FB - Assis-toi faut qu'on s'parle...

Tell me now so I know

Somewhere back in time.I left a part of me I wanna see if you can try to bring it back to me

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C'est comme si le destin les forçait à se parler, alors qu'elle était juste sur le point de partir pour reporter l'échéance de cette discussion dont elle appréhendait les aboutissements c'est à ce moment là qu'il ouvre la porte et qu'ils tombent nez à nez. Ceridwen le regarde, sans mot dire. Ca fait bien dix minutes qu'elle pèse le pour et le contre, plantée devant sa porte. Mais ill l'invite à entrer et elle hésite encore une seconde avant d'entamer le pas de manière assez instinctive. Devant lui elle passe, là où avant elle l'aurait juste poussé à l'intérieur pour se jeter au bord de ses lèvres. C'est d'un froid glacial, la tension est insupportable. Alors le mieux est effectivement de parler ce jour. Il lui avait déjà fait part de ses sentiments, mettant fin à leur relation alors que pendant de longs siècles ils se sont couru après, elle s'était amusée à le faire languir, se faire désirer et il avait fait de même. Sur le coup elle n'avait pas eu de réelle réaction, lui demandant simplement de partir et elle avait alors mis de la distance entre eux pour accuser le coup.

Elle rentre, simplement, ne prend pas place, ne prend pas ses aises, elle reste debout. Esus lui propose à boire, sa fierté lui aurait dit de se foutre son verre là où elle pense mais elle acquiesce et accepte le verre qu'il lui propose. Tandis que son regard gris lunaire se pose sur lui, il prépare les verres. Elle détaille sa silhouette de guerrier, de brave guerrier qui ploie le genou à la première paire de sein qu'il croise. Des comme lui elle en a connu, plein, elle pensait qu'il serait différent, elle pensait que cette attraction était réciproque. Quelle allure, quelle fière allure...Et pourtant elle ne peut pas s'empêcher de le désirer avec la même force. La porte d'entrée rentre dans son champ de vision, elle peut y mettre fin, il suffit de quelques pas de regrets et faire marche arrière pour retourner dans son cocon de tristesse et de mélancolie. Mais la voix d'Esus la ramène à l'ordre, il devine qu'elle est là pour discuter, annonce qu'il ne se déroberait pas. Un rire ironique passe les lèvres de la Lune, entre ses doigts elle prend le verre de whiskey et le porte d'emblée à ses lèvres afin de s'en descendre une brulante gorgée. La gorgée qui lui permet de dénouer les mots restés en travers.

« Bien sûr que tu ne vas pas te dérober, tu es un brave guerrier tu ne recules devant aucun obstacle, Esus. » Pas même l'épreuve de la chair.

Elle ne comprend pas sa décision, elle aimerait des explications. Est ce qu'elle n'est pas assez pour lui ? A t-il simplement considéré qu'elle n'était qu'éphémère ? Un trophée ? Tant de questions qui manque de réponses, mais elle souffre de penser qu'elle n'a pas tant de valeur que ça à ses yeux alors qu'elle avait cru qu'il y avait quelque chose de spécial entre eux. Ceridwen croise les bras sur sa poitrine, signe d'inconfort, de nervosité et glisse ses mèches blond polaire derrière une oreille, dégage son visage.

Par où commencer?

« Je n'étais pas prête à écouter tes arguments la dernière fois. » Il lui a fait mal, a un moment où elle avait besoin qu'il soit là plutôt qu'il mette de la distance. Et elle a encore en images qui la hantent jusque dans ses rêves, ces instants d'ivresse et de tendresse, les rires et les chamailleries. Détruites avec quelques mots prononcés seulement.

« Je suis d'accord sur le fait qu'on s'était dit qu'on essayait, et je ne suis pas assez humaine pour crier au scandale, je suis ici parce que tes mots n'ont pas été en accord avec tes actes dernièrement. » Mais elle avait cru penser et voir qu'entre eux ça se passait bien, qu'il y avait une certaine harmonie et une franchise qui visiblement était bien plus fragile qu'elle ne l'avait pensé. « Ca a été très expéditif et donc j'ai du mal à comprendre ce que je suis pour toi. » Son regard enfoncé dans le sien, elle attend des explications claires et franches, s'il a une once de respect pour elle il a tout intérêt à le faire. Ceridwen n'est pas la plus intolérante, mais quand cela ne fait pas sens pour elle, elle refuse tout simplement ce qu'il en est. Son cœur tambourine, la concernant ce qu'elle ressent pour lui n'a pas disparu, il y a cette indéniable attraction, celle qui a toujours été, celle qui a animé leur relation au fil des millénaires. Mais elle ne se laissera pas berner par les obscènes frissons qu'il sait lui procurer rien qu'en posant son regard sur elle.

Tell me now so I know

Somewhere back in time.I left a part of me I wanna see if you can try to bring it back to me

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Ce n'est peut être qu'une impression, ou alors elles sont fondées, mais elle perçoit une certaine tension dans le corps d'Esus, comme s'il se tenait raide pour recevoir ses coups. Il sait qu'il l'a blessée, elle voit bien qu'une part de lui regrette la manière dont ça s'est passé entre eux alors que ça  se passait plutôt bien. Elle n'a rien vu venir, a tiré ses conclusions et la scène de ménage peut se poursuivre de la façon la plus clichée qu'il soit. Mais Ceridwen n'est pas ce genre de personne, la Lune a bien des visages et une capacité d'esprit large. Elle lui pose la question qui la chafouine, lui fait part de ce qu'elle a ressenti et il ne se délfie effectivement pas, lui parle avec la plus grande franchise possible.

Ceridwen l'écoute alors avec grande attention, se demande si cette conversation ira dans le mal ou dans le sens espéré. Tout dépend de sa réponse, de ce qu'il exprime, mais une chose qu'elle n'a jamais pu lui reprocher c'est de parler franchement. Et ce qu'elle avait cru être manque de respect avait été acte de maturité en un certain sens, ne voulant pas qu'elle subisse les dommages collatéraux de ses doutes et de ses désirs charnels. Elle grimace, n'a pas voulu l'enfermer, l'empêcher de s'exprimer en lui proposant de l'exclusif, l'idée leur était venue et elle avait pensé qu'ils pourraient s'épanouir de cette façon, mais s'il se sentait comme tel alors ça n'aurait pas pu marcher. Le but de toute manière, avait été d'essayer, ne pouvant plus nier l'attachement qu'elle avait pour lui qui surpassait tout ce qu'elle pouvait éprouver pour les autres. Et pour cet attachement elle n'aurait jamais voulu qu'il se sente prisonnier. Il le confirme aussi, ce qu'il y a entre eux est unique, juste que la forme ne s'adaptait pas à leur épanouissement personnel. Ceridwen lui serait restée exclusive s'il le lui avait demandé, mais s'il préfère autre chose pour eux, cela aurait aussi été envisageable, ils sont là pour en discuter. Elle l'avait juste pris comme une volonté de sa part de couper tout lien spécifique avec elle, alors qu'elle sait maintenant que ce n'était pas le cas. La conduite avait été maladroite, et elle se rend compte qu'ils auraient très bien pu faire autrement au lieu de créer ce froid entre eux.

Bras croisés, tandis qu'elle l'observe, Ceridwen lache un petit rire amusé, soulagée de voir que ce n'est pas ce qu'ils ressentent l'un pour l'autre le problème ni un manque de respect de sa part à son égard. Le plus rustre oui, elle le reconnaît dans cette réaction, c'est pourtant un trait de caractère qu'elle aime particulièrement chez lui et qui lui fait son charme. La blonde se rapproche de lui tout en élevant la voix :

« Tu connais mon ouverture d'esprit Esus...Pourquoi ne m'as tu simplement pas invitée ?Pourquoi ne m'as tu pas raconté ces envies là ? Tu penses que je t'aurais blâmé ?» Elle termine presque dans un murmure, se trouvant alors tout près de lui. Son regard trouve le sien, le transperce de ce qui les lie, l'orage dans le fond des yeux. Ce qu'elle ressent pour lui, cette attraction n'a pas faibli malgré cette soudaine distance entre eux et sait que ce n'est pas une chose dont elle pourra faire l'impasse ; la frustration qu'elle ressent en est la cause, sinon elle lui aurait juste dit d'aller se faire foutre et serait passé a autre chose. Elle hausse alors les sourcils et étire un fin sourire au coin de ses lèvres.

« Ca nous aurait évité les tensions de ces derniers jours. » N'est ce pas... Mais comme il l'a si bien dit, il n'est pas forcément le plus délicat et elle comprend sa démarche, il a pris la décision avec précipitation, sans lui laisser possibilité de voir s'il n'y avait pas d'autres solutions. Une fin très soudaine et presque vécu comme brutale pour Ceridwen qui sur le coup n'a pas compris le fond du problème. Elle ne lui en veut pas, ne lui fait pas la morale mais lui évoque d'autres alternatives qui auraient pu mener a quelque chose de plus serein et de plus plaisant pour lui, tout comme pour elle. « Il y a tout un tas de façons d'être en couple, nous en avons évoqué qu'une certes, mais je n'étais pas fermée aux autres. » Elle rajoute, évoque la possibilité qu'ils soient un couple libre, qu'officiellement ils soient ensemble mais qu'ils puissent chacun de leur côté exprimer leurs envies physiques de bien des façons qu'ils soient ensemble ou pas, qu'ils soient dans la confidence ou pas. « Je tiens trop à toi pour te laisser te sentir enfermé et frustré. » Elle termine, n'a pas détourné son regard du sien, se demande ce qu'il pense de ça, si lui ça lui conviendrait ou s'il abandonne tout.

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Un rire étouffé s'élève quand il lui avoue ne pas y avoir pensé. Et cela ne l'étonne pas vraiment mais est aussi tout à fait compréhensible. Le modèle du couple a toujours été exclusif, alors que cela fait des milliers d'années qu'on sait qu'il n'existe pas qu'un seul modèle. C'est de ça qu'ils avaient parlé, et elle pensait que cela le motiverait, si ça ne marche pas autant ne rien forcer, son but n'est pas de le rendre malheureux, elle en souffrirait aussi si c'était le cas. Au moins elle le lui rappelle, sans pour autant lui révéler ce qu'elle aurait envie de vivre pour eux deux et comment maintenant elle désire leur avenir ensemble. Il reprend ainsi ce sujet de l'idée de couple non exclusif, soulignant tout ce que cela impliquerait, lui demande si elle serait prête à l'accepter ou non. Bien qu'elle tienne à lui d'une façon toute particulière et unique, elle n'a jamais envisagé de ne pas accepter cela, elle est une déesse âgée de plusieurs milliers d'années, a gagné un certain recul avec les expériences. Il veut être certain qu'elle a conscience de cela et c'est tout à fait normal, tout doit être mis à plat avant de prendre une décision qui changerait leur quotidien.

Esus se rapproche alors, réduisant drastiquement la distance entre eux, elle ne bouge pas, comme si cette conversation se devait de se faire dans l'espace de leur intimité, les yeux dans les yeux et sans possibilité de se dérober. Ceridwen perçoit son parfum hypnotique, il sait lui faire tourner la tête comme personne d'autre. Il lui présente ses excuses, pour ne pas avoir pensé à la concerter et pour leur avenir décide que la décision doit se faire à deux et que l'un et l'autre n'ont pas à souffrir d'appréhensions. Elle le laisse coller son front au sien, apprécie ce contact de nouveau retrouvé. Alors il ajoute ce que lui souhaite pour elle, qu'elle soit libre de faire ce qu'elle veut, lui être exclusive ou non, et pour le moment elle ne s'est pas posé la question mais se doute que si cela va dans un sens, il ira dans l'autre. Elle ne se forcera pas à faire quoi que ce soit, mais il a raison de préciser ce point là. En relevant légèrement la tête son nez frôle le sien, ayant imité le désir de l'embrasser sans le faire. C'est à elle maintenant de parler, de dire ce qu'elle souhaite pour la suite. Le proposer et le faire sont deux choses différentes, elle en a bien conscience.

« Je te veux toi, avec tes besoins d'aller voir ailleurs, avec ton envie d'être aussi avec moi, avec ton manque de délicatesse et tes mots sages. » Elle l'accepte bien sûr, si elle tient à lui elle respectera ses ressentis avec pleine conscience de ce que cela peut impliquer, n'ayant jamais ressenti nul jalousie au cours de sa vie et n'a pas l'impression d'un jour en ressentir. En se hissant légèrement sur la pointe des pieds elle lui vole un baiser furtif, pressant ses lèvres contre les siennes avant de retrouver son front collé au sien et soupire profondément. Une main sur l'épaule, elle l'incite à reculer jusqu'à ce que le bord de son divan ne l'oblige à se vautrer dedans. Elle reste debout face à lui et l'observe d'un regard enflammé qu'il lui connait bien, garde pourtant un certain contrôle. Elle n'en a pas fini avec lui et sera en revanche intransigeante sur un dernier point. Si ils veulent que ça marche, la communication sera la clef de tout.

« Une chose que je refuse, et pour ça je ne te laisse pas le choix. » Elle avertit, feint l'autorité,  mais puisqu'ils sont là pour en parler alors elle le dira librement. Mais d'abord elle prend ses aises aussi, vient s'installer sur ses genoux, a califourchon et face à lui, au plus proche de son corps dans un besoin de sceller ce pacte. Elle sent son échine frissonnante de le retrouver ainsi près de lui, de retrouver ce qu'ils ont toujours connu. L'attachement pour lui de son côté est resté intact, elle n'aurait pas voulu que cela s'arrête et ne désire pas que cela cesse de cette manière. « C'est que tu remettes ainsi de la distance entre nous sans venir me parler d'abord. » Elle ne souffrira pas de le savoir dans les bras d'autres personnes, mais elle souffrira qu'on lui cache des choses ou que la situation se perde sans qu'elle n'ait une chance de comprendre ce qu'il en est. Ses doigts emprisonnent sa mâchoire, pour relever son visage vers elle, tandis qu'elle lui offre un sourire « Pour le reste, je l'accepte avec pleine conscience. »

Tell me now so I know

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Il semble comprendre et accepter ce qu'elle exige de lui, n'a rien contre le fait d'être en couple libre mais a tout de même besoin de certaines structures sans quoi elle ne pourrait pas se sentir en confiance. Transparence, communication, aussitôt qu'il prononce ces mots elle sait qu'il a compris. Ceridwen lui sourit, relachant son menton, alors ils sont d'accord et tout peut continuer. Il ne perd pas le nord, et en même temps voilà bien plusieurs jours qu'ils ne se sont pas vus ni laissé libre cours à leurs envies à cause de cela. Elle a tout autant envie de lui, comme toujours lorsqu'ils se retrouovent après un long moment, mais l'impression de l'avoir perdu et finalement non rend tout ça plus grisant encore. « Hm ? » Elle répond contre ses lèvres, puis lache un petit rire quand il claque ses cuisses et vient malaxer ses fesses. Une partie de son corps qu'elle sait qu'il apprécie, tout comme elle a ses petits coins préférés qu'elle aime particulièrement titiller. Sa robe lui permet d'avoir un accès plus rapide à sa peau et ses mains caressant ses cuisses lui provoquent un long et agréable frisson.