Nous contre le monde entier

Sujet: Nous contre le monde entier Mar 2 Aoû - 10:52

Les Celtes et leurs alliés

Nous contre le monde entier

Il était difficile de ne pas être marqué parce qu'il venait de se passer dans les catacombes parisiennes et il était tout aussi difficile de faire taire la douleur qui martelait son cœur comme sa tête. La mort n'était pas définitive, ce n'était pas pour autant qu'elle était plus simple à digérer pour les différents membres du panthéon. Sequana s'était effondrée en même temps que l'ensemble de son domaine. Elle qui régnait en majesté sur les souterrains de Paris depuis de si nombreux siècles, cela avait fini par se retourner contre elle, et la Seine avait englouti sa propre maîtresse. Et tout cela était clairement terrifiant, venant à leur montrer une nouvelle fois, qu'ils n'étaient plus ceux qu'ils avaient été auparavant, et qu'ils ne retrouveraient sans doute jamais ce statut comme l'ensemble de leurs pouvoirs. La déesse reviendrait, un jour ou l'autre, elle pourrait occuper un autre corps, mais aujourd'hui, cela était bien plus compliqué qu'auparavant, le processus était bien plus long, alors que le panthéon Celte avait réellement besoin de tous ses membres dès à présent. La guerre s'annonçait terrible, et avec la perte des catacombes, ce n'était pas seulement Sequana qui avait disparu parmi les flots, mais il était certain que des membres d'autres panthéons avaient connu le même sort et que ceux qui restaient, n'allait pas les laisser tranquille, le désir de vengeance était une arme puissante, surtout entre les mains de ceux qui avaient désiré leur perte. La guerre contre les Nordiques pouvait sans doute être le dernier combat qu'ils auraient à mener, avant même que ceux qui en voulaient aux Dieux de manière générale, ne viennent à les trouver et à les exterminer.

Le ciel semblait, en effet, prêt à s'écrouler sur la tête des Celtes, et si Meduna avait demandé à tout le monde de se rendre chez Esus, qui avait accepté de les accueillir après les événements de la nuit, elle n'avait plus prononcé un seul mot pendant tout le trajet jusqu'à chez lui, profondément plongée dans ses pensées. Taranis qui n'avait pas été présent ce soir-là, car interdit de séjour chez la Déesse, avait été contacté également, mais elle n'avait néanmoins pas eu le courage de lui annoncer la nouvelle par téléphone. Par respect pour le lien qui était le sien avec le Dieu, et celui qui l'avait toujours lié à Sequana, elle préférait attendre de le voir pour le lui dire. Une fois sur place, elle s'était permise de se rendre jusqu'au bar d'Esus pour en sortir de quoi boire. « T'inquiète, je te reconstituerai ton stock. » Lui avait-elle dit avec un pauvre sourire avant de servir le bon nombre de verres, qu'elle vint à distribuer à chacun ensuite. Néanmoins quand elle s'approcha de Teutatès, elle vint un instant chercher sa main dans la sienne, la serra doucement avant de déposer le verre dans son autre main et de poser également, un baiser sur son front. Elle fit en sorte qu'il ressente toute la compassion qu'elle avait pour lui, et également la confiance qu'elle continuait à lui témoigner. Il n'était pas fautif, personne ne l'était ici. Elle s'éloigna alors, se mettant au milieu de la pièce et elle leva son verre. « A Sequana ! »

AVENGEDINCHAINS

Sujet: Re: Nous contre le monde entier Mar 2 Aoû - 23:13

Nous contre le monde entier

30/03/2021 - Panthéon Celte

C'était la merde, encore une fois. Constat d'échec lamentable mais sans fard. Nous avions perdu - temporairement - l'une des nôtres, les nordiques s'étaient pointés en territoire celte sans être détectés, notre image s'était encore dégradée, et accessoirement j'allai probablement me retrouver à nouveau solitaire et brouillé avec mes frères. Si les deux derniers points n'étaient en soi pas dramatiques, cela allait donner du fil à retordre à notre reine. Quelle que serait sa décision, elle allait devoir l'imposer au panthéon et aux "alliés".

Pour ma part je pris le verre qu'elle me tendit comme aux autres, après lui avoir répondu d'un signe de tête. Pour le moment je préférais rester muet, et attendre. Attendre de voir les réactions des uns et des autres, faire un effort incommensurable pour ne pas tous les envoyer chier sans exception s'ils venaient à me gonfler. Je sentais déjà devoir me justifier d'une décision prise dans le feu de l'action. De mon point de vue, même si la perte de Sequana était de significative, j'avais fait mon maximum pour protéger et sauver Morgane. Si nous l'avions perdu, cela aurait été d'autant plus dramatique. Cependant les miens étaient-ils prêts à l'entendre? Pas sûr, mais il n'était plus temps d'avoir des regrets ou des remords.

J'avais envie de vider mon verre d'une traite mais ça risquait d'être mal pris, aussi patientai-je en soutenant les regards que me portaient certains. Je n'essayais pas de deviner leur intention ou ce qu'ils gardaient derrière leurs lèvres. Pour autant en tant que divinité guerrière je me préparais à les affronter, par les mots ou les poings même si nécessaire. Pourtant moi-même je savais d'ors et déjà que les affronter c'était faire le jeu de nos ennemis. Seulement la douleur de la perte de Sequana allait peut-être empêcher l'assemblé de conserver un raisonnement lucide et éclairé. Allais-je parvenir à passer outre mes propres mécanismes de défense et me retenir de les envoyer chier? Rien n'était moins sûr... Aussi lorsque Meduna leva son verre en l'honneur de Sequana, je fis rouler le mien entre mes doigts et ne prononçai aucun mot, relevant le menton par fierté, prêt à assumer mon choix face aux autres.

Sujet: Re: Nous contre le monde entier Mer 10 Aoû - 14:04

Nous contre le Monde Entier

Teutatès & Celtes & Alliés

« Demeure d’Esus, Quai de Bercy, Paris, 30 mars 2021 »

Il y a des morts, dans une guerre. Il y en a beaucoup, souvent. Surtout quand des dieux sont impliqués, car pour être dans leur conscience -ou plutôt pour que la leur soit dans la mienne-, je sais bien qu’ils ressentent pour la plupart moins de retenue que les Hommes quand il s’agit de se protéger, ou de protéger ce qu’ils ont. Je suis venu, parce que la Reine l’a demandé. J’ai longtemps été aux rênes du destin de notre panthéon, et de notre civilisation toute entière. J’ai joué, et j’ai perdu. Il ne me restait pas d’autre choix que de passer la main… Mais nous ne pouvions toutefois pas anticiper que changer de chef se ferait sous les pires augures qui soient. Car nous avions été attaqués dans un des rares centres névralgiques qu’il nous restait ; les Catacombes de Sequana, déesse des rivières. Et Sequana était morte. Plus que beaucoup dans notre panthéon, sa religion avait perduré auprès de quelques disciples qui continuaient d’œuvrer au sein de son palais des dessous du monde. Ca lui laissait une chance de revenir, dans pas trop longtemps. Mais le fait que sa mort ne soit pas définitive ne compte pour rien dans la situation. Nous sommes un de moins, encore, alors que nous peinons déjà à rassembler des alliés. Sans compter le fait que nous ne nous étions sans doute pas fait que des amis dans ces souterrains…

J’attends. Je ne suis pas le chef. Je n’ai pas de discours à faire, pas de plan à formuler.

Je suis juste le Juge des Ames, qui s’emplit lentement mais sûrement de ce que tout le monde ressent. La forme de culpabilité résignée et pragmatique que ressent Esus, qui m’empêche de lui arracher la tête quand je le croise, et Meduna qui vient me saluer, enserrer ma main dans la sienne et je le sens, à dessein. Elle sait que les contacts exacerbent ma sensibilité de l’autre. Je ne redresse pas les yeux, toutefois, ni ne la repousse. La plus grande culpabilité ici, est la mienne. Même sentir sa compassion ne desserre pas l’étreinte que je ressens autour de ma gorge. Son baiser sur le front desserre un rien l’emprise autour de mon cou. Je respire mieux. Mais je reste dévasté de l’intérieur, comme une pièce dans laquelle une grenade aurait explosé en soufflant tout lors de la détonation. Je me saisis du verre, que je vide en une fois. Je ne dis rien au toast qui est porté.

Sequana est morte parce que Esus l’a enfermée. Parce qu’ils l’a fait de nous deux. Parce que Mama Quilla n’a pas eu le temps de la sauver. Mais surtout, Sequana est morte parce que ces enfants de putain de nordiques sont venus la tuer chez elle.

| Je préférerais que ces chiens de scandinaves portent des toats à leurs morts que nous aux nôtres. Comment et quand allons-nous les attaquer ? |

La seule chose qui compte. Si nous devons partir, que ce soit comme autant d’étoiles filantes, de météores brûlant dans le noir, plutôt que dans l’anonymat d’une noyade dans les abîmes de l’Histoire.

(c) DΛNDELION

Sujet: Re: Nous contre le monde entier Lun 29 Aoû - 15:59

Epona, par Penelope Zervas

EPONa, Résumé des personnages

Epona est créée comme la figure de la Mère, par l'inconscient Gaulois. Accompagnant la vie des fidèles celtes de son panthéon, elle incarne la fertilité, et reste très proche des femmes. Elle travaille dès le départ avec Teutatès, pour accompagner les âmes dans leur dernier voyage jusqu'à leur jugement par le Protecteur des Tribus. Unanimement appréciée des dieux et des hommes, sa douceur et son tempérament lui valent l'admiration de tous ; c'est une déesse au service des autres. Elle apprend à se salir les mains, et trouve alors beaucoup de réconfort dans ses autres tâches. Elle se découvre aussi une passion pour les chevaux, qui deviennent son symbole divin. Malgré le déclin de son panthéon, Epona est toujours restée proche de la nature, pour compenser la tension inhérente à sa tâche, entre la vie et la mort.
Au retour de Norvège pour l'enquête sur la mort d'Odin, elle est tombée aux mains des nordiques, revanchards qu'elle ait utilisé là-bas un de leurs boucliers mythiques, Skadi, pour se défendre. Torturée, elle a été amenée aux portes de la folie par Loki, et c'est finalement Teutatès et Morrigan, qui ont contribué avec d'autres à la sortir de là, qui ont succombé à l'insanité. Elle fera tout pour les aider, désormais.

Etant une déesse, Epone possède quelques capacités. Son panthéon est au niveau 2 et donc possèdent deux pouvoirs actifs. Déesse psychopompe, elle peut lever sur elle un voile de mort dans un silence et une immobilité qu'elle doit maintenir. Son corps reste tangible et si elle est bousculée, le voile se lève. Dissimulée par ce dernier, elle devient "invisible", et son aura indétectable. C'est comme si elle n'était tout simplement "plus là", que ce soit pour les divins ou les créatures. Incarnant la fertilité, Epona peut contrôler les fluides humains par un contact corporel. Ses capacités lui permettent de provoquer divers effets plus ou moins douloureux, plus ou moins bénéfiques. Elle peut infliger fatigues, saignements, arrêts cardiaques tant qu'un contact est maintenu assez longtemps pour cela, ou forcer un cycle féminin à voir fleurir la vie dans un corps, aider un malade à se rétablir en faisant affluer les bons anticorps, ou le sang à l'endroit voulu. Non dénuée de faiblesses, Epone est une déesse connue pour sa compassion et son empathie. Douce, sans intentions belliqueuse, Epona n'aime pas faire usage de ses pouvoirs pour infliger la mort, la douleur, la torture. Cela est un véritable déchirement lorsqu'elle doit le faire et les souvenirs de ses souffrances s'ancrent en elle. Elle n'oublie aucune de ses victimes et c'est un fardeau qu'elle se doit de porter. Ne pouvant vivre seule, Epone a besoin d'avoir un lien avec les siens. Isolée, coupée de son panthéon, elle dépérira, perdra goût à la vie, et en oubliera sa propre existence.

Les muscles de ses bras conservent la mémoire de l’effort qu’elle a dû faire pour refermer, aux côtés d’Esus, la lourde porte coupe-eau. Cet instant, dans le flou qu’avait été pour elle la bataille des catacombes, est au contraire parfaitement clair. Elle voit leurs ennemis accourir, elle sent la chaleur du corps d’Esus, décidé, à ses côtés. Elle entend le son de sa voix tandis qu’il grognait dans l’effort. Et elle se voit elle-même saisir cette porte, et…

Le cri de Sequana, le hurlement de Teutatès en écho. Elle se rappelle que son cœur s’est figé à cet instant. Elle avait cru mourir avec sa cousine. Elle aurait préféré mourir avec elle, sans hésiter. Epona était une déesse psychopompe. Une déesse empathique, qui aimait sa famille immensément. Ne pouvoir être aux côtés de Sequana, l’accompagner – pire, être responsable de sa mort solitaire – était donc, pour elle, la plus grande trahison qu’elle ait pu faire envers sa propre nature.

Elle avait quitté les lieux en état de choc. Depuis, tout semblait aller à la fois trop vite et trop lentement. Trop vite, la guerre avec le panthéon nordique qui s’accélérait. Trop lentement, ce sentiment intense de douleur mêlé de culpabilité qui ne s’atténuait pas. Quand Meduna, leur Reine, les avaient conviés chez Esus, elle avait craint de ne pas avoir les épaules. Elle savait qu’ils la pardonneraient. Ils l’aimaient, ils lui trouveraient des excuses : elle avait voulu aider Esus ; la panique de la situation, bien sûr ; et depuis que Loki l’avait torturée, elle était encore faible après tout. Et puis, il y avait Teutatès, qui ne manquerait pas de sentir son infinie culpabilité et le trou de douleur au creux de son estomac. Elle serait, encore une fois, un poids pour lui. Un boulet pour ceux de son panthéon.

Mais ils n’avaient pas le temps pour les boulets, car ils étaient en guerre. Epona avait donc payé grassement une femme médecin de son entourage pour obtenir de ces anxiolitiques qui font effet si rapidement. Elle en avait avalé plus que la dose prescrite, pour faire taire la tempête de ses émotions avant ce rendez-vous au quai de Bercy. Elle est donc présentement tranquille, assise aux côtés d’Esus, dont elle entend bien partager la culpabilité dans la mort – temporaire – de la déesse de la Seine. Quand Meduna distribue à chacun un verre, elle accepte d’un sourire plein d’affection et lève son verre avec elle. Et quand Teutatès demande quel est le plan d’action pour faire payer les Nordiques, elle est surprise de s’entendre prononcer, d’une voix basse :

« Nous n’arrivons pas à remonter la piste de Loki. Mais nous savons quels visages ont ses enfants. »

Atteindre l’ennemi par ses proches. Faut-il qu’elle ait souffert pour proposer ce plan qui a fait tant de mal aux siens, lorsque c’était elle qui était capturée. Son cœur est tranquille, mais son corps réagit à cette ignoble proposition, et une unique larme roule sur l’une de ses joues.

Sujet: Re: Nous contre le monde entier Sam 10 Sep - 16:53

Nous contre le monde entier

Panthéon Celte.

☾☾

Délogée de ses sombres pensées par la présence de Morgane face à elle, Levana lève les yeux. Son regard est encore noyé dans l'horreur des événements tout récents. Elle adresse un fin sourire en coin et la remercie silencieusement tout en prenant le verre qu'elle lui propose, apprécie l'attention. L'estomac noué, elle n'est pourtant pas certaine de pouvoir en avaler une seule goute. La surface lisse du liquide alcoolisé est perturbée par les quelques tensions qui persistent dans ses bras, elle a besoin de guérir de certaines blessures. Elle a essayé de repousser l'eau de la Seine comme elle a pu, mais n'a tout simplement pas pu la contenir aussi longtemps qu'elle l'aurait souhaité pour aider les autres qui de leur côté faisaient aussi tout pour éviter tel désastre. Jusqu'à la toute dernière seconde elle aura tenté, à s'en donner des douleurs et à s'en épuiser. Elle est triste, Ceridwen, même si Sequana n'a pas disparu totalement du Panthéon, elle a conscience que revenir devient de plus en plus compliqué, peut être même qu'un jour il ne leur sera plus possible de se réincarner. Et après toutes ces années d'existence ce serait d'une grande brutalité. Avec ça, la violence des événements et du combat contre les nordiques lui gardent des images en tête, des moments de regrets ou peut être elle aurait pu faire autrement, peut être qu'elle aurait pu faire mieux, plus, comment savoir ? Elle qui avait cru que les panthéons pourraient reprendre ensemble le dessus sur les monothéistes et retrouver leur place de jadis, elle se rend compte que le projet est totalement impensable et qu'ils n'auront qu'à les regarder s'entretuer, en vérité. Ils portent toast à Sequana, annoncé par Meduna qui dirige l'assemblée morose. Silencieusement elle lève son verre à la suite des autres avec le nom de Sequana en tête mais n'y trempe pas encore ses lèvres, accusant le coup.

Tandis qu'Esus reste silencieux, Teutatès laisse éclater sa colère et sa frustration. Epona prend le recul sur les informations que cette aventure leur a permis d'avoir. Et Ceridwen pour le moment reste totalement muette, assez choquée. Très peu dans son assiette ces derniers temps, ce mouvement soudain la perturbe d'autant plus. La prochaine nouvelle Lune sera sans doute le seul moment où elle relachera les nerfs en n'ayant plus conscience de rien ni de personne, pour de nouveau se tendre au lendemain matin. Son cœur bat lourdement, rapidement, elle sent que les jours qui arrivent vont être très difficiles à supporter. Elle n'a rien à dire, observe. Assise, à distance d'Esus a qui elle n'ose toujours pas adresser un regard mais dont la présence lui électrise l'échine comme cela a toujours été le cas. Elle a hésité à venir, mais le panthéon et leur survie passe avant ses petits états d'âmes. Et en mémoire de Sequana elle se devait d'être présente bien que l'assemblée soit plus sur le sentiment de la colère que le recueillement. Que va t-il se passer maintenant ? Doivent ils continuer de regarder leurs semblabes mourir ? Est ce que avoir envie de les éradiquer serait la solution à leurs problèmes ? Ceridwen lève de nouveau les yeux, un coup d'oeil sur le regroupement général. C'est le chaos, entre les déicides, les monothéistes et ça, il y a de quoi ne plus savoir où donner de la tête.

CODAGE PAR AMATIS

Sujet: Re: Nous contre le monde entier Mar 13 Sep - 20:22

Nous contre le monde entier

30/03/2021 - Panthéon Celte

Finalement aucun ne prit la parole pour faire part de sa rancoeur, nul ne m'accusa en dépit du fait que l'envie de le faire devait en dévorer certains si ce n'était la majorité. Si les miens étaient parvenus, jusque-là, à se retenir devais-je pour ma part fuir et me taire jusqu'à ce que d'autres parlent? Avions-nous le loisir de prendre le temps d'avoir une discussion fraternelle? Clairement non, et la mort de Sequana en était la preuve. Aussi devais-je prendre mon ego et ma fierté et me les foutre au cul. Je bus donc mon verre d'une traite avant de parler, et tant pis si l'on m'envoyait chier.

J'ai fait un choix pour sauver Meduna, et j'ai tué Sequana. dis-je pour rentrer dans le vif du sujet et ne pas me dérober, aussi m'en tenais-je aux faits. Ceux qui veulent me le faire payer, allez-y. poursuivis-je en soutenant tous les regards un par un.

Epona, j'en suis le seul responsable. dis-je ensuite en posant ma main sur son épaule, avant de poser mes yeux sur Teutatès, puis Taranis, supportant leurs regards. C'était ma manière de leur dire qu'ils pourraient tous deux laisser éclater leur colère sur moi le moment venu. Puis je repris la parole pour m'adresser au reste du panthéon.

Si notre Reine l'accepte, j'irai attaquer les nordiques en première ligne. dis-je en n'oubliant pas que son autorité devait nous guider, et donc que je ne décidais rien sans son aval. Je ne faisais que proposer, et elle décidait. L'unité celte était inexistante, mais autant faire ce que je pouvais pour qu'elle ne meure pas à jamais. Les combattants sont les bienvenus. Quant aux autres, trouvez des alliés, ou à minima des garanties de neutralité. Mais surtout trouvez des informations, rapidement. Néanmoins c'était facile de dire d'attaquer sans cible définie.

En attendant ces infos, il nous faut forcer les nordiques à se montrer à nouveau. Autant s'attaquer à leurs symboles, à tout ce qui a un lien avec eux. Quitte à foutre le bordel, autant attirer l'attention sur eux. Alors tant qu'on n'aura pas mieux, attaquons-nous à ce que nous connaissons. Prenons-nous au ministre de l'intérieur, sa maison, ses biens, ses amis humains.

Il a pour lui les autorités, mais c'est justement pour cela qu'il nous faut passer à l'attaque. Qu'importe ce qu'il pense savoir de nous et de nos faiblesses. Le temps des belles paroles est révolu, probablement comme notre temps. Mais si nous devons disparaître, alors que ce soit dans une folie guerrière comme jadis. dis-je en serrant les dents, les muscles bandés par la colère qui grondait en moi. Soutenant tous les regards, je finis par croiser celui de Meduna, attendant sa décision.

Sujet: Re: Nous contre le monde entier Mer 14 Sep - 14:24

J'arrive légèrement en retard, mais à temps pour entendre des bribes de mot. Les rumeurs se confirment : Sequana est morte, aussi. En prime, voilà qu'Esus assume la responsabilité. Je suis bien en colère, mais pas assez pour en oublier la raison même de ma présence ici.

Sens-tu ma colère, Teutatès ?
Vois-tu ma rage, Meduna ?
Entendez-vous l’appel de la vengeance, Epona et Esus ?

Je ne suis animé que par ces sentiments, et je ne trouverai la paix que lorsque nous ferons payer à ces chiens Nordiques et ces connards de Démons et Angelots ! Il n'est plus question d'une tape, mais d'un tribu de sang ! Les loups et leurs engeances saigneront pour la mort de Sequana, et l'Unique et ses enfoirés auront à rendre compte pour la femme que j'ai perdu. Alors, lorsque les miens lèvent le verre pour honorer la mort de Sequana, ou que le Dieu-Père exige un plan d’attaque, je jette mon verre au sol même et leur offre un regard noir.

- Je ne suis pas ici pour trinquer, commençais-je, serrant dents, mâchoires et poings.

Ces derniers événements m’ont forcé à réfléchir sérieusement sur notre avenir, ou encore les éléments dont nous disposons. Très rapidement, une idée a émergé. J'aurais pu la garder pour moi, et la pourchasser, seul, mais j'ai dû me raviser. La réussite de la mission est plus importante qu'un orgueil mal placé, telle fut ma conclusion. Un coup de main ne serait pas de refus. La question est de savoir si j’allais trouver des volontaires dans cette assemblée … La proposition faite par Esus ne me donne pas grand espoir, titillant mon envie de lui foutre un poing dans sa gueule au passage.

- Marie Lavault est une piste sérieuse, commençais-je en rongeant mon frein au mieux. Lorsqu’Esus et moi-même cherchions des réponses sur la disparition de Teutatès et de la Morrigan, Sequana a indiqué que la seule personne à avoir suffisamment d’information est Marie Laveau. Et qu’elle a déjà donné ces informations à une personne, et a promis de les garder pour elle. Cette femme nous a trahi, d’une façon ou d’une autre. Et elle a un lien privilégié avec notre ennemi, conclus-je. Je vais partir à sa recherche, dès demain. Je vais la faire parler à tout prix, puis lui faire payer chèrement sa traîtrise. La garce pourrait, peut-être, même être utile à attirer cet ennemi qui nous pourchasse. Il sait qu'on connait son enveloppe, sûrement. Il doit donc se préparer. Par contre, sait-il que nous avons des informations sur une alliée ? Plus important, est-ce qu'il se méfiera d'une invitation émanant de Marie ? En gros, très cher et abruti de frère, il faut être fin avec ce type. Sinon, on va tous être décoré au poteau, finir dans une quelconque cellule isolée et patientée de longs siècles que nos enveloppes pourrissent pour retourner dans l'Ether et nous réincarner.

Aux yeux de beaucoup, je suis ce blondinet un brin idiot et surtout tapageur. Que tout le monde croit ainsi, qu'ils oublient que Taranis est également un Dieu stratège. Je propose un plan pour tromper un Dieu de la Ruse - en supposant qu'il est bien l'allié de cette Marie. Il n'est pas question de taper bêtement, et offrir ma carcasse humaine à ce connard. Ou à un autre. Le temps de l’attente est résolu, et bon vent à ces foutus alliances ! J’ai une piste, et je vais la remonter avant qu’elle ne refroidisse totalement.

Spoiler:

Sujet: Re: Nous contre le monde entier Jeu 22 Sep - 18:58

Epona restait étonnamment calme au vu de la situation et de la tension qui régnait au sein de la demeure d'Esus. Assise près de ce dernier, le verre toujours en main, elle écoutait les propos de chacun. Elle était bien plus calme que ce qu'elle aurait dû être. La médecine moderne était vraiment capable de petits miracles. Elle devrait avoir honte d'avoir pris les anxiolytiques mais ce n'était pas le cas. Elle avait honte mais clairement pas de s'être droguée pour être un minimum présentable.

Les épaules basses, elle portait le poids de la perte de sa cousine au même titre qu'Esus. Si elle avait été dans son état normal, elle se serait écroulée, incapable de se supporter, incapable d'accepter ce qu'elle avait dû faire pour sauver les autres. Elle aurait dû rester avec Sequana, disparaître avec elle, au moins pour un certain temps. Une partie d'elle regrettait de ne pas être restée avec la déesse des eaux. Ses problèmes seraient bien moindres tout comme sa culpabilité. Elle s'en voulait de penser ainsi. C'était à al fois lâche et égoïste. Tout ce qu'elle n'était pas. Tout ce qu'elle ne devrait pas être. Ce n'était pas ainsi qu'on la voyait.

La voix d'Esus raisonna près d'elle. C'était sans surprise qu'il voulait porter, seul, le poids de la responsabilité. La main sur son épaule lui fit brièvement fermer les yeux, la ramenant vers le souvenir de la déesse perdue. Elle posa sa propre main sur celle du dieu celte de la guerre, l'assurant de son soutien. Elle n'eut pas le temps de contester son propos qu'il s'érigeait en martyr auprès des autres avant de basculer sur son créneau. Il voulait, à l'instar de Teutatès, aller au combat, provoquer les Nordiques. Epona secoua la tête. Ce n'était pas la bonne solution. Pas maintenant. Pas comme ça.

D'ailleurs, la voix de la raison sembla se faire entendre avec Taranis. Il semblait avoir plus d'informations utiles et une base de plan plus solide que de simplement foncer dans le tas. Rien ne réjouirait plus la déesse que de voir le corps de Loki être ouvert de haut en bas mais il faudrait être plus malin que lui.

« Taranis a raison. La guerre frontale n'est pas la solution du moment. Nous sommes trop faibles pour ça. Disparaître, on n'y sera peut-être contraint mais inutile de mourir bêtement pour une pseudo-gloire. »

Encore une fois, elle restait étrangement calme. Sa main, seule, semblait agitée de léger tressaillement.

« Esus n'est pas le seule responsable de la disparition de notre sœur. Je suis aussi fautive que lui. S'il doit être puni, je dois l'être aussi. Mais nous devrions nous concentrer sur nos ennemis plutôt que de vouloir saper nos propres rangs. La piste de Taranis est intéressante et pourrait nous apprendre beaucoup. Je suis prête à l'accompagner si besoin. »

Même si elle se sentait faible, Epona savait qu'elle finirait folle si elle ne faisait pas quelque chose. Elle ne voulait juste pas être un poids pour le dieu du tonnerre.

« Les nordiques doivent s'attendre à notre venue. Nous devrions éviter d'écouter la voix de la colère pour le moment. Nous nous vengerons mais au bon moment, au moment où cela leur fera le plus de mal. »

S'en prendre aux enfants des dieux étaient une option toujours envisageable selon elle. Un moyen de les faire souffrir comme elle et tous les siens souffraient.

Sujet: Re: Nous contre le monde entier Sam 24 Sep - 15:05

Nous contre le monde entier

Panthéon Celte.

☾☾

Ceridwen déglutit difficilement à l'entente de la proposition d'Esus, faire front direct ne ferait que causer sa perte bien qu'elle ne doute pas de la férocité du dieu de la guerre et de sa puissance. Elle lui lance un regarde appuyé, dont il connaitra sans doute la signification pour lui avoir déjà maintes fois donné comme lui suppliant de pas faire de connerie, elle ne s'en remettrait pas. C'est quelque chose qui pourrait marcher s'ils ont l'effet de surprise effectivement de faire front, mais comme appuie Epona, ils s'attendent certainement à leur venue après ce conflit. Alors cela ne ferait qu'augmenter les pertes bien que depuis toujours elle est prête à suivre Esus. Ceridwen réfléchit, le cœur serré de trouver une solution rapidement pour empêcher Esus de faire ce genre d'action qui peut s'avérer être suicidaire, bien qu'elle comprenne sa démarche. Taranis avait évoqué Marie Laveau, qui fait réfléchir Ceridwen, comme un outil pour attirer l'ennemi. l'idée de prétendre à une invitation peut être un moyen pour eux d'avoir une longueur d'avance, chose qu'ils n'ont jamais eue jusque là. Elle prend son courage a deux mains pour prendre la parole, afin de proposer son idée et faire part de ses réflexions en extension de ce qui a été déjà dit par Esus, Taranis et Epona et qui est tout à fait intéressant.

« L'invitation doit alors venir d'une information qu'elle aura trouvé elle même, du moins c'est ce qu'on peut lui faire croire, ça pourrait fonctionner comme ça. Sinon il s'en méfiera, c'est certain. » Elle ajoute, se levant de sa place pour prendre la parole car un détail lui est alors venu comme une idée. Elle pense sincèrement que si l'invitation est faite autrement ils n'auront pas l'effet de surprise du piège. Ceridwen réfléchit, le lieu doit être à leur avantage. Ceridwen les observe tous un par un, perçoit autant de frustration que de colère, mais ensemble ils peuvent très bien monter un plan solide. Elle n'est pas experte en stratégie, mais sa volonté et son sens du sacrifice a toujours été reconnu et plus que tout elle a envie de les savoir à l'abri de nouvelles attaques, il est hors de question qu'ils subissent de nouvelles pertes.

« Je peux vous proposer ma galerie, il me suffira de prétendre organiser un vernissage ou une soirée entre nous qui en aura toute l'apparence mais le lieu, si bien aménagé fera l'effet d'un piège à souris, nous n'avons qu'à laisser Marie Laveau enquêter et trouver le jour et la date qu'elle donnera a l'ennemi s'ils sont véritablement alliés, alors qu'il s'agira d'un parfait scénario. » Tous connaissent ces mieux pour y avoir déjà été au moins une fois. Sa boutique est en rez de chaussée d'un immeuble assez vieux, fait en pierre, la seule lumière provient de l'entrée puisqu'elle craint le soleil et l'atelier en sous sol est bien assez vaste pour préparer une embuscade et leur avoir du matériel moderne en plus de leurs pouvoirs. Une équipe pourrait attendre dans le sous sol, et l'autre en sandwich peut rentrer derrière eux. C'est une idée, n'est pas certaine que cela leur plairait ou pas, mais propose. « Ou bien... » Elle se tourne vers Esus, il y a aussi le moyen de les affaiblir sans les toucher et ce qu'il avait évoqué selon elle peut aussi être une très bonne idée « Servons nous en pour les attirer là où nous ne seront finalement pas justement pour attaquer ces symboles dont tu parles. Mais a ce moment là nous devons être certain que c'est leur alliée » L'angleterre avait déjoué les allemands de cette façon en temps de guerre, un leure leur avait fait croire qu'ils allaient débarquer en Grèce mais le plan réel était de les pousser à se rassembler là bas pour reprendre la Sicile des mains des ennemis.

CODAGE PAR AMATIS

Sujet: Re: Nous contre le monde entier Dim 16 Oct - 7:44

Les Celtes et leurs alliés

Nous contre le monde entier

Chacun exprimait ses émotions à sa façon et elle se sentait soudainement bien impuissante, c'était un échec massif juste après sa désignation comme nouvelle Reine des Celtes. Tous étaient sous le choc, mais certains étaient en colère, elle le ressentait et pourtant elle ne pouvait pas dire qu'elle bénéficiait du même talent d'empathie que Teutatès. Elle n'avait pas besoin d'avoir ce don ou cette malédiction pour comprendre que le sacrifice de Sequana était sans doute le point de rupture pour certains d'entre eux. Le tout était parti d'une incompréhension certaine entre les deux camps, et les Nordiques se révélaient être des opposants acharnés qui avaient su utiliser les faiblesses du panthéon celte, maintenant c'était à leur tour de montrer qu'ils n'allaient plus rien lâcher, mais d'autres avaient rejoint la partie et elle avait bien peur que d'un point de vue stratégique, la balance des forces ne soit pas en leur faveur. Teutatès restait, malgré tout ce qu'on pouvait dire, un leader né, et elle le savait parfaitement, celui qui aurait dû être debout pour pouvoir organiser tout cela. Elle … Elle n'avait jamais conçu de plans de bataille, elle n'avait jamais combattu et cette faiblesse semblait être une plaie béante à cet instant. Et d'une certaine façon, elle sentait qu'elle était en attente, qu'elle patientait pour voir ce que l'un des trois frères pourrait bien proposer pour aller au contact, pour rendre la monnaie de leur pièce. Car il était aujourd'hui impossible de chercher à discuter avec les Nordiques, ce qu'ils avaient fait ce soir, ne pouvait appeler qu'une réponse dans le sang.

Et ce fut Esus qui s'exprima en premier, venant immédiatement à dédouaner Epona de ce qu'il s'était passé dans les catacombes et dans cette décision qui avait été la leur de refermer la porte du sas. Il avait été demandé sans équivoque à Esus qu'il s'occupe de sa protection et c'est ce qu'il avait fait, elle se tourna donc vers lui plongeant son regard dans le sien. « Même sans cela, tu serais aller batailler en première ligne. Quant aux autres, ils n'ont pas à être juge avec toi alors que tu as répondu directement à un ordre de ton frère. C'est malheureux mais ce n'est pas toi le coupable. Que l'on passe à l'attaque oui, mais ne versons pas le sang des humains inutilement, sinon nous ne vaudrions pas plus que ces salopards de Nordiques. Il faut un plan pour pouvoir l'atteindre directement, connaître ses petites habitudes pour ensuite le cueillir au moment où il est le plus vunérable et même si nous sommes des Dieux, la place Beauvau sera parfaitement bien garder, sans parler que nous sommes à quelques pas à peine de l'Elysée. Il doit avoir d'autres personnes du panthéon autour de lui. Sans parler que c'est un dieu rusé, je vais tenter de m'infiltrer là-bas, d'une façon ou d'une autre, il n'y a pas que lui qui possède le don de métamorphose. »

L'arrivée de Taranis la fit perdre quelques couleurs un instant, elle ne savait clairement pas dans quel état d'esprit serait le Dieu vis-à-vis de Sequana, eux qui avaient un lien si intense, sans savoir si cela avait véritablement perdurer dans le temps. Puis Epona ajouta quelques mots, venant à ajouter à ce qu'elle venait de dire, la précipitation pourrait leur coûter bien plus qu'ils n'arriveraient à en retirer des bénéfices. Mais Teutatès et Esus avaient le sang chaud, les canaliser ne seraient pas forcément évident. « Taranis et Epona, je vous laisse donc vous occupez de la piste de cette Marie Laveau, allez jusqu'au bout avec elle pour pouvoir récupérer le maximum d'informations sur les Nordiques, tout ce qui pourrait nous être utile. » Elle se tourna vers Ceridwen et lui adressa un sourire léger avec un signe de tête. « Nous te remercions pour ta proposition de lui, si cela fonctionne, se serait parfait. » Elle se tourna vers Teutatès, gardant le ton le plus neutre possible pour les autres membres présents, bien que cela lui coûtait de prononcer une telle chose.

« On parlait de chercher des alliés. Pouvons nous compter encore sur quelqu'un d'Interpol pour pouvoir nous obtenir des informations sensibles ? Et surtout ... » Elle soupira brièvement. « As-tu encore des contacts avec Nyx ? Pourrais-tu voir avec elle, si c'est le cas, si je pourrai la rencontrer et pourquoi pas organiser un rendez-vous avec Zeus en personne, s'il est dans les parages bien évidemment. Le monde est vaste. » Elle les regarda chacun. « Est-ce que quelqu'un ici à des contacts avec d'autres membres d'autres panthéons ? » Elle attendit qu'ils prennent la parole pour ajouter. « Ne pouvant plus compter sur la protection des catacombes pour pouvoir nous retrouver, bien que cela était une réelle erreur, je vais prospecter dans la région parisienne pour trouver un endroit où nous pourrions nous retrouver, tout autant pour parler de nos prochaines actions, que pour avoir un endroit sécurisé où nous poser un peu. L'unité, c'est ça également, c'est le vivre en communauté, et nous avons depuis trop longtemps joué séparément ... »

AVENGEDINCHAINS

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» Elizabeth Johnson - Je suis le dernier rempart contre l’Ignorance et la Barbarie
» Le monde est un grand bal où chacun est masqué.
» Mission intrigue 3.1 : Transmettre la culture est le plus vieux métier du monde.
» Résultats : Challengeons nous.