quasiment certaine d’avoir vu ces deux hommes discutaient allègrement, non loin de sa propre table. Son regard quitte la scène de la chute, pour découvrir une nouvelle scène improbable : on s’insultait, on se menaçait, on se bousculait … il n’était qu’une question de temps avant que les coups de poings ou de pieds ou que les claques ne fusent.

L’instinct de survie prime, et déjà elle recule de ce bordel naissant. Du coin de l’œil, elle regarde encore là où les deux inconnus avaient disparu. Est-ce que des personnes assez courageuses avaient jeté un coup d’oeil ? Est-ce qu’ils pourraient dire aux plus lâches ce qu’ils voyaient ? Étrangement, l’attroupement n’était pas assez nombreux, forçant le Gourou à se rapprocher toujours plus. Et finalement, elle pose la question.

- Ils sont … morts ?

La question lui semblait si stupide, à cet instant. Et pourtant elle la pose.

Au fond, et malgré tous ses défauts, elle est une humaine avant toute chose. Les oreilles bourdonnants, elle n’entend pas le brouhaha du fond gagner en ampleur.

Spoiler:

Rien de nouveau dans tout ça. Le combat titanesque n’était toujours pas débuté, au moins avais-je vu le divin de la Grande Armée se défenestrer avec une femme inconnue (je leur souhaitais plein de mamours et d’autres jolies choses !) Cela me laissait plus de temps pour m’éloigner de cette baraque à poudre. Le sage ne pouvait que s’en satisfaire, car comme je l’avais pressenti nos amis les acteurs nippons n’étaient pas là pour nous faire plaisir. Les Divins étaient comme la poisse, ils faisaient graviter autour d’eux un champ d’astérides de problèmes, jusqu’à générer un véritable syndrome de Kepler. La preuve ici : qu’avaient à voir ces foutus citrons avec notre duel de dieux ?

Je m’excusais en marmonnant à la femme que j’avais renversée, me relevant en vitesse. Courir faisait suspect, mais au moins… On ne me poursuivrait pas ! Normalement ! Le but était que je ne me fasse pas remarquer ? À mon avis ils avaient déjà remarqué tout le monde alors… tranquillement… naturellement… Je couru aussi vite que mes jambes pouvaient me porter. En braillant.

« POLIIIIIIIIIIIIIIIIIICE. A L AAAAAAAAAAAAAIDE. AU MEURTRE ! »

Qu’ils s’entretuent donc, mais qu’ils ne me mêlent pas à une histoire où j’étais innocente. Je ne mourrais pas pour les péchés d’autres.

Résumé
Marina se précipite vers l’étage du haut pour s’éloigner
Elle pousse des cris effroyables pour causer encore plus de désordre

Kaze No UtaBaba - Yaga & le reste du monde

Elle est suffisamment proche pour entendre leur conversation et pour voir toute la rage qui émane de ces deux corps. Est – ce également à cela qu’elle ressemble quand la fureur circule dans ses veines tel un poison ? Il faut admettre que Freyja semble avoir ça dans le sang. Elle est belle et terrible à la fois. Quelque part, le nom de Loki apparaît et les lèvres de la sorcière forme un petit « O » parfait, mais elle ne le cherche pas ; il lui est impossible de savoir quel visage il a emprunté et puis… S’il a besoin d’elle, il saura comment s’y prendre.

La musique autour se répand et semble envahir le hall. Mais la Baba – Yaga n’écoute pas. Son regard est fixé sur Freyja et la personne qui lui tient tête. Il lui faut quelques minutes pour réaliser que quelque chose ne va pas. D’abord, le mouvement de foule à droite, puis, le grognement sévère d’un chien et enfin deux corps qui se font la malle et passe par – dessus la balustrade. Pendant un instant, elle hésite à suivre la plupart des gens autour d’elle qui se précipitent pour voir à quel point l’accident est grave. Mais un autre chien la distrait. Lui aussi grogne sévèrement. En fait, maintenant qu’elle y prête attention, tous les chiens présents semblent enragés. Dréna se plonge dans leur esprit pour entrer en communion avec eux. Elle voit leur haine, mais eux – même ne peuvent pas l’expliquer. C’est un instinct trop primaire, qui les dépasse, ils savent simplement que cette chose qui chante est un danger dont il faut se défendre à tout prix.

Intéressant.

Dréna lève ses yeux verts en direction des personnes en kimonos. Ce pourrait – ils qu’il s’agisse de créatures, comme elle ? Ou de Dieux ? Mais dans ce cas, pourquoi ici et pourquoi aujourd’hui ? Un complot bien plus grand et vaste est – il à l’origine de cet évènement ? Elle pince ses lèvres, vaguement anxieuse avant de faire un choix. Tout ça, ce n’est pas son problème. En tout cas, pas encore. Et si jamais cela le devient, les chiens seront de son côté, c’est évident : leur haine envers la chanteuse semble presque inscrite dans leurs gênes. Par ailleurs, seuls les hommes semblent être affectés par le chant : encore une fois, ils brillent par leur faiblesse d’âme. La Baba – Yaga se précipite donc vers la rambarde et observe la scène d’un air soucieux.

« Ils sont… Morts ? »

Tiens, le retour de la jolie blonde. Dréna la dévisage en haussant un sourcil inquisiteur. Le magnétisme de cette fille lui plaît bien. L’espace d’un instant, elle a presque envie de la rassurer en voyant le choc qui se peint si joliment sur son visage. Mais révéler la condition de Déesse de Freyja sera la pire des trahisons. Loki ne lui pardonnerait sans doute pas, d’ailleurs. Ou peut – être que cela l’amuserait ?

« Je ne sais pas. Il ne semble pas y avoir de sang… ».

Elle parvient même à faire trembler légèrement sa voix, feintant à merveille la peur. Son regard s’attarde sur les deux corps. Une femme de la sécurité s’avance timidement vers eux – elle a probablement peur de voir ce qu’elle va découvrir. Son collègue, la bouche entrouverte fixe la chanteuse il hésite un instant, avant de tout faire pour la rejoindre, l’air béat. Le monde entier semble dépourvu de bon sens – sauf une jeune enfant qui frappe celui qui semble être son père pour l’aider à reprendre ses esprits. En voilà une idée judicieuse. Sans doute plus que d'hurler au meurtre.

Résumé : Dréna entend la conversation de Freyja et Teutatès, sans y comprendre grand-chose. Elle observe la scène quand ils tombent à la renverse sous l’impulsion du Dieu. Grâce aux chiens et à facultés à communiquer avec eux, elle comprend qu’il s’agit de magie. Elle décide de ne pas s’embarrasser de ce problème pour l’instant, puisqu’il ne touche a priori que les hommes (et que les hommes, elle s’en fiche quand même un peu, on va pas se mentir…)

:copyright: 2981 12289 0

Kaze no uta.

Tuoni

Penelope Zervas

Tout se déroule si vite, comme si le monde extérieur avait décidé soudainement de ne plus aller au même rythme qu’elle. C’est l’impression que Penelope a, parfois, quand les sensations de son vaisseau la submergent. Elle entend, elle voit, elle sent et elle comprend bien ce qui arrive, mais son propre corps est passif et en attente de ce qu’il doit faire. En temps normal, elle chercherait à s’extraire du brouillard et à regagner un endroit plus calme, plus en accord avec son propre rythme. Juste le temps de comprendre.

En temps normal.

Car tout s’accélère encore aux Halles. Penelope a à peine le temps de ramasser ses affaires, qu’en contrebas la femme s’est mise à chanter. Et si la Moire appréciait la musique du shamizen, elle n’aime en revanche pas du tout le timbre de cette voix, sans pouvoir encore se l’expliquer. Relevant la tête pour balayer la foule en contrebas, ses yeux enregistrent plusieurs mouvements, en cercles concentriques partant du spectacle qui se déroule : comme un vrombissement de foule d’abord, au plus proche. Dans un rayon plus étendu, plusieurs trajectoires qui dévient pour se diriger vers le noyau. L’ensemble ressemble à une ruche, le soir, quand les abeilles rentrent retrouver leur Reine au bercail. Encore plus loin, dans un troisième rayon, le bal chaotique continue comme à son habitude. Sauf…

Sauf à l'endroit d’où le hurlement provenait, second centre de gravité de ce centre commercial. Là, deux silhouettes précédemment figées tombent dans le vide. Encore des cris, de terreur cette fois, et les passant-e-s s’éloignent brusquement du point de chute pour ne pas voir l’horreur en contrebas. Penelope regarde, immobile, cet espace vide. Elle ne peut faire que ça d’où elle est, dans son état de stupeur : regarder et essayer de comprendre.

De cet arc de cercle de personnes agglutinées, une forme se détache. Une jeune femme, blonde, hésitante, se rapproche de la barrière. La couturière plisse les yeux, d'abord incertaine, avant qu’un frisson ne parcoure toute sa colonne vertébrale. Elle reconnaît sa demi-sœur humaine, et elle comprend alors peut-être la raison de la présence de La Nuit au cœur ce marasme humain qu’elle déteste habituellement.

« POLIIIIIIIIIIIIIIIIIICE. A L’AAAAAAAAAAAAAIDE. AU MEURTRE ! »

Afflux d’adrénaline. Elle sent l’énergie revenir animer tout son corps auparavant statufié. Oyrania est en danger. Mais Lachésis ne perdra pas une autre de ses sœurs.

Plus jamais ça.

Spoiler:

Lucille, stupéfaite, accrochait de toute ses forces son téléphone… alors filmer par solidarité féminine pour dénoncer une agression ou faire le buzz sur ses différents réseaux sociaux ?

La scène autour d’elle était tellement surréaliste qu’elle ne sut sortir une réflexion cohérente. Les idées, pensées se bousculaient dans sa tête. On connaissait Lucille par sa froideur et son égocentrisme mais tout de même elle se sentait bien désolée pour Freya qui devait avoir à faire à un fou en plein centre commercial.
Allez un live Insta, histoire de partager ça avec le reste du monde. D’une pierre deux coups non ?

Lucille cliqua vite sur son application, le live fut lancé. La caméra captura de nombreuses images mais elle pensait rêver… d’un côté, une attirante chanteuse asiatique semblait rendre les hommes complètement dingues par son chant
– Non mais je rêve ou quoi ?? Lucille dut se mettre deux bonne claques et se pincer les lèvres afin de s’assurer qu’elle n’était pas en plein sommeil. Depuis quand une autre personne pouvait rendre les hommes aussi fanas ? Son ego prit un coup. Mais elle devait bien l’admettre, cette chanteuse avait un charme certain. Elle zooma sur le visage de la chanteuse.. Non vraiment, ce visage ne lui disait rien.
Les hommes autour d’elle commencèrent à s’agiter. La caméra continuait de filmer.

Puis elle se tourna vers Freya et son agresseur.. un autre cri encore plus glaçant émana de l’homme qui se jeta sur sa victime.. Lucille fut témoin de la scène, témoin de la chute… et son téléphone aussi.

Devant la scène ahurissante, Lucille se figea, le souffle coupé. Elle n’en croyait pas ses yeux. Pour elle, il était sûr qu’ils étaient morts de la chute. Sous le choc, elle se remit deux bonnes baffes.. Non, ce n’était définitivement pas un mauvais rêve.. Eh m*rde ! ce foutoir allait faire la une des médias ! tout son travail, toutes ces heures passées à concevoir la déco des Halles passeraient au dernier plan !

Bien agrippée à son téléphone, elle daigna s’approcher lentement de la balustrade, là ou déjà de nombreuses personnes avaient choisi de s’éloigner de ce gros bordel.. elle ne vit pas encore les corps, elle entendit juste qu’il n’y avait pas l’air d’avoir de sang éparpillé. Elle resta encore immobile, elle ne put parler… c’était juste inimaginable pour l’humaine.

Résumé : Lucille choisit de filmer en direct sur l'appli Insta ce qu’il se passe aux Halles : la chanteuse asiatique qui a l’air d’envouter les hommes et la chute de Freya et de Charles. Elle tente de s’approcher de la balustrade, mais ne voit pas encore les corps. Elle est stupéfaite par cette situation qui dépasse son entendement et sa condition d’humaine.

PNJ Lee et Akira, par Kanala

Lee et Akira, Résumé des personnages

Lee est une Kisune, appartenant au panthéon japonais. Elle connait son histoire par coeur, même si elle est assez jeune du haut de ses vingt-cinq ans. Respectée pour son intelligence, elle a réuni aujourd'hui plusieurs des siens. Inari pourra être fier d'elle, oh oui. Sa mère lui a interdit de mener son projet à bien mais elle a décidé de ne pas écouter. Les aînés ont peur, et elle compte leur prouver qu'il n'y a aucune raison de l'être. Et pour mener sa quête, elle s'est entourée de jeunes, qui, comme elle, veulent rappeler à tous que leur panthéon n'est pas négligeable. Il est temps. Oui il est temps que les humains comme les autres créatures / Divins se souviennent qu'ils ne sont pas faibles. L'appel de Dieu à prendre les armes contre eux n'est pas tombé dans l'oreille de sourds...

Kisune, Lee est une très jolie jeune femme, qui attire le regard des hommes. Espiègle, farceuse, elle est assez appréciée des siens et n'a eu aucun mal à rassembler ce "petit groupe" de créatures japonaises. Elle peut, ainsi, compter sur le soutien de Akira, un Tanuaki. C'est avec lui qu'elle a élaboré son plan d'ailleurs. Pour asseoir leur force de frappe, ils ont débauchés Shun et Runa, jumeaux Oni, ainsi que Yué, un Tengu. Métamorphe, son premier pouvoir lui permet de se transformer en un Renard à 9 queues, forme dont elle est très fière. Ensorceleuse cantatrice, son second pouvoir lui permet, de charmer les hommes et leur faire accomplir sa volonté. Elle doit, pour cela, chanter ce qu'elle attend d'eux dans la langue natale de son Panthéon. Son dernier pouvoir, Roue de feu lui permettrait d'enflammer ses 9 queues en un grand brasier, pour s'en servir comme arme. Non dénuée de faiblesse, Lee craint plus que tout les chiens. Dès qu'ils sentent sa présence, ils deviennent agressifs et se mettent à vouloir l'attaquer. Sous sa forme de renard, elle craint l'eau, qui peut la blesser si l'une de ses queues entre en contact avec. Enfin, son second pouvoir étant lié à sa voix, elle est entravée, elle sera incapable d'en user.

Akira est, pour sa part un Tanuaki. Il est un esprit de la forêt, défendant le beau et le vivant. Vivre à Paris est un calvaire à ses yeux. S'il connait l'importance des hommes, il en a assez de les voir souiller mère-nature pour accomplir les volontés non seulement du Dieu unique mais aussi celles des nouveaux Dieux. Cette haine grandit de plus en plus en lui et Lee n'a pas eu besoin de beaucoup le pousser pour qu'il la suive et décider de l'aider. Les hommes doivent se souvenir, se rappeler, et suivre les préceptes des Divins Japonais. Il en est convaincu, seul son panthéon pourra apporter aux Hommes le salut de leurs âmes et de cette planète. Polymorphe, il peut se transformer en chien viverrin. A un stade plus évolué, il peut prendre d’autres formes animales à loisir. Enfin, son dernier pouvoir, Prospérité de la forêt, lui permet d'animer toute flore à sa portée et la contrôler. Il peut donc rendre temporairement "vivant" un arbre. A l'image de toutes les autres créatures, il n'est pas sans faiblesse. Akira s'il est entravé, ne pourra pas se transformer. Il a besoin d'être libre de ses mouvements pour pouvoir se métamorphoser. Esprit de la forêt, il peut entrer dans une sorte "de furie" s'il vient à "sentir"/"voir" qu'on détruit toute plante ou tout animal appartenant à ce domaine là.

Lee possède deux relances.
Akira possède 1 relance sur les deux relances.

Chaque tour, Kanala tirera un dé de cohésion pour le "comportement" d'Akira. Elle a un bonus de +10 sur ce dé là.

PNJ Lee et Akira, par Kanala

Des bagarres explosent par ci par là. Parfait. Nous avions besoin de cette ambiance, de cette confusion pour agir. Car ce n’était là que la partie de l’iceberg que l’on voit. J’avais longuement réfléchi avec Akira à ce plan. Je n’avais rien laissé au hasard. Ou du moins, je l’espérais. Je n’étais pas encore une experte mais j’avais eu de très bons professeurs. C’était d’ailleurs pour eux que je faisais tout cela. Oh bien sûr, je savais très bien qu’ils allaient être furieux. Tout cela, c’était exactement ce qu’ils ne voulaient pas. Ou du moins ce qu’ils pensaient ne pas vouloir. Car j’allais leur montrer, oui, j’allais leur montrer que le monde avait changé et que nous aussi, nous devions changer si nous ne voulions pas disparaitre de la mémoire collective. Après ce coup d’éclat, après toutes ses vidéos que les humains faisaient, nous sortirions de l’ombre. Je copiais ce qui s’était passé au jour de l’an. Avec sa vidéo, Donovan Smith m’avait inspiré. Elle avait montré, sans le vouloir, une face cachée de l’humanité. Et elle m’avait permis de voir que ce Dieu unique avait l’intention de nous détruire définitivement. Ça, il était hors de question que je le laisse faire.

Akira lâche son instrument de musique et disparait dans la foule, profitant de la confusion. Je continue de chanter et je pousse les femmes à se battre elle aussi, à se mêler à ces disputes qui continuent de monter d’un cran. Mon pouvoir prend de l’ampleur et je le laisse monter, encore et encore jusqu’à cette échelle que je recherche. Puis j’arrête de chanter brusquement et j’enlève mon kimono. En dessous, je ne porte rien. A peine quelques secondes de nudité que ma peau change, se déforme. Mon corps n’est plus celui d’une jolie jeune femme. Non, il est celui d’un Kisune, car c’est ce que je suis : un renard avec neuf queues. Je n’attends pas une seule seconde de plus pour attaquer. J’hésite un court instant à viser le premier ministre avant de me rabattre sur une illustre inconnue (Pénélope).

Akira s’est éloigné de la foule avant que Lee ne passe à l’action. Contrairement à elle, il s’est mis à l’abris des regards pour se changer en chien viverrin. Sa forme n’est pas aussi grande ni imposante que celle de Lee certes, mais elle n’en reste pas moins dangereuse. Sa petite taille lui permet de se faufiler facilement entre les jambes des personnes présentes. Il remonte un étage et attaque l’une des femmes surplombants la scène (Midnight).

Résumé Lee fait monter d’un cran son pouvoir et incite les femmes à, elle aussi, se battre (50 au dé). Elle enlève ensuite son kimono et se revêt sa peau de Kisune devant le public assemblé. Elle s’attaque alors à Pénélope. Akira se glisse pendant ce temps là dans la foule et, à l’abris des regards, se transforme lui aussi, mais en chien Viverrin (Relance de dé utilisée). Il remonte d’un étage pour s’attaquer à Midnight.

Kaze no Uta

Mission lntrigue

Oh bordel ! Cette journée s’annonçait plus belle que je ne le pensais. Alors oui, l’autre se prenait pour une sirène à chanter pour envouter, mais qu’importe ! Tout ce chaos, toutes ses disputes, tout ce bordel… C’était plus nourrissant qu’un plat du Nord à base de fromage. Mais si, vous savez le nom bizarre avec du cheddar et de la bière, ce truc que, lorsqu’on le mange, on a ingurgité des protéines pour tout le mois… Le wesh… un truc du genre quoi. C’est pas ça le nom mais ça y ressemble. Bref, passons. Tout ça pour dire que je me régalais comme pas possible. On aurait dit un gamin dans un magasin de bonbons à qui on annonce que tout est gratuit ! Bon ok, je devais ma si bonne humeur à la gosse. Si elle n’avait pas autant insisté et si elle ne m’avait pas frappé pour que je retrouve mes esprits, je n’aurais pas pu autant profiter de ce festin pour le Dieu de la discorde et du chaos. Je sens que le pouvoir de la gosse augmente mais le chaos ambiant me nourrit et fait enfler mes propres pouvoirs. Alors je résiste à son appel et attends de voir la suite, même si mon visage humain ne reflète que de l’inquiétude. Je ne fais pas attention aux cris derrière moi. J’en ai oublié la présence des celtes, concentré comme je l’étais sur la… Oh oh ! Kisune ! C’est encore plus en plus intéressant. Et quel cran, quel courage. Elle venait se déshabiller pour se changer aussitôt en renard et cela devant tous les téléphones pointés sur elle. Quel coup d’éclat. J’adore. Pour peu, je serais prête à l’adopter… Ou pas. J’avais déjà bien assez à faire avec la gosse.

Rapide, l’animal se faufile dans la foule à la recherche d’une proie. Je le lis dans son regard quand elle le pose quelques secondes sur moi avant de se jeter sur une femme plus loin. Je l’avoue, je n’en avais pas mené large surtout avec la morveuse dans les bras. J’avais beau la trouver agaçante, j’aurais été obligé de la protéger et de lui servir de bouclier, ce qui ne m’enchantait pas comme idée. Des cris redoublèrent et j’en profitais pour en rajouter une couche. Mes illusions explosent et je fais apparaitre plusieurs renards dans la salle, s’attaquant à des humains aussi fictifs que ces dits renards. Du chaos, encore du chaos, toujours du chaos. J’ai peur. la voix de la petite me rappelle qu’elle est toujours dans mes bras. Elle tremble et des larmes perlent à ses yeux. Je l’avais oublié. Oups. Qui est le plus fort ? lui demandais-je tout en essayant de nous éloigner de la foule compacte toi… Et qui est le plus rusé ? toi… Et qui est le plus effrayant ? Elle. Je regardais dans la direction qu’elle me montrait et… En effet, pour une gamine, une sorcière mangeuse d’humaine était assez terrifiant.

Résumé des actions:Loki se nourrit du chaos et ses pouvoirs sont amplifiés par l'atmosphère. Cela lui permet de résister à l'appel de la Kisune. Il assiste à sa transformation et craint un instant qu'elle ne l'attaque. Il s'inspire de son acte pour faire apparaitre des illusions un peu partout dans le lieu montrant des Renards attaquer des humains (fictifs). Il veut que la panique enfle encore plus. Il rassure comme il peut la gamine qui est effrayée, tout en cherchant à s'éloigner de la foule pour éviter d'être bousculé ou blessé

Kaze no uta

Contexte

ODTs précédents:

(Pas de résumé des actions des joueurs donc merci d’en prendre en compte en les lisant. Nous introduirons ici les éléments NOUVEAUX). C'est le chaos total. Beaucoup de choses se passent en très peu de temps, parfois en une poignée de secondes même. Après avoir fait usage de son pouvoir sur les femmes (50 au dé), Lee s'attaque à @Penelope Zervas sous sa forme de Kisune (91 au dé en cible, puis 59) après avoir hésité à attaque Edouard de Villiers (91 au dé en cible, puis 53). De son côté, Akira s'attaque à @Midnight Richards (97 au dé en cible). Les créatures asiatiques n'en ont pas conscience, mais l'un des aînés est présent (49 au dé, donc il sera seul). En voyant les problèmes causés par les jeunes, il se sent obligé de les protéger et de passer à l'action. Un second Kisune est donc présent, plus massif, plus grand que la forme prise par Lee (59 au dé), un Kisune prêt à attaquer pour protéger ses poulains. (Si vous vous attaquez à l'un des PNJs, vous vous retrouverez, du coup, avec un ennemi Kisune sur le dos Very Happy

)

Les règles

1. Nous vous demanderons, à la fin de chaque rp de faire un résumé des actions
2. Cette mission se déroulera sans dés pour les joueurs MAIS avec pour certains PNJs (pour plus de hasard). Nous comptons sur votre fair-play à tous surtout s'il vient à avoir du grabuge. Restez cohérent avec votre personnage, ses capacités, ses pouvoirs mais aussi aux autres, à leur personnage, à leur capacité, à leur pouvoir. Pas de Marie Sue ou de Gros Bill donc.
3. Certains d’entre vous auront des objectifs personnels et cachés que l’on vous demandera de garder pour vous. Et s’ils sont accomplis, non ébruités, non découverts par les autres, vous aurez une récompense supplémentaire… Et certains d'entre vous n'en auront pas ! Ne soyez pas déçus, ce sera par rapport à ce qui se prête le plus au contexte.
4. Vous aurez tous une casquette de détective pour ces missions ! Car si vous découvrez un objectif caché, une mission « secondaire », vous vous emparez du gain que la personne aurait dû avoir… Alors ouvrez bien les yeux Very Happy

5. Nous attendons au moins une participation par Tour de Jeu (TDJ).
6. Pas d’ordre entre les joueurs. Vous devez laisser deux rps entre chacune de vos réponses… Et c’est tout. Vous pouvez répondre quand vous le désirez du coup, peu importe qui a répondu avant ou après vous. Par exemple ça peut être pour le premier TDJ : Charles, Céleste, Midnight, Nailea, Donovan… Puis au second TDJ : Céleste, Nail, Charles, Mid, Nail, Donovan, Charles.
7. Des rps courts pour favoriser une fluidité du jeu (Maximum 600 mots !)
8. Des missions courtes qui vont donc bouger très rapidement ! Entre 6 et 8 tours, ce qui donne 1 mois et demi, max 2 mois pour jouer dessus.
9. Un arrêt de la temporalité du forum. Il ne sera pas possible de poster après la date des missions car elles vont s’inscrire dans les intrigues et donc faire bouger les lignes !
10. VOUS êtes les acteurs des missions. La base est donnée mais il n’y a aucune ligne/fin de prévue. Nous nous adapterons selon ce qui sera fait, ou pas fait dans ces missions ! Tout est entre vos mains !
11. Vos / Votre personnage/s peut/peuvent être blessé/s voir tué/s. J’insiste sur cette règle plus particulièrement car, lors des premières missions, cela a été peu pris en compte. Donc si vous participez, soyez conscient que votre personne peut y laisser des plumes, voir sa peau !

Les incrits

- @Dréna Kaveline
- @Nymeria Johnson
- @Moïra Flaherty
- @Edouard De Villiers
- @Charles Niemans
- @Penelope Zervas
- @Maïwenn Guidec
- @Oyrania Weber
- @Lucille De La Renta
- @Naya Flores
- @Marina Theotokis
- @Midnight Richards
- PNJ joué par @Nailea Flores
- PNJ joué par @Maïwenn Guidec

KAZE NO UTA

Teutatès & des ennemis potentiels

« Centre Commercial Les Halles, Paris Centre, Février 2021 »

L’appel du vide. La tentation de l’abîme. C’est presque libérateur, ce court instant où les corps enchevêtrés sont suspendus dans le vide, dans le temps, comme si tout allait bien, comme si tout allait mieux. Libéré pour un court instant -et peut être, pour l’éternité des limbes qui m’avaient vu naître-, du poids des âmes humaines que je ressentais en permanence. Jusqu’à la folie. Et maintenant, la délivrance. Les choses auraient pu mieux tourner, avec Freyja. Nous avions été à deux doigts de former une alliance, et plus que ça. Mais il y avait eu Epona torturée, et moi plongé dans la folie de Morrigan. Et c’en était fini de cette potentialité.

La chute arrive, enfin.

Le choc, c’est comme une brique qu’on reçoit de nulle part en plein dans la tête. J’ai vaguement conscience de passer au travers d’un stand de bouffe à emporter. Un point chaud d’une boulangerie Paul, un truc du genre. J’avais repéré l’endroit plus tôt, mais sans me douter que je finirais dedans de cette façon. Le bruit est assourdissant et je traverse une couche de verre, puis plusieurs de bois. Toiture, légère, mobilier.

Le choc a vidé tout air de mes poumons.

Je n’entends plus rien. Je ne sens plus rien. Ni odeur, ni sensations. Un court instant, j’ai la paix. Puis, la lumière revient. Je ne suis pas mort. Puis-je vraiment mourir ? Comme ça ?

Quand je rouvre les yeux, poussière et sang. Je suis amoché. Couvert de débris. M’accoudant sur un fatras de planches et de bris de verre, je note les filets de sang de mon nez et de ma bouche jusqu’au sol, maculé. Je titube. Me redresse. Je suffoque, halète, continue de pisser le sang de partout dans mes vêtements blanchis et rougis par l’épreuve. Saisis la guerrière nordique par les cheveux, avant de lui envoyer un direct en plein visage.

| C-ça c’est pour… ma sœur ! |

Insensible au chaos environnant, je retombais en arrière, dos sur le verre explosé et sur le bois arraché, rompu de douleur, n’ayant même pas noté que mon genou droit m’avait lâché, et que tout mon bras gauche me faisait atrocement souffrir.

Souffrir tout de même, c’est vivre. Le ciel m’était tombé sur la tête. Mais ce n’était pas fini.

(c) DΛNDELION

Charles est salement amoché après sa chute, qui aurait tué un humain ordinaire. Il se relève pour s’en prendre à Freyja, défendant Epona de ses anciens tortionnaires, avant de retomber le corps à demi brisé Smile

.

Prenant son courage à deux mains, Oyrania aventure un regard vers le bas pour assister à une scène stupéfiante. Les deux personnes sont belles et bien vivantes, malgré leurs corps brisés et en sang. L’homme avait même encore assez de force pour se relever afin de cogner sa voisine, avant de s’écraser lourdement sur du verre. Si le commun des mortels qualifierait une telle survie de « miracle », la fausse blondinette refusait de se ranger à un tel avis. Elle était bien plus à son aise à penser que ce n’était là qu’un étrange et inattendu spectacle, ou alors une survie due à des lois de la physique qu’elle ignorerait - prenant en compte la vitesse de la chute, ou encore le choc avec le magasin etc ….

Malheureusement, son esprit rationnel est à nouveau mis à mal lorsque des cris de femmes et d’hommes lui rappellent la pagaille derrière son dos. Elle se retournera à temps pour la transformation surprenante d’une belle femme en un renard à neuf queues. Experte pour les mises en scène spectaculaires, la demoiselle cherche déjà à trouver tout élément trahissant une trappe, des fils ou quoi que ce soit d’autres qui expliqueraient comment la femme avait laissé sa place à un renard d’une taille considérable et pourvu non pas d’une queue, mais neuf !

- Y a un spec … Maman ?!

Son regard avait suivi, malgré elle, l’un des renards. Celui-ci semblait avoir pris pour cible une figure qu’elle ne connaissait que trop bien, accompagnée d’une femme tout aussi familière : sa couturière, pour une robe particulière. Elle ne saurait pas dire comment, mais elle avait cette profonde certitude que ce n’était pas une coïncidence que les deux soient au même endroit, au même instant. Était-ce ce sentiment d’être épiée par sa propre mère, ou le pouvoir de la Kisune à l’action, mais elle sentait une terrible et sourde colère s’éveiller dans le creux de son estomac.

Plus les minutes s’égrenaient, et plus ce sentiment s’affermissait et grandissait, lui faisant voir des défauts là où il n’y en avait pas.

- Vous m’avez menti ! Il y a du sang ! Il est temps d’investir dans des putains de lunettes ! Accuse-t-elle sa voisine. HEY ! ON NE TOUCHE PAS A MA MÈRE !

La colère est un puissant et incontrôlable sentiment, vous faisant commettre plus de bêtises qu’autre chose. Par exemple, elle vous dicte de vous montrer agressive vis-à-vis d’une créature du panthéon slave qui a, ou qui avait, un goût prononcé pour la chair de petits chérubins ou vis-à-vis d’une créature du panthéon japonais qui avait de véritables crocs. Était-elle entendue, ou non ? Allez savoir ! Sans qu’elle ne puisse contrôler ce corps ou cet esprit, là voilà qu’elle se dirige vers Midnight. Reste à voir si elle arriverait à passer au milieu de ce début de zone de guerre sans être happée par quiconque. Espérons que non car, au moins, dans ce méli-mélo,il y avait principalement des humains : c’était plus égalitaire comme combat.

Spoiler:

Kaze no uta.

Tuoni

Penelope Zervas

Penelope jette un regard à Midnight, mais n’attend pas son approbation pour se diriger d’un pas empressé vers les escaliers mécaniques. Trop tard. Elle fait trois pas, puis sent le choc du corps de la Kitsune sur elle et tombe. Les crocs claquent, et le mouvement de la Moire, évitant de justesse de perdre la moitié de son visage, la fait renverser l’un des sacs qu’elle avait laissés là. L’épaule droite appuyée contre la rambarde, elle n’a que le temps de saisir des deux mains la fourrure de l’immense renard, déviant de justesse sa trajectoire.

La morsure rate la gorge et frappe à l’épaule.

Elle crie. La paisible tisseuse de destins est si loin de pouvoir appréhender cette violence, elle qui ne s’est jamais battue et n’a jamais tué, témoin éternellement neutre. Alors quand elle sent la douleur la traverser, la chaleur du sang et du souffle de la créature qui s’entremêlent, quand elle remarque qu’elle ne voit presque plus rien tant son corps est écrasé entre le sol, la paroi et ce renard, elle pense un instant mourir. Seul son vaisseau lutte encore, repoussant de toutes ses forces la gueule, tentant de l’empêcher de raffermir sa prise. Une pensée la traverse : si elle-même peut espérer revenir, prenant possession d’un nouveau corps, ce n’est pas le cas d’Oyrania, là en bas. Les humains meurent, elle ne le sait que trop bien. Peu lui importe d’ordinaire. Pourquoi cette pensée l’obsède-t-elle alors ? Presque à terre, elle cherche quelque chose, n’importe quoi, pour survivre encore un peu. L’instinct de son vaisseau est puissant : ses pupilles dilatées par l’adrénaline balaient les alentours, évaluant toute porte de sortie. Elle voit le couteau, emballé dans son plastique scellé. Impossible. Inutile. Elle voit l’emballage de la cafetière, le sac en papier brun renversé. Et elle voit la petite boîte de plastique blanc, contenant le fil dentaire.

Le fil !

Elle doit faire un choix. Attraper cette boîte et en sortir la bobine, c’est aussi lâcher la Kitsune. Elle sait que les crocs s’enfonceront davantage dans son épaule et que la souffrance sera immense. Toute sa part humaine qui ne cherche qu’à désespérément se défaire de l’animal lui hurle de ne pas le faire. Toute sa raison divine sait que c’est là sa seule planche de salut. Penelope lâche, attrape, ouvre et crie à nouveau quand la douleur arrive.

Mais quand elle sent le fil entre ses doigts, c’est des millénaires d’habitude qui lui dictent ses mouvements. Sans hésitation, Lachésis trouve l’extrémité du filin. Elle assure de la main gauche sa prise, déroule brusquement une longueur, puis jette la bobine autour du cou de l’animal. Elle l’attrape, et serre.

Le filin s’enfonce la fourrure, mais aussi dans la peau de ses propres mains, solide et tranchant. Elle tire, de toutes ses forces. Des gouttes chaudes et poisseuses glissent le long de ses avant-bras. Et elle espère que ses forces ne la quitteront pas avant que la créature ne doive relâcher son étreinte.

Spoiler:

Kaze no uta

Dieux & Mortels & Nymeria

Tout semblait se déclencher sans qu’elle le veuille. Etait-ce cela, le destin ? Freyja n’avait jamais reculé. Jamais eu peur de faire son devoir. Elle l’avait fait lorsque les siens l’avaient appelé en renfort. Elle l’avait fait également lorsque ces derniers s’étaient fourvoyés dans une guerre qui ne les mènerait à rien. Et à présent, elle était seule. Seule contre les siens. Seule contre tous. Cela ne l’effrayait pas. La violence faisait partie de sa vie, de son tempérament. La violence était le salut. L’exutoire qui avait toujours été sien. Les cris qui l’interpellaient étaient un appel auquel elle ne pouvait rester insensible. Une haine, une violence sourde se faisaient sentir. Et cela ne faisait que raviver celles de Freyja. La perte de ses sœurs. Son cœur se serra tandis qu’elle plongea son regard dans celui de Teutatès. Mais elle sentit confusément un autre pouvoir, une autre emprise qui la frôla sans l’atteindre. Elle sembla en revanche toucher le Dieu. Alors qu’une femme l’appelait par son nom humain, il sembla s’accrocher à sa compagne, comme pour lutter contre ce pouvoir étrange. Il venait clairement de la danseuse asiatique non loin.

Etaient-ce les responsables de la mort d’Odin ? Elle n’avait aucun moyen de le savoir. Même si elle y pensait, ce n’était guère le moment de s’en préoccuper. Un seul problème à la fois. Et pour l’heure, son problème, c’était Charles. Elle sentait sa fureur monter, gronder. Il s’avance vers elle, tremblant de rage. Et il évoque Loki. Freyja tourne son regard et elle reconnaît en effet la silhouette du dieu. Furieuse, elle reporte son attention sur Teutatès.

Je n’ai rien à voir avec lui, Charles. Mais je ne vais pas m’acharner à te convaincre. J’œuvre pour la paix. Tu m’as trahi. Tu as tout détruit. Et tu vas précipiter notre chute à tous.

Elle ignorait à cet instant à quel point sa dernière phrase était prophétique. Charles poussa un cri qui aurait réveillé un mort et fonça sur elle. Ce mouvement ne dura que quelques secondes mais Freyja eut la sensation qu’il durait une éternité. Tout son corps se raidit, se préparant à l’impact. Elle écarta les bras et l’enserra alors que lui-même l’emprisonnait dans son étreinte. Puis, le sol se déroba sous ses pieds et ils chutèrent ensemble, tourbillonnant par-dessus la rambarde en direction du sol. La gravité les attirait irrémédiablement. La chute lui sembla longue et pourtant là encore, elle ne dura que quelques secondes.

Puis, le choc. L’air expulsé brutalement des poumons. Leurs deux corps qui se séparent d’un coup. Ils sont passés à travers une boulangerie. Les sons grésillent dans ses oreilles. Elle sent la douleur bien sûr. Mais sa fureur est bien trop importante. Et surtout, son pouvoir de danse guerrière s’est activé. Elle sent le pouvoir affluer, augmentant sa force, sa vitesse et sa résistance. Un humain serait mort de cette chute. Elle se relève en titubant, le sang maculant son visage et ses vêtements déchirés laissant entrevoir sa chair tuméfiée. Elle sent la poigne de fer de Teutatès l’attraper par les cheveux puis lui asséner un violent coup de poing dans le visage. Elle sent le craquement sinistre de son nez qui se brise. La douleur irradie, l’enveloppe. Elle est douleur. Elle est souffrance. La violence ne fait qu’augmenter en elle. Charles s’effondre. Elle s’avance en éclatant d’un rire fou, crachant le sang qui lui barbouille la bouche.

C’est tout, Teutatès ?

Elle se penche et l’attrape par la gorge, enserrant avec une force surhumaine son cou et le hissant. Elle le plaque avec violence contre le mur, puis lui donne un coup de genou de toute sa force et sa colère dans les parties. Continuant de le maintenir contre le mur, elle approche son visage de son oreille et murmure :

Ca, c’est pour ma sœur Vyria.

Elle pivote ensuite, envoyer valser le corps du dieu à l’autre bout de la pièce, en plein dans un comptoir en marbre.

Et ça c’est pour Théia.

Résumé des actions:

Non vraiment cela ne pouvait être vrai… Approchant la balustrade pour apercevoir les corps, Lucille avait le souffle coupé, tandis que les notifications de son téléphone sonnaient à tout rompre :
Que se passe-t-il ? c’est quoi ce bazar ?
Des cascadeurs ? tu es sur un tournage ?
Wow trop belle cette chanteuse japonaise ! tu m’étonnes que les hommes se battent pour elle !
Haha sympa la vidéo !
…

Et puis elle vit, elle vit l’homme se relever malgré la chute, malgré la douleur.. et asséner un coup au visage de Freya.. quelle violence, franchement de quoi réveiller une révolte chez les Femen. Devant ce spectacle, la belle blonde d’habitude si arrogante et froide, ne put s’empêcher de verser quelques larmes.
Elle vit enfin Freya se lever… Comment pouvait-elle être debout après cette chute et ce coup ? Mais ce fut la stupéfaction, toujours accrochée à son téléphone qui filmait la scène, elle vit Freya qui trainait le corps lourd de son agresseur vers un mur.

C’était trop irrationnelle, Lucille commenta pour les spectateurs du live : Ok, je crois qu’on est en plein tournage de film la et que les cascadeurs sont super bien entrainés.. mais je vais attaquer la société de production! D’où ils vont utiliser mon image à mon insu ???

C’était la seule explication plausible. Le Cinéma avait maintenant les moyens de nous en mettre plein la vue. Oui c’est le cas de le dire, à peine Lucille s’était-t-elle retournée qu’un renard avait pris la place de la chanteuse japonaise. Mais pas n’importe quel renard : C’EST QUOI CE B*RDEL ?????????!!!!, lança-t-elle pleine de stupéfaction –
un renard à neuf queues, neuf ! et il est énorme b*rdel !!!

c’en était trop, le renard faisait des dégâts autour de lui, si on était en plein tournage de film, on pouvait dire que les effets spéciaux étaient éblouissants. L’instinct de survie de Lucille prit le dessus : il était évident qu’elle devait se mettre à l’abri à défaut de ne pas trouver une sortie. Elle décida de ramper à l'abri de tout ce bazar, le temps de trouver une issue.

Les femmes autour d’elle commençaient également à se battre, à se hurler dessus pour des raisons encore bien sombre.

Résumé : Lucille s’est approchée de la balustrade pour voir les corps de Charles et Freya. Par surprise, elle les voit encore en vie et continuer de se battre malgré la chute. Elle croit donc un instant qu’elle est dans un tournage de film à son insu. Cependant elle prend peur à la vue de la Kisune et cherche à se mettre à l’abri.

Kaze no Uta

Mission lntrigue

Ecoute moi attentivement la morveuse... dis-je à la gamine que j'avais dans les bras. Tu vas t'accrocher à moi et surtout surtout tu ne me lâches pas tant que je ne te l'ai pas dis. Et quand je te donnerai mon top, tu t'enfuiras en courant et tu iras te cacher ok? Tiens, prend mon téléphone. Je t'appellerai. ok? La gamine me dévisagea mais chassa ses larmes d'un coup de revers de main avant de me faire oui de la tête. Parfait. Je la serrais contre moi, tel un valeureux père soucieux du bien être de sa gosse - laissez moi rire - avant de me diriger rapidement vers le Starbuck que nous avions quitté plus tôt. Partout des bagarres explosaient. Des femmes se battaient autant que les hommes même si la jeune Kisune ne chantait plus. Elle avait été l'étincelle qui avait fait s'embraser le lieu. Mes illusions, toujours en place, n'étaient pas à apaiser l'atmosphère. Certains étaient d'ailleurs recroquevillés dans un coin, morts de peur, incapable de bouger. Bandes d'imbéciles. Bandes de lâches. Je me callais derrière une grande plante avant de m'arrêter puis de poser la gamine. Tu es prête? Alors vas-y. Rends moi fière de ma prêtresse ! N'oublies pas, ils n'existent pas. lui dis-je pour la motiver. Je la regardais un instant courir droit vers les faux renards aux queues enflammés, avant de les faire s'écarter puis se refermer sur elle, pour masque sa fuite. Une bonne chose de faites. Maintenant place à l'action.

J'hésitais un instant à changer d'apparence avant d'abandonner l'idée. Je fis marche arrière pour revenir à mon point de départ. En voyant un homme se retourner vers une femme pour la malmener, je m'interposais comme le valeureux chevalier que j'étais. Je lui demandais si elle allait bien avant de m'enfoncer un peu plus dans la foule. Si mon visage de ministre était sérieux, je souriais de tout mon saoul à l'intérieur. Ce chaos, tout ce chaos. Je m'en DE-LEC-TAIS ! Je me sentais fort. Je me sentais si vivant. Cela faisait longtemps, oui si longtemps. Une jeune femme me bouscule, en cherchant à fuir, et je la rattrape juste à temps avant qu'elle ne s'écrase au sol. Est-ce que tout va bien? Vous ne devriez pas rester là. Allez vous mettre à l'abris. lui dis-je avant de me tourner vers le nouvel arrivant un énorme renard. Pas le temps de le titiller qu'il se met à courir jusqu'à l'étage supérieur pour attaquer la déesse qui s'y trouve, celle la même qui avait été prise pour cible par la jeune renard, qu'elle... Essayait d'étrangler. On pouvait dire qu'elle en avait du cran celle là. Mais à quel point. Je retiens un sourire mauvais avant de "copier-coller" le gros canin en plusieurs exemplaires afin qu'elle ne puisse pas voir lequel allait l'attaquer.

Résumé des actions:Loki se nourrit du chaos. Il dit à la gamine de se mettre à l'abris après l'avoir éloigné, puis regagne "le champ de bataille". Là il bouscule @Lucille De La Renta qui tente de fuir et la rattraper juste à temps avant qu'elle ne tombe. En voyant le Kisune adulte se diriger vers @Penelope Zervas au prise avec la jeune Kisune, il décide d'aider les canins et en fait apparaitre plusieurs pour que la Grec ne sache pas lequel est le vrai.

[/quote]

Kaze no uta

Contexte

ODTs précédents:

AVANT DERNIER ORDRE DE TOUR
(Pas de résumé des actions des joueurs donc merci d’en prendre en compte en les lisant. Nous introduirons ici les éléments NOUVEAUX). Lee ne lâche pas sa cible, malgré la douleur qu'elle lui inflige. Elle donne des coups de pattes dans tous les sens, et sa contre attaque est de 69 au dé, contre @Penelope Zervas. Akira continue de s'attaque à @Midnight Richards mais les jappements de douleur de Lee le déconcentre (48 au dé). De son côté, en voyant Lee se faire attaquer, le grand Kisune s'attaque à @Penelope Zervas et referme son énorme mâchoire sur elle (90 au dés). Au delà de ces actions, des bagarres continuent d'éclater. Les gens se battent entre eux, d'autres sont tétanisés, et les derniers regardent, en contre bas, @Nymeria Johnson et @Charles Niemans se relever malgré la chute vertigineuse. Que se passe-t-il? Des monstres? Qui sont-ils? Comment? Pourquoi? Toutes ces questions restent sans réponse alors, qu'enfin, une alarme ne résonne et enjoint les personnes présentes à évacuer via les sorties de secours (52 au dés). Des gens semblent reprendre leur esprit et s'y précipite pour échapper à ce chaos, guidé par des agents de sécurités (76 au dés) qui viennent d'ouvrir les portes et crient pour qu'ils s'en aillent.

Les règles

1. Nous vous demanderons, à la fin de chaque rp de faire un résumé des actions
2. Cette mission se déroulera sans dés pour les joueurs MAIS avec pour certains PNJs (pour plus de hasard). Nous comptons sur votre fair-play à tous surtout s'il vient à avoir du grabuge. Restez cohérent avec votre personnage, ses capacités, ses pouvoirs mais aussi aux autres, à leur personnage, à leur capacité, à leur pouvoir. Pas de Marie Sue ou de Gros Bill donc.
3. Certains d’entre vous auront des objectifs personnels et cachés que l’on vous demandera de garder pour vous. Et s’ils sont accomplis, non ébruités, non découverts par les autres, vous aurez une récompense supplémentaire… Et certains d'entre vous n'en auront pas ! Ne soyez pas déçus, ce sera par rapport à ce qui se prête le plus au contexte.
4. Vous aurez tous une casquette de détective pour ces missions ! Car si vous découvrez un objectif caché, une mission « secondaire », vous vous emparez du gain que la personne aurait dû avoir… Alors ouvrez bien les yeux Very Happy

5. Nous attendons au moins une participation par Tour de Jeu (TDJ).
6. Pas d’ordre entre les joueurs. Vous devez laisser deux rps entre chacune de vos réponses… Et c’est tout. Vous pouvez répondre quand vous le désirez du coup, peu importe qui a répondu avant ou après vous. Par exemple ça peut être pour le premier TDJ : Charles, Céleste, Midnight, Nailea, Donovan… Puis au second TDJ : Céleste, Nail, Charles, Mid, Nail, Donovan, Charles.
7. Des rps courts pour favoriser une fluidité du jeu (Maximum 600 mots !)
8. Des missions courtes qui vont donc bouger très rapidement ! Entre 6 et 8 tours, ce qui donne 1 mois et demi, max 2 mois pour jouer dessus.
9. Un arrêt de la temporalité du forum. Il ne sera pas possible de poster après la date des missions car elles vont s’inscrire dans les intrigues et donc faire bouger les lignes !
10. VOUS êtes les acteurs des missions. La base est donnée mais il n’y a aucune ligne/fin de prévue. Nous nous adapterons selon ce qui sera fait, ou pas fait dans ces missions ! Tout est entre vos mains !
11. Vos / Votre personnage/s peut/peuvent être blessé/s voir tué/s. J’insiste sur cette règle plus particulièrement car, lors des premières missions, cela a été peu pris en compte. Donc si vous participez, soyez conscient que votre personne peut y laisser des plumes, voir sa peau !

Les incrits

- @Dréna Kaveline
- @Nymeria Johnson
- @Moïra Flaherty
- @Edouard De Villiers
- @Charles Niemans
- @Penelope Zervas
- @Maïwenn Guidec
- @Oyrania Weber
- @Lucille De La Renta
- @Naya Flores
- @Marina Theotokis
- @Midnight Richards
- PNJ joué par @Nailea Flores
- PNJ joué par @Maïwenn Guidec

[/quote]

KAZE NO UTA

Teutatès & des ennemis potentiels

« Centre Commercial Les Halles, Paris Centre, Février 2021 »

Je ne nourrissais même plus vraiment de haine, somme toute, pour mon adversaire ou pour ce qu’elle représentait. Dans tous les cas, c’était assez largement ma faute, ce qui arrivait. Je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même. Je n’aurais jamais dû croire que je pouvais pactiser avec les Nordiques, avec qui nous étions jadis ennemis. Je n’aurais jamais dû penser, pas un seul instant, que j’étais de taille à rivaliser avec leurs guerriers. Pas en matière de combat, évidemment, car sur ce point je savais que j’étais largement à même de me défendre. Mais je parlais plutôt de rouerie, d’aptitude à tout corrompre, à tout manipuler. J’avais été trop droit avec eux. Trop tendre, trop naïf. Certainement pas en position de comprendre que j’étais simplement utilisé à des fins plus personnelles, à des ambitions dangereuses.

Et tout ça couplé à ce que j’avais appris de Celeste Giacovelli…

Motifs de paix, peut-être ? Je ne savais pas. Possible. Je ne désirais pas de paix sans victoire, et pas sans tribut non plus. Car c’était cela, ce que j’étais au fond. Un chef de guerre dans le passé, certes, mais aujourd’hui comme toujours le Père des Tribus. Je me devais de protéger les miens. Et cela ne pouvait pas se faire sans efforts ni sans gains bruts. Freyja est échevelée par la chute, le visage tuméfié et constellé de gouttelettes de sang compte tenu de ce que je viens de lui envoyer dans la tête. Mais elle rit, excitée par le combat. Plus de désir en elle, et pas plus de duplicité que jadis ; nous réglons nos comptes au corps à corps en laissant exprimer notre rancœur et notre frustration.

Malgré son petit gabarit, la divine m’explose et même en fermant plusieurs fois les paupières et en les rouvrant, je n’arrive pas à revoir clairement ce qu’il se passe autour de moi. J’ai seulement la sensation du sang chaud qui coule de mon nez dans ma barbe, et sur le coin de mes lèvres. A demi assommé, essoufflé par la chute et par le choc reçu en plein dans le dos, je reste au sol, tordu après le choc contre le comptoir. J’essaie de me remettre debout, par le côté, me tiens, mais n’y arrive pas. Mains sur le sol, je tousse, expectorant toute la poussière qui m’emplit gorge et poumons. Je me redresse à demi, à genoux encore, mais faisant face.

| Et pour Odin ? |

Je ris d’une voix rauque.

| J’ai découvert qui avait tué le vieux. Tu l’aurais su si tu m’avais pas planté un couteau dans le dos en torturant ma sœur, putain du nord. |

Je me redresse en titubant à moitié, alors qu’une alarme résonne et que l’on crie d’évacuer l’endroit.

| J’en ai eu la preuve par une ex-membre du groupuscule responsable. Ca t’en bouche un coin, hein ? On a pris tous les risques pour te protéger les fesses. Et toi et tes abrutis de camarades, vous n’avez rien trouvé de mieux à faire que nous trahir. |

Je crache par terre un glaviot ensanglanté.

| J’espère que tu ne tenais pas à ton identité. Avec toute la vidéosurveillance à cet endroit, c’est foutu pour nos couvertures. |

Mais je sens quelque chose qui m’alarme, plus haut.

Morrigan. Oh, non.

Le cœur serré d’appréhension, devant l’inévitable, je me détourne de la Nordique et titube en courant, traînant la patte, vers les escaliers les plus proches pour remonter à l’étage du dessus.

(c) DΛNDELION

Charles est salement amoché après sa chute, qui aurait tué un humain ordinaire. Il se relève pour s’en prendre à Freyja, défendant Epona de ses anciens tortionnaires, avant de retomber le corps à demi brisé Smile

par la nordique. Il la provoque, lui laisse entendre à demi-mots ce qu’il sait pour la mort d’Odin mais sans pour autant lâcher le morceau. Il sent quelque chose lié à Morrigan, assez grave pour le détourner de sa vengeance.

Cette folie furieuse déclenchée dans l’esprit de ces hommes et de ces femmes par cette créature japonaise se dissipe à l’instant où l’alarme retentit. En parallèle, les agents de sécurité arrivent en courant, invitant les uns et les autres à se diriger vers telle ou telle sortie. Oyrania aurait pu suivre ce mouvement de masse, mais son attention et son regard n’étaient dirigé que vers une personne : sa mère.

- Y a des animaux sauvages, là-bas ! Aidez-moi ! interpelle-t-elle l’agent qui tentait de l’évacuer.

Il suit son regard, et constate que la demoiselle avait raison. Cependant, l’homme hésite – et à raison, il n’avait aucune arme pour calmer des « trucs » pareils. La fille de la Nuit s’impatiente, et décide d’agir avant qu’il ne soit trop tard, avant que son dernier souvenir de sa mère soit des lambeaux de chair saignant à vif … Si la demoiselle cumulait bien des tares et avait quelques problématiques avec ses parents, elle n’était pas pour autant insensible à ces derniers. Ainsi, lorsqu’un félin semble avoir pris pour cible Midnight, ses pas la guident inconsciemment vers cette dernière.

« C’est un déguisement. Ou alors un gros, gros renard » se disait-elle, tout en se dirigeant là-bas. « Trois. Trois putains de clébards ! Une idée, vite ! Vite ! ». Et elle ne tarde pas à la trouver ! Trois clics sur son téléphone suffisent à télécharger une application bien spécifique et utile – du moins, elle l’espère.

Le souffle court, elle ne tarde pas à arriver sur le lieu de cet affrontement.

- Hey ! Dégage ! Oust ! hurle-t-elle, tout en activant ladite application.

Un son strident peut se faire entendre – à peine perceptible pour une oreille humaine, mais claire comme l’eau de roche, voire même insupportable, pour une ouïe animale plus développement. Craignant que ce n’est pas assez suffisant pour faire fuir ces « choses », elle se décide à user de cette vieille et traditionnelle technique de bien des mères : balancer ses chaussures sur sa cible, avec force et dextérité.

Visait-elle ? Elle tentait.
Réussissait-elle ? Moyennement.
A-t-elle d’autres cartes sous sa manche ? Absolument pas.

Spoiler:

Le Chaos.

Ce qui devait être la célébration de plusieurs mois de travail pour Lucille (et ses collègues) n’était plus que lambeaux et désolation : les dégâts matériels sautaient aux yeux. Mais allons donc, maintenant il fallait fuir. Son seul souhait du moment était de ressortir saine et sauve de cet endroit.

Troublée par tous ces événements, Lucille était baissée, apeurée, cherchant des yeux une issue, une sortie – la Lumière dans cet obscur chaos.
Enfin, elle crut en apercevoir une, vite ! Elle fonça sans réfléchir tout droit vers sa cible, absorbée par cette sainte issue. Dans sa course effrénée, elle bouscula plusieurs passants, évita des coups, failli tomber de multiples fois. Que se cauchemar se termine !!! se dit-elle.

Et puis pour la première fois, elle pria. Elle pria de sortir de cet endroit, elle pria de sortir indemne. Elle pria qu’une force supérieure lui vienne en aide. Prier n’est pas dans le vocabulaire de Lucille, elle qui est a toujours été rationnelle et athée. Selon elle, la Foi n’existe que pour les personnes faibles et égarées – tout son contraire (?). Mais à cet instant, c’est ce qu’elle ressentait, si vulnérable face à ce chaos démentiel.

L’adrénaline devait être à son maximum, toujours en pleine course elle bouscula un homme et manqua de justesse de chuter. M*RDE MON TELEPHONE !! Quelques secondes plus tard elle constata qu’il l’avait rattrapée ! elle se retourna et reconnu le ministre qui était là avec sa fille au Starbuck. Il lui dit de se mettre à l’abri. Elle lui glissa un Merci monsieur, de soulagement avant de filer. Ah, elle aurait voulu être plus présentable devant un ministre mais en tout cas les prières avaient l’air de marcher. Peut-être devrait-elle commencer à croire en des forces supérieures ?

Enfin, l’alarme retentit – pas trop tôt ! c’est bon, les secours vont arriver, la police, l’armée, quelqu’un vite !! Puis comme un réveil général, les personnes autour semblaient reprendre peu à peu leurs esprits. Les agents de sécurité commencèrent à guider la foule paniquée vers les différentes voies. Lucille continua sa course, elle aperçut la jeune fille blonde du Starbuck balancer ses chaussures sur une des créatures, Incrédule, elle ne put s’empêcher de lui crier : VAS T-EN DE LA !!
Maintenant, il fallait en plus « rivaliser » avec les autres pour sortir et s’éloigner de toutes ces créatures.

Résumé : Lucille cherche à tout prix à sortir du centre commercial. Elle constate tous les dégâts matériels en cours, l’œuvre de son travail de plusieurs mois anéanti. Dans sa course vers une issue, elle commença à prier pour la première fois. Elle bouscule le ministre @Edouard De Villiers qui la rattrape de justesse. L’alarme retentit et dissout l’effet de l’incantation de la chanteuse japonaise permettant à la foule se précipiter vers les sorties. Elle voit @Oyrania Weber balancer ses chaussures sur l’immonde créature et lui crie de partir.

Kaze no uta.

Tuoni

Penelope Zervas

Les grognements du renard et son agitation font croire un instant à Penelope qu’elle a peut-être gagné la lutte et qu’elle pourra prendre le dessus sur son assaillante. Elle tire si fort sur le filin que son buste quitte le sol et vient se plaquer au corps de l’animal. Chaque mouvement du renard emporte un peu plus la légère Moire. Ses jambes glissent sur le sol, elle pousse des talons pour tenter d’avoir un appui, mais sans succès. Elle est ballottée comme un pan de tissu dans lequel la bête se serait empêtrée, et chaque soubresaut enfonce un peu plus le fil dentaire dans sa chaire, tranchant ses mains jusqu’à l’os. Piégée par son propre fil.

Dans la confusion, baignée d’adrénaline, Penelope ne sent plus la douleur de coups de pattes et ne voit rien d’autre que la fourrure orangée qui la surplombe. Ses pensées sont alors étonnamment claires, maintenant que les sensations physiques ne peuvent plus prendre le dessus. Elle réalise, avec un sourire admiratif, qu’elle a sous-estimé la kitsune et qu’elle ne fera pas le poids. Un instant, elle pense à Oyrania, et puis à sa Mère bien-aimée. La Nuit protège ses enfants, se dit-elle : Oyrania n’est pas seule, et Midnight est puissante. Tout ira bien pour elles. Il lui faut juste tenir encore un peu, leur laisser du temps.

Alors qu’elle ferme les yeux, étranglant la renarde de toutes les forces qu’il lui reste, elle sent une seconde mâchoire, plus puissante, se refermer sur elle. Et trancher au passage l’écheveau blanc ciré. Libérée de la mortelle étreinte, elle s’écrase au sol. Le choc contre son dos lui fait ouvrir les paupières. Les deux créatures la surplombent, son sang maculant leurs fins museaux. Penelope jurerait alors que l’adulte s’assure du coin de l’œil que la plus jeune va bien.

À cet instant, une chaussure s’écrase non-loin.

« Hey ! Dégage ! Oust ! »

Merde.

Pas le bon moment pour mourir, décidément. Pour sa famille, elle doit encore faire quelque chose. Détourner l’attention des créatures, brouiller leurs repères, et peut-être ainsi offrir quelques précieuses secondes à quelqu’un d’autre pour fuir ou attaquer. Elle se redresse, lève ses deux paumes déchirées entre les deux gueules, et touche doucement leurs tempes.

« Vois. » souffle-t-elle.

Lachésis fait disparaître l’illusion, pour que le Tissage, qu’elle seule peut voir d’ordinaire, apparaisse aux renards : un formidable entremêlement, toile d’araignée monstrueuse et sans fin dont les motifs incohérents envahissent les Halles. L’histoire des vies de tous les fidèles du Panthéon gréco-romain, consignée par ses sœurs et elle. Espérant que la confusion soit suffisante, bien qu’évidemment temporaire, elle repère un enchevêtrement particulièrement dense qui pend quelques mètres plus loin, à l’opposé de la rambarde. Rampant à moitié, elle s’y précipite aussi vite que son état critique ne le lui permet. Malgré le sang qui s’écoule inévitablement, malgré les éclairs blancs qui brouillent sa vue, malgré la sirène d’alarme qui retentit, elle avance et cherche à se cacher des créatures qui abondent à l’étage.

Spoiler:

Quel chaos… Quel indicible gloubiboulga de haine, de rancœur, d’animosité… Tout cela blase la déesse de la nuit au plus haut point, elle qui n’a jamais aimé l’agitation, les conflits, qui s’en est toujours désintéressée. Elle est amère, Nyx, amère, bien plus qu’en colère. Réminiscences du pouvoir exercé sur elle par la charmeuse japonaise ? Peut-être, sans doute. Le fait est que l’esprit pragmatique de la Nuit se refuse à céder à l’appel de la haine, pour l’instant, car pour l’instant, il y a plus urgent à gérer que les vendettas. Pour l’instant, ses filles sont en danger. Lachésis, Oyrania. Ce sont elles qui l’importent, et seulement elles. Les idées de vengeance ne viendront qu’ensuite, Nyx l’espère, menées par Némésis. Les créatures japonaises et leurs maîtres le lui paieront, d’une façon ou d’une autre, mais pas encore. Elle espère que sa fille partagerait son opinion quant à la pertinence du timing en matière de revanche. Mais pour l’heure…

Elle se fait mordre, Midnight. La morsure, à son bras, est douloureuse. Elle hurle, et réplique, comme elle le fait toujours, en lâchant les chiens à son tour. Le cœur gonflé d’adrénaline et de mépris, le premier de ses pouvoirs fuse hors d’elle, étend son aura aussi loin qu’il le peut, pour plonger tous ceux qu’ils rencontrent dans un état de peur primale. Pour certains, ses traits se déforment et elle apparaît comme une créature sortie tout droit de leurs pires cauchemars. Pour d’autres, elle n’est même pas là, n’est qu’un danger sourd qui menace, imperceptible, encore intangible, mais bien présent, comme une panthère prête à vous sauter à la gorge en pleine jungle. Un coup de pied dans son attaquant, et Nyx se redresse pour faire face au chaos ambiant. Elle repère, debout au milieu de dizaines de passants paniqués, roulés en boule ou paranoïaques, Oyrania, toute proche d’elle. Lachésis, proche aussi, est également en difficulté. Midnight réfléchit, vite, avant d’en arriver à la conclusion qu’elle et ses filles n’ont plus rien à faire ici, si tant est qu’elles n’ont jamais eu quelque chose à faire ici. Indifférente à l’utilisation de ses pouvoirs au milieu d’humains (de toute façon, les autres ne sont pas privés, et contrairement à eux, il semble difficile de faire le lien), Nyx use de son pouvoir de cécité, tout autour d’elle, plongeant dans le noir amis comme ennemis. Là, rapide, elle se fraie un chemin, bousculant les indigents sur son passage, jusqu’à sa fille humaine, qu’elle attrape par le bras. « Oyrania, c’est maman. Viens avec moi… » Délicate mais ferme, elle la serre contre elle de son bras valide, pour rejoindre cette fois Lachésis, continuant à projeter tout autour d’elle le pouvoir de cécité, qui ne les épargne pas de quelques coups distribués à l’aveugle par les gens paniqués.

Arrivée près de la moire, celle-ci aux prises avec un Kisune, Midnight profite de la cécité et de l’entrave de celui-ci par sa fille pour lui administrer, une fois n’est pas coutume, le coup de pied le plus mordant duquel elle est capable. Pour ce faire, la Nuit monopolise toute sa force divine, pour exécuter un acte qu’elle se répugne à exécuter, mais à la guerre comme à la guerre. Son pied fend l’air, et cherche à venir frapper l’aveugle agresseur de sa fille directement dans les dents, pas seulement pour lui briser la mâchoire si elle le peut, mais aussi pour le dégager façon quaterback essayant de transformer un essai, le tout en serrant Oyrania contre elle, de sorte à ce que personne ne puisse l’emmener loin d’elle… L’idée, par la suite, est de faire la même chose avec Lachésis, et de quitter cet endroit de fou, sans regarder en arrière…

[Hj : + Midnight use de son pouvoir de peur pour repousser son attaquant
+ Elle use de son pouvoir de cécité pour se frayer un chemin jusqu’à Oyrania, puis jusqu’à Lachésis, et essaie de donner un kick magistral au Kisune qui attaque sa fille :3 ]

PNJ Lee et Akira, par Kanala

Lee et Akira, Résumé des personnages

Lee est une Kisune, appartenant au panthéon japonais. Elle connait son histoire par coeur, même si elle est assez jeune du haut de ses vingt-cinq ans. Respectée pour son intelligence, elle a réuni aujourd'hui plusieurs des siens. Inari pourra être fier d'elle, oh oui. Sa mère lui a interdit de mener son projet à bien mais elle a décidé de ne pas écouter. Les aînés ont peur, et elle compte leur prouver qu'il n'y a aucune raison de l'être. Et pour mener sa quête, elle s'est entourée de jeunes, qui, comme elle, veulent rappeler à tous que leur panthéon n'est pas négligeable. Il est temps. Oui il est temps que les humains comme les autres créatures / Divins se souviennent qu'ils ne sont pas faibles. L'appel de Dieu à prendre les armes contre eux n'est pas tombé dans l'oreille de sourds...

Kisune, Lee est une très jolie jeune femme, qui attire le regard des hommes. Espiègle, farceuse, elle est assez appréciée des siens et n'a eu aucun mal à rassembler ce "petit groupe" de créatures japonaises. Elle peut, ainsi, compter sur le soutien de Akira, un Tanuaki. C'est avec lui qu'elle a élaboré son plan d'ailleurs. Pour asseoir leur force de frappe, ils ont débauchés Shun et Runa, jumeaux Oni, ainsi que Yué, un Tengu. Métamorphe, son premier pouvoir lui permet de se transformer en un Renard à 9 queues, forme dont elle est très fière. Ensorceleuse cantatrice, son second pouvoir lui permet, de charmer les hommes et leur faire accomplir sa volonté. Elle doit, pour cela, chanter ce qu'elle attend d'eux dans la langue natale de son Panthéon. Son dernier pouvoir, Roue de feu lui permettrait d'enflammer ses 9 queues en un grand brasier, pour s'en servir comme arme. Non dénuée de faiblesse, Lee craint plus que tout les chiens. Dès qu'ils sentent sa présence, ils deviennent agressifs et se mettent à vouloir l'attaquer. Sous sa forme de renard, elle craint l'eau, qui peut la blesser si l'une de ses queues entre en contact avec. Enfin, son second pouvoir étant lié à sa voix, elle est entravée, elle sera incapable d'en user.

Akira est, pour sa part un Tanuaki. Il est un esprit de la forêt, défendant le beau et le vivant. Vivre à Paris est un calvaire à ses yeux. S'il connait l'importance des hommes, il en a assez de les voir souiller mère-nature pour accomplir les volontés non seulement du Dieu unique mais aussi celles des nouveaux Dieux. Cette haine grandit de plus en plus en lui et Lee n'a pas eu besoin de beaucoup le pousser pour qu'il la suive et décider de l'aider. Les hommes doivent se souvenir, se rappeler, et suivre les préceptes des Divins Japonais. Il en est convaincu, seul son panthéon pourra apporter aux Hommes le salut de leurs âmes et de cette planète. Polymorphe, il peut se transformer en chien viverrin. A un stade plus évolué, il peut prendre d’autres formes animales à loisir. Enfin, son dernier pouvoir, Prospérité de la forêt, lui permet d'animer toute flore à sa portée et la contrôler. Il peut donc rendre temporairement "vivant" un arbre. A l'image de toutes les autres créatures, il n'est pas sans faiblesse. Akira s'il est entravé, ne pourra pas se transformer. Il a besoin d'être libre de ses mouvements pour pouvoir se métamorphoser. Esprit de la forêt, il peut entrer dans une sorte "de furie" s'il vient à "sentir"/"voir" qu'on détruit toute plante ou tout animal appartenant à ce domaine là.

Lee possède deux relances.
Akira possède 1 relance sur les deux relances.

Chaque tour, Kanala tirera un dé de cohésion pour le "comportement" d'Akira. Elle a un bonus de +10 sur ce dé là.

PNJ Lee et Akira, par Kanala

Je le sens. Je le sens avant même de le voir. Mon oncle est là. Et alors que je lutte contre la divine qui essaye de m’étrangler, il libère sa prise en l’attaquant, me permettant d’en faire de même. Il n’aurait pas dû être ici, mais chez mes parents. M’avait-il pisté ? Oui. Oui, sinon il ne serait pas là, lui qui déteste tant les centres commerciaux. S’il est là, la donne change, du tout au tout. Risquer ma vie est une chose, risquer la sienne en est une autre. Alors je laisse ma proie s’échapper et je le regarde. Une alarme retentit et mon attention se tourne vers les issus de secours desquelles des agents de sécurité ordonnent l’évacuation. Nous devons profiter de la confusion pour nous enfuir. Je suis blessée, j’ai mal et…

Mon corps retombe lourdement à plusieurs mètres de là. Ma tête cogne violemment contre le sol. J’entends qu’on appelle mon prénom. Je n’arrive pas vraiment à voir et mes oreilles sifflent. Mon esprit divague. Une morsure me fait gémir et revenir un peu à moi. Akira. Akira a lâché sa propre proie pour venir jusqu’à moi. Il se change en un battement de cil et redevient le beau jeune homme qu’il est. Ses mains passent sur mon corps. Je le vois secouer la tête en direction de mon oncle. Il se penche vers moi, me murmure une prière de paix à l’oreille.

Je ne veux pas faire ça, mais sa colonne est brisée et rien ne pourra la soigner. Une Kisune incapable de courir, de sauter, ce n’est pas naturelle. J’échange un regard avec son Oncle posté devant nous, prêt à nous défendre. Il a compris. Ses yeux se sont voilés même si sa tête m’a fait un signe affirmatif. Alors je me penche vers Lee, lui récite une prière de paix, avant de lui briser la nuque. Elle fait un bruit atroce, un bruit que je ne suis pas prêt d’oublier. Je me lève et regarde celle qui est responsable de sa mort. Mes yeux sont pleins de haine. Je te vengerai Lee, c’est là la promesse que je lui faisais. Cette femme était connue et je comptais bien détruire sa vie comme elle venait de détruire celle du Renard que je soulève dans mes bras. Je ne la laisserai pas là. Elle mérite des obsèques dignes d’elle. Sans attendre plus de temps, je me mets à courir à travers la foule, disparaissant dans cette dernière, portant toujours contre moi le corps redevenu humain de Lee, son Oncle lui aussi sous forme bipède juste derrière moi.

Résumé Lee a la colonne vertébrale broyée par Midnigth. Elle est libérée (tuée) par Akira qui a repris forme humaine. Il emmène son corps avec elle et disparait dans la foule qui s’échappe par les issus de secours.

Kaze no Uta

Mission lntrigue

Je rattrape la jolie petite humaine en gentil petit ministre chevalier blanc que je suis. Elle me remercie avant de se mettre à gagner l’étage pour… jeter des chaussures sur l’un des Kitsune. Heu… Ok, on a trouvé notre Neville Londubat du jour ^^’ Je me détourne d’elle car une femme bien plus intéressante entre dans mon champ de vision. Pour peu, je l’avais oublié. Je me baisse pour me cacher par les corps qui courent et hurlent et me changent en ce cauchemar qui a hante l’esprit de la Morrigan. Combien de fois l’ais-je tourmenté sous cette forme ? Inspirée des comics de Batman, j’étais un mélange d’Épouvantail et de Double Face. Je m’approche d’elle, savourant l’expression d’effroi qui se dessigne sur son visage. Elle recule un pas, un second avant de heurter un corps et de tomber sur les fesses. Elle se fige alors que je me penche au dessus d’elle, faisant apparaitre des asticots dans ma bouche, des asticots qui tombent sur elle avant de la grignoter. Oh bien sur, ce n’est pas pour de vrai mais elle, elle l’ignore. Alors ses mains commencent à gratter ces illusions pour les chasser. Elle se blesse la vieille femme et désormais sa chair est à vif. Je ris, ouvre mes bras pour savourer, appeler jusqu’à moi tout ce chaos. Je me sens si Fort, si Ivre de pouvoir. Elle gémit La Morrigan, avant qu’elle ne se mette à crier. Je vois la raison quitter son esprit, et son regard se vider. Cette dernière étincelle, celle reliée à Teutatès subsiste et la fait lutter. Alors je le fais accourir jusqu’à elle. Il crie son nom, se précipite vers nous… Avant de s’empaler sur Moraltach. Elle crie un « nooooooooooooooooon » affreux, mais des flots de sang s’écoule du corps de Teutatès, avant qu’il ne tombe au sol, mort. Morrigan le sait, l’Epée ayant jadis appartenu à Mannanan Mac Lir inflige des blessures fatales, que personne ne peut soigner. Et cette lueur d’espoir, cette toute dernière lueur d’espoir disparait de ses yeux. Sa voix se tait, et son corps se figer. Morrigan n’est désormais plus parmi nous. Son corps respire encore mais elle n’est plus. Son esprit s’en est allé.

Et alors que Teutatès arrive, je change de forme et me glisse dans la foule.

Trop tard Teutatès.

Tu as couru après ta vengeance et tu as abandonné ton allié.

Le Vieux, celle là est pour toi.

Valkyries tombées au combat, c’est un premier pas vers cette vengeance que je vous ai promis.

Une de moins.

Le première.

Mais pas la dernière.

Résumé des actions: Loki se nourrit du chaos et ses pouvoirs sont amplifiés par l'atmosphère. Après avoir aidé Lucille il voit Morrigan et décide d'en finir avec elle. Il change de forme et la torture psychologiquement. Pour le détruire totalement, il lui montre la mort de Teutatès. Le corps de Morrigan est encore en vie, mais son esprit n'est plus là. En voyant le Dieu du Tonnerre arriver, il se glisse dans la foule en changeant d'apparence pour s'y fondre.

Kaze no uta

Contexte

ODTs précédents:

DERNIER ORDRE DE TOUR
(Pas de résumé des actions des joueurs donc merci d’en prendre en compte en les lisant. Nous introduirons ici les éléments NOUVEAUX). Les "renforts" envahissent le lieu. Ils essayent de s'attaquer aux renards, et ne comprennent pas pourquoi cela ne fonctionnent pas. Ces derniers se jettent sur eux, et ils tombent en arrière en voulant s'échapper... A quelque chose qui leur ai sauté dessus mais qui n'hésite pas.
Et alors que certains se battent contre des illusions, d'autres se chargent d'évacuer. En priorité les blessés, et ensuite les autres.

Dernier ordre de tour. Vous devez évacuer et quitter les lieux pour clôturer votre participation à cette mission.

Les règles

1. Nous vous demanderons, à la fin de chaque rp de faire un résumé des actions
2. Cette mission se déroulera sans dés pour les joueurs MAIS avec pour certains PNJs (pour plus de hasard). Nous comptons sur votre fair-play à tous surtout s'il vient à avoir du grabuge. Restez cohérent avec votre personnage, ses capacités, ses pouvoirs mais aussi aux autres, à leur personnage, à leur capacité, à leur pouvoir. Pas de Marie Sue ou de Gros Bill donc.
3. Certains d’entre vous auront des objectifs personnels et cachés que l’on vous demandera de garder pour vous. Et s’ils sont accomplis, non ébruités, non découverts par les autres, vous aurez une récompense supplémentaire… Et certains d'entre vous n'en auront pas ! Ne soyez pas déçus, ce sera par rapport à ce qui se prête le plus au contexte.
4. Vous aurez tous une casquette de détective pour ces missions ! Car si vous découvrez un objectif caché, une mission « secondaire », vous vous emparez du gain que la personne aurait dû avoir… Alors ouvrez bien les yeux Very Happy

5. Nous attendons au moins une participation par Tour de Jeu (TDJ).
6. Pas d’ordre entre les joueurs. Vous devez laisser deux rps entre chacune de vos réponses… Et c’est tout. Vous pouvez répondre quand vous le désirez du coup, peu importe qui a répondu avant ou après vous. Par exemple ça peut être pour le premier TDJ : Charles, Céleste, Midnight, Nailea, Donovan… Puis au second TDJ : Céleste, Nail, Charles, Mid, Nail, Donovan, Charles.
7. Des rps courts pour favoriser une fluidité du jeu (Maximum 600 mots !)
8. Des missions courtes qui vont donc bouger très rapidement ! Entre 6 et 8 tours, ce qui donne 1 mois et demi, max 2 mois pour jouer dessus.
9. Un arrêt de la temporalité du forum. Il ne sera pas possible de poster après la date des missions car elles vont s’inscrire dans les intrigues et donc faire bouger les lignes !
10. VOUS êtes les acteurs des missions. La base est donnée mais il n’y a aucune ligne/fin de prévue. Nous nous adapterons selon ce qui sera fait, ou pas fait dans ces missions ! Tout est entre vos mains !
11. Vos / Votre personnage/s peut/peuvent être blessé/s voir tué/s. J’insiste sur cette règle plus particulièrement car, lors des premières missions, cela a été peu pris en compte. Donc si vous participez, soyez conscient que votre personne peut y laisser des plumes, voir sa peau !

Les incrits

- @Dréna Kaveline
- @Nymeria Johnson
- @Moïra Flaherty
- @Edouard De Villiers
- @Charles Niemans
- @Penelope Zervas
- @Maïwenn Guidec
- @Oyrania Weber
- @Lucille De La Renta
- @Naya Flores
- @Marina Theotokis
- @Midnight Richards
- PNJ joué par @Nailea Flores
- PNJ joué par @Maïwenn Guidec

Jamais Oyrania n’avait été aussi perturbée et aussi perdue de son existence. Elle avait bien vu la force avec laquelle sa mère avait frappé cette « chose ». Elle était pleinement consciente de cette aisance presque surnaturelle avec laquelle elle se frayait un chemin parmi cette foule hystérique et paniquée, comme si ces trois silhouettes féminines n’existaient pas. Enfin, son regard exprimait la même inquiétude tant pour la fausse blondinette que pour cette couturière bien mal en point : il y avait un lien, entre elles, mais l’humaine était bien trop fatiguée pour chercher à le comprendre ou à le déceler.

Elle tentait de se convaincre que tout n’avait été qu’un spectacle, avec une mise en scène au goût des plus douteux, morbide et discutable. Pourtant, un simple couple d’œil à Midgnight – une femme qui ne se plierait pas à de telles clowneries – ou à Pénélope – une demoiselle qui était agonisante et en sang – suffit à anéantir cette théorie, ou plutôt ce déni dans lequel elle voulait s’enfermer comme toujours, comme à son habitude.

- Il faut l’emmener à l’hôpital, souffle-t-elle.

Du coin de l’œil, elle voit une brunette – celle qui lui avait lancé un regard bien noir – s’effondrer. Si elle avait été une âme altruiste, elle se serait sûrement précipitée vers cette dernière pour l’aider à se diriger vers la sortie. Produit de son temps, et des bêtises de son propre père, Oyrania n’était rien d’autre qu’une boule d’égoïsme qui réservait ces quelques actes désintéressés à quelques rares élus. En somme, cette inconnue était bien loin d’en faire partie, et la fausse blondinette préférait la laisser à son sort. Entre cette foule, elle semble voir un corps se transformer presqu’aussitôt en une autre personne. Malheureusement – ou heureusement -, l’action est trop rapide pour qu’elle voit les traits de la personne et devine son identité. Et puis, elle ne le désire pas : elle avait été témoin de bien des folies, pour en supporter de nouvelles.

- C’était de la folie … Il faut appeler l’ambulance, s’embrouille-t-elle.

Elle se sent submerger par la peur et la panique, deux sentiments négatifs trompeurs. Si la personne ne se maîtrisait pas, ou ne reprenait pas le contrôle de ses émotions, elle fonçait droit au mur, en prenant de mauvaises décisions. Aussitôt, elle fait son petit exercice. Récitant quelques prières dans un vieux grec parfait, silencieusement – uniquement dans sa petite caboche –, Oyrania ne tarde pas à retrouver un souffle plus régulier et plus calme, ou une vision plus claire et plus vive de son environnement.

- Nous devons sortir, conclut-elle.

Spoiler:

» Intrigue : Cache-oreilles et après-skis [Intrigue I - Terminé]
» Just don't lie to me ✥ Pìa [Intrigue II - Terminé]
» Mission intrigue : Numéro 5. [Intrigue I - Terminé]
» Mission intrigue : La Vie est un Pélerinage [Intrigue I - Terminé]
» Intrigue : Finding Protection [Intrigue I - Terminé]