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 Milles excuses ne suffiraient pas.

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MessageSujet: Milles excuses ne suffiraient pas.   Milles excuses ne suffiraient pas. EmptyDim 16 Oct - 19:16


@Anthea Diamandis  & Aleksandros Diamandis

Mille excuses ne suffiraient pas


Le désir était une chose puissante, l'obsession ne laissait plus de place pour tout le reste, il se focalisait, il s'était focalisé sans plus être capable de penser à toute autre chose qu'elle. Soudainement, son univers avait semblé se concentrer en un seul et unique point, tout convergeait vers elle, et il ne pouvait pas, il ne pouvait plus, il lui était tout simplement impossible qu'il parvienne à détourner le regard d'elle. Et c'est sans doute ce qui avait causé sa perte, ce qui avait causé leurs pertes à tous les deux. Aujourd'hui, il en était pleinement confiant, mais ce n'était clairement pas le cas auparavant car il était tellement obnubilé par elle, que cela venait à dépasser l'entendement. Il avait bien essayé de se défaire de cette attraction, il avait ardemment lutté contre lui-même, mais même lui pouvait le dire, il lui avait semblé voir une apparition si divine que cela aurait été une offense de l'ignorer. Perséphone. Voilà le prénom de tous ses maux. Voilà la personne pour qui il avait tout risqué, et il en était conscient, son action avait profondément bouleversé la vie de cette dernière, et ils les avaient condamné tous les deux à des souffrances, bien différentes certes mais des souffrances malgré tout. Car il ne lui avait pas laissé le choix, car il l'avait tout simplement prise, lui avait retiré sa liberté et l'avait emmené dans les Enfers avec lui sans lui demander un instant ce qu'elle voulait. Et il n'avait pas su se résigner à la libérer, même quand sa sœur, Déméter, et mère de la jeune fille, avait fait en sorte de rendre la terre stérile jusqu'à temps qu'on le lui rende. Sa perfidie n'avait pas eu de limite et pour être certain qu'elle lui appartiendrait d'une façon ou d'une autre, il avait usé de la ruse et lui avait fait manger des grains de grenade infernales. Elle était d'une certaine façon, attachée ici de force avec lui et elle ne pourrait être libre que si lui le décidait, il n'y avait malheureusement pas d'autres solutions.

Un accord avait fini par être trouvé avec ceux d'en haut, avec Zeus le père de la jeune fille, et également son frère bien que cela soit une autre histoire toute aussi détestable, ainsi que Déméter, la mère de cette dernière. Perséphone ne pouvait être plus qu'heureuse que quand elle était à la surface, et pendant qu'elle passait le printemps et l'été à la lumière, il restait seul dans le noir, l'obscurité et la désolation qui régnait dans les souterrains. Zeus l'avait puni en lui donnant cette fonction, et il devait bien avouer qu'une partie de lui avait trouvé une certaine joie en le punissant à son tour par le biais de Perséphone. Cependant, les médisants pouvaient dire tout ce qu'ils voulaient à son propos, il était tombé littéralement amoureux de la déesse et elle était clairement la plus belle chose qui lui soit arrivé dans son existence. Il n'était sans doute pas l'homme le plus simple à satisfaire, ni le plus facile à apprécier ou encore à gérer, et il était encore moins une personne démonstrative quand il s'agissait de ses sentiments. Il avait bien tenté de présenter ses excuses auprès de celle qui était devenue son épouse, mais il n'avait jamais l'impression que c'était suffisant, et qu'il contribuait réellement à son bonheur. L'été venait à toucher à sa fin, et le contrat qui était le leur venait à faire que Perséphone devait rentrer chez eux, dans ses Enfers lugubres, ou la lumière du soleil ne perçait jamais. Alors, lui avait donné rendez-vous dans les jardins qui bordaient son palais. Rien ne poussait ici, rien qui ne ressemble véritablement à ce qu'on pouvait trouver à la surface. Mais il y avait travaillé dur, de longues heures durant, quand le sommeil ne parvenait pas à le trouver et il avait essayé de faire de son mieux, pour que ce jardin aux allures fantomatiques se transforme. Les fleurs n'étaient pas des pétales douces et soyeuses, il ne pouvait faire partir l'odeur de souffre qui semblait régner continuellement ici, mais il avait recréé un semblant de végétation, tenter un havre de paix pour elle, avec de multiples pierres précieuses aux couleurs et à la pureté exceptionnelles qui permettaient de faire flamboyer les lieux d'une nouvelle lumière.

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Aleksandros Diamandis
Aleksandros Diamandis
Mortel
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Mortel

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MessageSujet: Re: Milles excuses ne suffiraient pas.   Milles excuses ne suffiraient pas. EmptyDim 30 Oct - 23:01


Nos jours n’avaient pas toujours été heureux. Loin de là.

Les premiers temps de notre relation avaient été ombrageux comme un ciel déchiré par la tempête.

Hadès m’avait égoïstement arrachée à tout ce que j’aimais, à la terre et à la lumière. Et à ma mère. Ma pauvre mère et sa propre sœur, qui m’avait pleurée jour après jour, qui avait asséché la Terre et affamé les mortels pour qu’on me rende à elle. En vain, car le Dieu des Enfers était un être dur et inflexible. Il m’avait confinée dans son royaume de ténèbres, sous la garde d’une entité tricéphale qui me terrifiait, et m’avait trompée pour m’y faire demeurer six mois dans l’année. Six malheureux grains de grenade était tout ce qu’il lui avait fallu pour m’enchaîner à lui pour une éternité que j’avais entrevu en désespérant. Je le haïssais, jadis, il n’aurait pu en être autrement. Il m’avait blessée d’une manière qui ne laissait pas de place au pardon. Mais il n’en était pas moins mon époux.

Avec le temps, j’avais appris à me faire à sa présence. Il se faisait fort d’essayer de rendre mon séjour agréable, et je m’efforçai de le décevoir. Dans toute ma fierté froissée. Mais ses attentions m’avaient, plus d’une fois touchée en plein cœur car l’affection qu’il me portait, je le savais, était sincère. Non, elle était absolue. Il n’y avait plus eu de place pour personne d’autre que moi dans son cœur et j’en concevais une certaine forme de satisfaction que je méprisais. J’avais eu mal à l’admettre, mais chaque départ pour la surface érodait un peu plus la gangue de givre dont je m’étais parée. Je me surprenais parfois à penser à lui lorsque je faisais naître le printemps en des terres mortelles. Je me surprenais à songer que j’aurais aimé qu’il soit là, lui aussi, et lui montrer un peu de ce monde auquel il m’avait prise. Pour le faire souffrir ? Peut-être. Mais aussi pour l’avoir à mes côtés.

Sauf que ça, je n’étais pas encore capable de le voir.

Pour la première fois, pourtant, je ne pleurais pas de quitter Hécate à l’orée du Royaume des morts.

Charon fendait alors de sa barque les eaux noires d’encre du Styx et, silencieusement, je me tenais à la proue et scrutai l’horizon, ligne noire qui s’étirait à l’infini. Pas d’obole pour moi, pour ce que j’étais Reine en ces terres... Ces terres jadis étrangères, détestables. Et si désespérément stériles. Je commençais seulement à en discerner les qualités, les reliefs si particuliers qui dessinaient les paysages chtoniens, lesquels méritaient une considération que je n’étais pas encore disposée à leur offrir. Je ne considérais toujours pas qu’il s’agissait de mon foyer, comme je l’aurais dû le faire. Mais je commençais à remarquer que même la silhouette monstrueuse de Cerbère ne m’inspirait plus tant d’effroi et que mes larmes, elles, s’étaient finalement taries.

Drapée dans une cape couleur de nuit, je posai pied sur la terre noire de Enfers et les morts qui nageaient dans les eaux glaciales du Styx tendirent leurs mains vers moi. Dans les premiers temps, j’avais craint leur toucher funeste car je les pensais néfastes pour tout ce qui vivait, moi comprise. Avec le temps, j’avais appris à discerner les suppliques dans leurs murmures et leurs voix d’outre-tombe qui m’appelaient à eux, qui me suppliaient de leur accorder ma bénédiction. J’avais alors compris que j’étais pour eux une lumière dans les ténèbres infinies de l’après-vie. J’étais leur guide, leur Reine.

Et cela avait changé beaucoup de choses.

La silhouette du palais chtonien se découpait dans les ténèbres. Il était à son image : sombre, froid, austère... Et impressionnant aussi, à sa manière. Je devais en convenir. Il inspirait le respect d’une fonction dont personne ne voulait, mais que Hadès remplissait avec un dévouement que je lui admirais. Mon arrivée avait contribué à le rendre plus confortable, mais il n’en restait pas moins une structure sinueuse qui se dressait au milieu du brumeux pré de l’Asphodèle où rien n’évoluait sinon les ombres grises des morts que nous gouvernions ensemble.

Hadès m’avait donné rendez-vous dans ses jardins... Qui n’avaient vraiment de jardins que le nom, comme s’ils avaient été nommés pour moquer leur apparence désolée. Je ne m’y aventurai plus depuis que j’avais essayé de les fleurir, en vain, car il y avait quelque chose de vil et de sulfureux dans ces terres, qui empêchait la vie de s’y épanouir. Je n’aimais pas m’y rendre mais je m’y efforçai, puisque c’était là le souhait de mon époux... Je l’y trouvai effectivement, au milieu d’un décor que je ne pus reconnaître et qui me coupa le souffle ; Des fleurs faites de pierreries multicolores qui luisaient sous les lumières froides des Enfers, des arbres à l’écorce précieuse qui projetaient des ombres chatoyantes sur mon chemin et des plantes effilées comme des lames qui ployaient sous mon pas et ne blessaient pas mes chairs. De toute mon existence, je n’avais rien vu d’aussi beau.

Je ne devais plus jamais revoir quelque chose d’aussi bon.

« Hadès, fis-je dans un souffle, subjuguée, est-ce toi qui as fait tout cela ? »

Anthea Diamandis
Anthea Diamandis
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Caractère : Douce, jalouse, aimante, orgueilleuse, juste, mélancolique, loyale, inflexible, empathique, capricieuse, protectrice, vindicative.
J'évolue à : Paris
Pouvoirs et faiblesses : POUVOIRS : Toucher fertile (actif), Mère des morts (actif), Flétrissement (actif), Règne végétal (non-actif), Totipotence (non-actif) // FAIBLESSES : Cycle de la nature & essence naturelle & dérèglement saisonnier & lignée divine.
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