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 Mirage, Falafels, et Jacques. [PV Virgile]

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MessageSujet: Mirage, Falafels, et Jacques. [PV Virgile]   Mirage, Falafels, et Jacques. [PV Virgile] EmptyMar 9 Aoû - 23:36

16 Mars 2021 – Début de soirée

Erik se trouvait sur les Quais de Seine, sur la portion proche du quartier de Notre-Dame. Paradoxalement, là où le lieu était habituellement considéré comme joyeux, festif pour de nombreux parisiens, surtout depuis la piétonisation de ces fameux quais, pour Erik il signifiait … Une tout autre chose.

Notre-Dame, La Grande Dame de Paris comme on l’appelait, était un haut-lieu de religion, un temple voué à l’Unique qui avait pignon sur rues, où se retrouvait chaque jour des milliers de fidèles. Erik n’était bien évidemment pas trop de ceux-là. Bien au contraire, le jeune Christensen était même aux antipodes de toutes ces personnes qu’il croisait, émerveillé devant l’architecture de cette cathédrale.

Là où des touristes étaient émerveillés par les sculptures de gargouilles, et des différents saints au service de l’Unique qui embellissaient l’extérieur du monument … Erik se sentait toisé, et presque menacé par ce grand monument de Paris.

Quant à son intérieur … Erik ne l’avait jamais vu, et il était absolument hors de question qu’il rentre à l’intérieur. Ses parents avaient toujours fait son éducation de façon anti-religieuse, en esquivant scrupuleusement tous les bâtiments et autres insignes religieux dans les différentes villes d’Europe qu’ils avaient pu visiter … Et spécialement depuis les événements qui avaient conduit à la mort de sa femme, le garde du corps ne tenait absolument pas à rentrer au sein d’une telle édifice. Alisea le lui avait déconseillé d’emmener sa fille, chose qu’il ne comptait pas faire de toute façon, mais il avait également pris cet avertissement pour lui : mieux valait être prudent dans ce genre de situations, du moins tant que le mystère ne serait pas résolu.

Mais alors, quelqu’un d’avisé aurait certainement pu demander ce qu’Erik faisait au sein du quartier de Saint-Michel, alors qu’il n’était pas spécialement rassuré par les alentours, surtout à une heure où il était censé travailler auprès de Midnight, ou bien s’occuper de sa fille Flora ?

Eh bien, tout simplement car le garde du corps franco-norvégien avait eu droit à quelques heures de congés à son travail, privilège de sa patronne qui lui donna quelques moments où il pouvait s’absenter pour s’occuper de sa famille, ou de ses choses personnelles. Bien évidemment il restait joignable par son téléphone en tout instant, surtout si une urgence (ou un caprice de star) apparaissait en ces heures où son employeur était très active, mais a priori il était tranquille, au moins pour une partie de la soirée.

Alors de cet instant de tranquillité, Erik en profita pour retrouver son cher acolyte de presque-toujours, Virgile Hobbes. Il avait confié Flora au soin d’une baby-sitter étudiante que le franco-norvégien rémunérait grassement, et s’était échappé le temps d’une soirée pour aller manger avec son vieil ami. Le plan était simple et ressemblait en tout point à une soirée classique d’étudiants : prendre un falafel, le déguster sur les quais, et parler de tout et de rien.

En l’occurrence « tout et rien » était ici à comprendre par le fait que les deux hommes voulaient discuter notamment du Fichier Mirage, un projet de surveillance massive pour la cellule des déicides de Paris, qui leur tenait à cœur à tous les deux …

Cependant, le franco-norvégien doutait un peu du fait qu’ils allaient réellement pouvoir en parler ce soir-là. Pourquoi donc ? Car sur la place de l’hôtel de ville, situé à deux pas de Notre-Dame, se déroulait un concert gratuit. Cela engendrait beaucoup de passage et le quartier était anormalement peuplé.

Alors à moins que Virgile eût une idée derrière la tête, cela semblait bizarre aux yeux d’Erik qu’il tienne tant que cela à évoquer ce sujet en prenant le risque d’être potentiellement entendu par tant de gens. Peut-être n’était-il pas au courant que le concert avait lieu tout simplement.

Erik tendit l’oreille, alors que des passants passaient près de lui

« Trop bien ! J’ai trop hâte du concert de Jacques ! J’espère qu’il va jouer « Dans la Radio ! » »

Erik manqua de pouffer de rire, alors qu’il marchait tranquillement, attendant son ami. Jacques ? C’était vraiment son pseudonyme, à l’artiste qui allait donner un concert ? Étrangement cela faisait rire Erik. Il fallait avouer que simplement « Jacques » ce n’était pas commun … Et pas très connu non plus.

Ce qui expliqua peut-être pourquoi Virgile n’était pas du tout au courant de ce qui se passait ici. Mais qu’importe. Le jeune Christensen dégaina son téléphone, et écrit à son frère de cœur :

« Tu arrives bientôt ? J’espère que tu aimes bien Jacques d’ailleurs ! Il y a foule sur les quais, les gens sont venus voir son concert gratuit. Tu te rends compte, on va avoir droit à un concert de Jacques ce soir ! Si c’est pas exceptionnel ça, comme programme de soirée ! »

Erik sourit, en appuyant sur la touche « Envoyer ». Il espérait que Virgile allait comprendre le trait d’humour.

Erik Christensen
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MessageSujet: Re: Mirage, Falafels, et Jacques. [PV Virgile]   Mirage, Falafels, et Jacques. [PV Virgile] EmptySam 13 Aoû - 21:36

Au lieu de défenestrer Frollo, Quasimodo aurait dû l’enfermer dans la sacristie et foutre le feu à Notre-Dame. Il aurait suffi d’une nuit : le bossu allume une mèche dans la charpente, les flammes rongent la flèche, s’étendent aux toitures ; le toit s’écroule, la nef avec lui, les travées sautent une à une, les vitraux implosent et les symboles de l’Unique s’évaporent dans la fumée. L’archidiacre meurt à la romantique, dévoré par sa propre passion, l’imagerie du feu comme celui dans son cœur qui brûle pour Esmeralda et qu'il n'a pas pu éteindre, comme celui des Enfers qui le dévore pour avoir péché. Dans le crépitement de l’incendie, le Paris de Hugo aurait assisté à l’effondrement de la Foi face à la vengeance. A terme, nos instincts se révèlent toujours plus tangibles que les croyances. Plus forts que les prières que personne n’écoute. Une fin grandiose, celle où l’Homme l’emporte à la fin.

Quasimodo aurait fait un excellent déicide et Notre-Dame de Paris un superbe manifeste pour la cause. Mais Hugo a préféré défenestrer Frollo. Et aujourd’hui, trente mille personnes viennent chaque jour admirer la cathédrale, prendre des photos, y déposer des prières silencieuses. C’est à se demander si Victor n’était pas une foutue créature, l’ange Gabriel, Jeanne d’Arc, Lazare, je ne sais qui encore, il aurait mieux fallu confier l’écriture aux Moires pour qu’elles fassent en sorte que l’Occident monothéiste s’écroule, et certainement qu’on aurait construit un immeuble haussmannien sur la cathédrale. Certainement que je trouverais le cadre cool, j’y aurais peut-être mes clés, je fumerais sur un balcon traversant qui donnerait sur la Seine. Mais Frollo est mort de chute. Et Notre-Dame a amassé des millions d'euros désintéressés du monde entier lorsqu'elle a brûlé par accident, l'an dernier.

Je suis assis sur un banc en retrait. Ma cigarette me brûle le bout des doigts. Il est dix-neuf heures et je suis en avance d’une heure pour retrouver Erik. Non pas pour une raison particulière, seulement en suivant un instinct quelconque ; le ciel tire un peu la tronche, les nuages stagnent et j’éprouve un bon plaisir à me balader au cœur de cet entre-deux climatique. Du débarras à Levallois-Perret jusqu’au parvis de Notre-Dame, j’ai fait plus de dix mille pas, croisé des centaines de types ; des hordes par vagues qui se brisent lorsqu’il s’agit de contourner le boiteux. Paris est toujours traversée de ces roulis d’humains pressés, toujours murés dans le silence, toujours la tête dressée. Pourtant, rien de comparable à ce que j’ai vu en arrivant dans le 1er ; la marée épidermique est haute, elle piétine, on ne s’attarde sur aucun visage et chaque mot prononcé se mêle à la tempête des parlottes entremêlées. Paris est en fête : Jacques donne un concert. Son visage est placardé un peu partout sur des affichettes orangées sur lesquelles il est figé dans la béatitude. Un texte en surimpression marque Jacques – LIMPORTANCEDUVIDE en concert gratuit by Fnac. J’ai saisi mon téléphone et directement branché mes écouteurs ; LIMPORTANCEDUVIDE s’est lancé à fond dans mes oreilles.

Je me suis faufilé à coups de canne et d’épaule jusqu’à ce banc, incapable de me détacher de mon sourire. C’est parfait, que j’ai martelé tout du long des morceaux. La production est fraîche, carrée, on peut même dire qu’elle brille par son éclectisme. Au-delà de ces considérations techniques, le coup de maître réside dans le titre de cet album : le vide. Quoi de mieux qu’une foule compacte pour comprendre l’importance du vide ? Quoi de mieux qu’une foule tournée vers Jacques pour se fondre dans la masse, discuter sans se limiter aux chuchotements, paraître comme ce que nous semblons être — le beau blond baraqué et le boiteux à l’œil vif, en train de zoner sur les quais de Seine ? C’est ainsi qu’on tisse le Mirage qui nous recouvre. Le Mirage qui engloutira nos cibles. Et qu’on peut parler déicide.

Mon téléphone vibre.

« Tu arrives bientôt ? J’espère que tu aimes bien Jacques d’ailleurs ! Il y a foule sur les quais, les gens sont venus voir son concert gratuit. Tu te rends compte, on va avoir droit à un concert de Jacques ce soir ! Si c’est pas exceptionnel ça, comme programme de soirée ! »

Erik est en +33 mais je n’ai plus de mal à reconnaître son sarcasme ; peut-être lui parlerais-je de l’album de Jacques ce soir, avant qu’il ne parte récupérer la petite Flora. Il n’a, en tout cas, pas menti : les quais sont noirs de monde. Nous y avons nos habitudes, notre spot dédié près de la portion de Notre-Dame, pas loin d’une baraque à falafels que je crois ne jamais avoir vue fermée depuis qu’on s’est calé ici pour la première fois. Lorsque je m’approche, le chef me hèle d’un franc Le Sorbonnard ! et me serre franchement la main, c’est moi qui suis de corvée snacking ce soir ; je lui demande comment va sa fille depuis l’opération des dents de sagesse, il me répond qu’elle a bien supporté mais qu’il fallait la voir avec ses joues gonflées, un cochon d’Inde à taille humaine ; je le suis dans son rire puis m’allume une cigarette pendant qu’il renchérit que sa gamine est merveilleuse. Il garnit les pains pitas de crudités et d’une louche de sauce au yaourt — il me demande d’ailleurs si Erik prend toujours celle au piment d’Espelette. Le mien ne bouge pas depuis que j’ai trouvé la combinaison parfaite : la sauce yaourt-menthe-citron souligne parfaitement les échalotes et relève les notes âpres des falafels. Bref, notre dîner est prêt au terme d’un quart d’heure, je règle la note et me dirige vers les quais.

A l’heure où j’arrive à notre endroit, les échos du concert électrisent la brise nocturne de mars. Erik est là, tout en direction de la place de la Mairie où Jacques clame ses premiers mots. J’observe mon ami en souriant et tape la canne contre les pavés. Il ne sursaute pas, stoïque comme l’ancien policier qu’il est. Je lui envoie son falafel ; il l’attrape d’une main. Je m’assois au bord de la Seine, les jambes qui pendent dans le vide.

« Mirage, falafels et Jacques. Est-ce que ce ne serait pas les signes avant-coureurs d’une soirée légendaire, mon frère ? »

Virgile Hobbes
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MessageSujet: Re: Mirage, Falafels, et Jacques. [PV Virgile]   Mirage, Falafels, et Jacques. [PV Virgile] EmptyJeu 18 Aoû - 9:53

Jacques, Jacques, Jacques …

Au fur et à mesure qu’Erik attendait, il entendait les échos du concert au loin, et des premières notes de ce que le jeune franco-norvégien imagina comme ses plus gros hits/ … Mais pour être sincère, il n’avait jamais rien écouté de lui, alors il se contenta de bouger la tête, un peu machinalement, en ne comprenant pas vraiment ce qui se passait, ni même si le titre qu’il jouait était particulièrement connu où si c’était un morceau que seuls les vrais fans inconditionnels de Jacques connaissaient.

Mais bon, de toute façon Erik était suffisamment loin de la Place de la Mairie, là, sur les quais proches de Notre-Dame, pour qu’une quelconque personne ne le juge. Le jeune Christensen regarda sa montre connectée : Jacques venait de commencer à jouer, et Virgile ne devait plus trop tarder, avec ces divins falafels du quartier de Notre-Dame qui pouvaient revigorer un homme même après qu’il eut vidé l’intégralité d’un bar de Saint-Michel de sa bière. Il avait consommé son quart d’heure de princesse, ou du moins le quart d’heure dédié à la préparation de leur nourriture, ici.

Et comme prévu, quelques secondes encore et alors qu’il entendait des mots s’échapper du concert, son oreille affutée de policier entendit le bruit singulier d’une canne qui battait le pavé, qu’Erik avait identifié depuis longtemps déjà. Oh certes, il est vrai que Virgile aurait pu inventé un tas de formules comme : « Eeeeeeh salut mec ! », « Hééééééé Erik, ça fait longtemps mon reuf ! » ou encore « Wesh la zone », comme disait les jeunes de la génération Z qui passaient le temps sur leur réseau social « Toktok » ou quelque chose comme ça … Mais toute phrase était remplacée par ce petit bruit de canne, qui voulait dire « Eh, je suis là ! ».

Erik sourit, se tournant vers son ami, qu’on aurait presque cru comme un ami de toujours. Bien qu’ils se connaissaient depuis bien moins longtemps que certains des amis du jeune Christensen, ils partageaient entre eux quelque chose de fort, non seulement une amitié fortr qui s’était créé dans leurs jeunes années à la fac, mais aussi quelque chose de plus secret encore. Virgile et Erik faisaient partie des déicides, et ensemble, ils avaient juré de renvoyer au ciel tous les divins de ce monde.

Le franco-norvégien fit un sourire à son grand ami, et attrapa son sac contenant le précieux sésame de nourriture que le boiteux lui lança. Erik l’ouvrit, l’inspectant brièvement : sauce yaourt piment d’Espelette, comme il l’aimait. Virgile n’oubliait pas ce genre de choses. Celui-ci d’ailleurs n’avait pas attendu son compagnon pour s’assoeir au bord de la Seine, jambes pendant dans le vide.

« Mirage, falafels et Jacques. Est-ce que ce ne serait pas les signes avant-coureurs d’une soirée légendaire, mon frère ? »

Erik rigola un brin, avant de s’asseoir à son tour aux côtés de son ami, lui donnant la coutumière accolade en passant un bras par-dessus son épaule pour le saluer. Après un instant, il se retira et fit à son ami :

« Oh que oui ! Une soirée comme on en a plus fait, tous les deux ! »

Effectivement, ce qu’ils allaient se dire ce soir allait faire avancer leur projet à tous les deux. Mais surtout, ils se retrouvaient, et allaient probablement rire, discuter de tout et rien, et se balader au hasard sur les quais comme ils en avaient l’habitude. Erik pointa Notre-Dame avant de faire, à voix basse :

« Tu penses vraiment que c’est un accident, toi ? Pas que ça ne me fasse pas plaisir hein, mais c’est quand même bizarre que le plus gros fief de l’Unique en France crame comme cela sans qu’on en sache rien, y compris nous … »

Par nous, il voulait évidemment entendre Virgile et lui-même, mais surtout, le groupuscule qu’il y avait derrière eux. Les déicides parisiens, dirigé par son frère aîné Johan, savaient tout sur tout de ce qui se passait dans cette ville. Alors quand quelque chose arrivait comme cela … Un accident … Erik n’y croyait pas vraiment. Mais jusqu’à la preuve du contraire, cela devait être considéré comme tel.

Sans transition aucune, le jeune Christensen pris une feuille plié plusieurs fois en un petit morceau de papier dans sa poche, et le déplia lentement, avant de le tendre à Virgile. Il s’éclaircit la voix, avant de chanter à mi-voix en tendant la feuille à son ami :

« Baby i’m from Neeew Yooork, Concrete jungle where dreams are made of, there’s nothing you can’t do … »

Bon certes, Erik n’avait pas vraiment le timbre de voix d’Alicia Keys, ni son vibrato, mais il fallait avouer que sa voix grave accompagné de son accent norvégien prononcé donnait quelque chose en plus à ce classique de la chanteuse américaine. Il ria, avant d’expliquer le contenu de la feuille à son ami, toujours à mi-voix pour éviter les soupçons autour de lui :

« J’ai été au MET Gala à New-York avec Miss Richards. Sacré voyage, elle, ou les journalistes qui l’invitaient avaient mis les petits plats dans les grands. La soirée était un peu à l’image de tout ce monde faste du show-business et de la mode, mais j’ai quand même pu tiré deux trois choses de ce moment passé là-bas … J’imagine que tu sais quoi en faire. »

Si on le regardait plus attentivement, on pouvait voir sur le papier au centre « Midnight Richards », et tout autour d’elle des liens tirés au crayon de couleur reliant à plusieurs noms du show-business, présents à ce-dit gala. Il y avait plusieurs couleurs, pour plusieurs impressions qu’Erik avait : ami, ennemi, connaissance … En bref, le franco-norvégien avait tracé la majorité des discussions de la femme d’affaires qu’il soupçonnait d’être plus que cela, pour avancer un peu dans son enquête, et surtout dans la constitution de leur précieux fichier.

Erik ajouta l’air de rien :

« Il faudrait qu’on fasse la même chose avec Michel Drucker. Je suis sûr que la longévité de ce type cache quelque chose »

Avant de faire un petit sourire à son ami, l’air presque innocent sur cette blague de mauvais goût.

Erik Christensen
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MessageSujet: Re: Mirage, Falafels, et Jacques. [PV Virgile]   Mirage, Falafels, et Jacques. [PV Virgile] EmptyLun 29 Aoû - 15:10

Une bouchée, une deuxième. Sur ma langue, le falafel explose en un patchwork de saveurs, elles se complètent, elles s’équilibrent, c’est doux, rassurant, vertigineux. Il y a quelque chose de l’ordre du céleste dans le fait de manger un bon plat, Marcel Proust a très bien écrit dessus avec la madeleine. La nourriture est intrinsèquement liée au monde des idées, intrinsèquement liée aux perceptions qu’on bâtit depuis minot et j’aurais tendance à penser qu’il n’y a pas plus grande force que ça. Les romantiques — comme Erik — me diraient Mais Virgile, et l’amour ? ; je le répondrai quelque chose du genre Enfin Erik, tu vois bien que les relations humaines sont inconstantes, l’amour existe mais meurt forcément un jour, tu en sais pas mal toi Erik. Il y a eu de la blanquette de veau avant nous, des bulots à la persillade aussi, sans parler des spaghettis au pesto rosso. Il y en aura bien après notre mort de tout ça, Erik. Ce qu’on fait dans la cuisine est indélébile, il marque autant que l’amour mais il ne part jamais.

Il me suffit d’un thé marocain à la menthe et aux pignons pour me replonger dans les rues d’Aix-en-Provence. D’un fish’n’chips pour me transporter sur les quais de Brighton. Et lorsque je dévore ce falafel, il me ramène des années plus tôt, à cette soirée de fac où nous nous sommes assis pour la première fois ici avec Erik. Je ne traînais jamais avec les sportifs ; ça n’a jamais fait bon ménage avec les boiteux. Par hasard, j’ai suivi cette fille que j’aimais plutôt bien — Angèle je crois, elle avait de grandes lunettes et écrivait comme personne, je me demande ce qu’elle devient — à une soirée pas loin du Jardin des Plantes. On m’a présenté la soirée comme tel : un regroupement d’étudiants de tout Paris au même endroit. Je me rappelle avoir dit ok Angèle sans savoir qu’il s’agissait d’un genre de guet-apens des STAPSeux pour rencontrer les sorbonnardes, réputées pour être la crème de Paris.

Mon verre dans une main, la canne dans l’autre, je me suis planté dans un coin du grand appartement qui donnait sur la gare d’Austerlitz, sans personne à qui parler, ce n’était pas mon monde, c’était fleuri de grands gaillards, des espoirs du rugby, des fans du PSG, des types BCBG et il y avait moi avec mon polo à manches longues — oversize contre mon gré — et mes lunettes à grandes montures. Erik frimait à l’autre bout du salon et j’ai capté qu’il dégageait un truc, il suffisait qu’il aille sur le balcon pour que tout le monde le suive sans chipoter. Peut-être cette énergie intrinsèque aux gars qui savent qu’ils sont beaux, ils transpirent la confiance et en jouent et au premier abord, ça m’a insupporté. Je décide alors de partir sur les coups de minuit pour avoir le dernier métro, j’habitais dans un placard du Quartier Latin à l’époque, pas loin de chez Mme Zervas d’ailleurs maintenant que j’y pense. Au moment où je m’apprête à franchir la porte, les grands types hurlent BEER PONG et ça a fait tilt dans ma tête. Du fait de mon habileté au beer pong, je me suis donné la mission de rembarrer un maximum de grands cons. Un à un, je les enchaîne, ils boivent comme des trous ; Erik arrive alors. Il dit quelque chose qui me fait rire sincèrement, je lui rétorque une formule insolente, il rit à son tour. Il n’a pas la grande gueule de ses camarades, il parvient à prouver par sa précision, la balle plonge dans un, deux, trois, quatre gobelets, je finis par voir flou, mes lancers finissent à côté, Erik m’exécute en public, Hobbes est vaincu. Je retourne à mon coin de mur sauf qu’Erik vient passer un bras derrière mon épaule, il dit ça va champion ? Tu bois quelque chose ?. De là, ma mémoire se morcelle en flash, je me souviens d’avoir bu comme un trou, vomi, marché dans la nuit de Paris avec Erik jusqu’à la place de la Mairie, avoir commandé ces foutus falafels en bégayant et nous être assis jusqu’au lever du soleil là où nous sommes encore aujourd’hui, des années plus tard.

Jacques joue Porte s’ouvre, l’une des pistes que je préfère sur LIMPORTANCEDUVIDE. C’est une chanson joyeuse et courte, un genre de tube pensé pour être mémorable. Je le fredonne avec ce qu’il me reste de souvenirs de ma récente écoute, et Erik me regarde avec de grands yeux, l’air de dire Tu fais donc partie des cinq personnes qui connaissent Jacques et je souffle du nez. Il m’interroge alors : « Tu penses vraiment que c’est un accident, toi ? Pas que ça ne me fasse pas plaisir hein, mais c’est quand même bizarre que le plus gros fief de l’Unique en France crame comme cela sans qu’on en sache rien, y  compris nous … »

L’art des questions pertinentes, par Erik. Cela fait quelques temps que je songe à une théorie à ce propos, j’ai longuement enquêté dessus jusqu’à y consacrer un classeur dans mon annexe à Levallois Perret. Je me charge de l’expliquer au norvégien :

« Tu connais le proverbe : Les voies du Seigneur sont impénétrables. Il faut le prendre au sens global, transposer « Seigneur » pour « entités ». Ils auront beau se fondre dans nos peaux, vivre avec nos désirs et nos idées, il en va que leur nature profonde reste à part. Si l’Unique a été capable de provoquer les Croisades pour monter ses croyants entre eux, il ne me semble pas impossible qu’il ait lui-même organisé l’incendie de la cathédrale pour se placer dans la lumière, rameuter les croyants. Tu as bien vu l’engouement que ça a provoqué, on parle d’un émoi global, des milliards d’euros ramassés pour un édifice religieux. Dans d’autres pays, nos frères meurent de faim dans l’indifférence et supplient les entités de changer leur destin. Eux ne se nourrissent que de leur foi, peu enclins à écouter leurs prières. Nous n’avons aucune preuve de ça, mais il n’y aurait rien d’étonnant à ce que l’incendie ait été fomenté par les divins. Accordons-nous sur l’accident, puisque le réseau n’a pas eu l’information. Mais au fond de moi, je crois sincèrement que l’explication est divine. C’est toujours comme ça. »

À la suite de quoi Erik me tend un papier, accompagnant son geste d’une chansonnette qu’il clame d’un ton de bluesman déroutant, dans le meilleur sens du terme. Je devrais songer à l’inscrire à la prochaine édition de The Voice ; je lui conseillerai de chanter It’s a Man’s Man’s Man’s World, de James Brown. Oh ouais, il ferait un sacré carton. Moi je serais dans les coulisses avec Nikos, je regarderais l’écran et les zooms des caméras sur les mains de Vianney qui hésite à buzzer. Je crierais Allez, appuie ! pour finalement que ce soit Marc Lavoine qui le tamponne, un peu avant le refrain. Amel Bent suivrait et Nikos dirait quelque chose du genre Quelle prestation !, je répondrais C’est mon pote, un peu ému de ça. Mais pour le moment, j’attrape la feuille dépliée qu’il me tend et je souris instantanément en voyant Midnight Richards écrit au centre.

On a l’impression d’une mind map qui relit les noms connectés à notre cible, tout un réseau de potentiels divins que je me plais à analyser. Si notre théorie s’avère réelle, attraper Midnight nous conduira indéniablement vers sa petite famille, que je serais heureux de rencontrer (euphémisme).

« Alors, comment ça s’est présenté, ce MET ? Est-ce que Blake Lively est aussi jolie en vrai ? Et Dua Lipa alors, tu as pu la voir ? Tu sais que je suis amoureux de Dua Lipa, Erik ? Tu lui as parlé de moi, dis ? »

Le falafel est presque fini et mes doigts dégoulinent de sauce au yaourt. Je le dépose dans le sac, lèche mon pouce et tente de repérer des noms dont j’aurais potentiellement pu entendre parler. Personne ne me parle et je hausse les épaules : Mirage n’en est qu’à ses balbutiements, pour l’impulser il faut rassembler une première couche d’informations exploitables. L’algorithme que nous codons fera le reste ensuite.

« Je le rajouterai à la base de données demain, si ça t’intéresse de venir pour coder — enfin si ta gentille patronne te libère un peu de temps, j’espère au moins qu’elle est de bonne compagnie. Michel Drucker, je l’ai dans le viseur depuis des années, je suis sûr qu’il y a anguille sous roche, que c’est un genre de vampire, je te parle sérieusement : j’ai commencé un dossier dans mon débarras, les preuves sont dures à réunir, mais je le suspecte d’être Atlas, le titan grec. En attendant, raconte-moi : est-ce que tu as repéré des choses sur Midnight ? Ou est-ce qu’elle continue de te faire seulement les beaux yeux ? »

Je sais que ce runing gag agace Erik. Pas tant qu’il soit mal à l’aise avec les femmes — au contraire, même. Mais depuis le décès d’Alisea, disons qu’il ne se consacre plus qu’à la seule femme de sa vie : Flora. Dans l’idée, j’aimerais qu’il parvienne à aller plus loin avec Midnight. Il est indéniable qu’elle est intéressée par lui, au-delà de sa fonction. Et comme j’aime à le penser : On ne connaît jamais vraiment quelqu’un avant de l’avoir vu au lit. Elle est secrète, certes, mais s’il se retrouve sous ses draps, je ne donne pas longtemps à la starlette avant qu’elle ne s’ouvre à lui — et par extension, à nous. Dans le meilleur des cas, nous attrapons une entité ; dans le pire, Erik a une aventure. Ça me semble gagnant-gagnant, tout ça.

Pas loin, un groupe d’étudiants s’amasse sur un long bateau. Visiblement une soirée de jeunes en commerce, ces types mettent toujours les petits plats dans les grands lorsqu’ils organisent des soirées. Je ne sais pas pourquoi, mais tout ça me donne envie d’aller boire une bière dans un bar pas loin, faire du billard, parler fort dans les rues et rentrer chez moi la tête bleue. Erik doit certainement récupérer Flora à la moitié du plan mais qu’importe, la baby-sitter peut boire avec nous. Je finis mon falafel et m’allume une cigarette.

« Un petit Long Hope, ça te chauffe ? Je crois que tu as une revanche à prendre au billard, après l’humiliante défaite de la dernière fois… »

Virgile Hobbes
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MessageSujet: Re: Mirage, Falafels, et Jacques. [PV Virgile]   Mirage, Falafels, et Jacques. [PV Virgile] EmptyJeu 22 Sep - 21:36

Alors que la soirée suivait son cours et que les deux hommes se trouvaient à baigner peu à peu dans leur élément, en refaisant le monde en mangeant des falafels, Erik écouta avec attention la réponse de son grand ami quand il donna son avis sur Notre-Dame : lui aussi, était mi-figue mi-raisin quant à l’hypothèse de l’accident. Cela le rassurait : bien qu’il soit déicide, le jeune Christensen n’était pourtant pas du genre à crier au complot pour tout et n’importe quoi. Voir même, il abhorrait certains théoriciens du complot : les reptiliens, les trainées chimiques, la terre plate, ceux qui pensaient que l’Homme n’était jamais allé sur la lune … Sûrement que ces personnes avaient leurs raisons de pensées, mais Erik ne marchait pas avec eux, voir se moquait d’eux assez régulièrement. Mais c’était un autre sujet.

Et en l’occurrence, cet « accident » à Notre-Dame, alors qu’aujourd’hui la mode était de mettre feu à des édifices à la gloire de l’Unique … Le franco-norvégien avait comme un doute. Était-ce intentionnel ou non ? Erik ne le savait guère, mais pour sûr qu’il y avait une histoire étrange là-dessous. Erik hocha la tête quand Virgile eut fini avant de lui répondre :

« On est bien d’accords. M’enfin, au moins cet incendie aura eu le mérite de me faire profiter d’Assassin’s Creed Unity gratos. Tu parles d’un jeu bugué du cul. Rappelle-moi de toujours refuser Ubisoft quand on fera des œuvres pour raconter la légende des deux gars qui ont tué tous les dieux de ce monde. » Fit Erik avec un petit sourire à son ami : leurs ambitions, ils y croyaient dur comme fer. Ce qu’ils faisaient, allait changer le monde. Le Mirage allait tisser sa toile et deviendrait bientôt une référence pour toutes les cellules déicides du monde. Que c’était grisant.

Un enthousiasme que Virgile partagea, en observant la feuille que lui avait tendu Erik, non sans un petit regard admiratif sur sa chansonnette. Allons, le déicide en était sûr, il n’avait pas le quart du tiers du talent de ce Jacques que tout le monde semblait adorer à leurs alentours. Jacques … Tout de même, était-ce vraiment un nom d’artiste ? Erik sourit. Après tout, peut-être valait-il mieux Jacques que « MC GroChibrax, le rappeur le plus chaud du ghetto ».

Chassant ces quelques pensées amusées, Erik tâcha plutôt de répondre à toutes les questions de Virgile sur le MET :

« Elles sont toutes comme tu te l’imagines, mon bro. Toutes des physiques de déesses grecques réincarnées dans des corps humains. Ce qui, tu t’en doutes, m’a fait cogiter toute la soirée. » Erik fit un petit clin d’œil à son ami, avant de reprendre : « Au sujet de Dua Lipa, tu sais, je crois que son cœur est déjà pris. Angèle, tu sais la chanteuse, la sœur de Roméo Elvis, serait avec elle, ou tout du moins c’est ce que la rumeur prétend. Désolé mon gars. Mais peut-être pourrais-tu la faire changer de bord … Je peux voir pour t’obtenir des places à des showcases très privés de Midnight, où y’aura tout le gratin si tu veux. » Erik leva un doigt où il lécha la sauce présente dessus, avant de finalement dire : « Mais attention, tu ne fais pas le lourdaud, parce que même si tu es très pote avec le videur, j’ai une couverture à tenir moi. »

Erik fit un petit clin d’œil à Virgile : est-ce qu’il pensait sincèrement qu’il ferait le gros lourdaud ? Pas vraiment. Mais il savait que le caractère de Virgile était parfois ce qu’il était. Il n’allait pas remballer quelqu’un en lui expliquant que lui, contrairement à son interlocuteur était très intelligent, beau gosse et séducteur car il avait un diplôme en psychologie, et qu’en plus de tout cela, il prenait souvent des douches, mais tout de même.

Une vanne et une théorie plus ou moins intéressant sur Michel Drucker (mais qui sentait bon ces fameuses discussions des quais de seine où les deux hommes parlaient de tout et de rien), et la conversation devint plus sérieuse au sujet de Midnight. Erik haussa les épaules avant de dire :

« Disons qu’il y a quelques petites choses qui m’ont fait tiquer. Bizarrement, on est rentrés super tôt du MET : vers minuit, il n’y avait plus personne. Elle était fatiguée, m’a-t-elle dit, et elle semblait assez peu fan de la culture du paraître qui règne là-bas. Mais c’est bizarre pour une femme d’affaire qui a littéralement bâti son Empire sur ça, avec ses nightclubs, tu ne trouves pas ? » Erik eut un petit sourire, avant de rajouter : « C’est comme si Jean Roch faisait un truc super incohérent, genre se mettre à la chanson, alors que son truc c’est de gérer des clubs. Tu t’imagines ? » Il savait que Virgile aurait la référence de cette petite pique du franco-norvégien. Il continua sur Midnight : « Ah, et aussi, on a tenu une conversation un peu philosophique sur le Monde de la Nuit, et elle m’a expliqué que ce n’était pas que débauche, que la Nuit avait « beaucoup de visages, même à l’ère moderne, des centaines de milliers à travers les siècles ». Bref. Des trucs un peu chelous, mais rien qui ne me, fasse dire : « c’est sûr que c’est une divinité ! ». Comme d’hab quoi … »

Erik eut un petit soupir. C’était parfois frustrant d’être si proche de découvrir quelque chose et pourtant si loin à la fois. Beaucoup de choses semblaient pointer du doigt droit à Midnight quand on cherchait des divins, mais quand il s’agissait de prouver ces accusations … C’était plus compliqué. Le franco-norvégien finit son falafel à peu près en même temps que Virgile et finit par rajouter :

« Et je suis son garde du corps. Pas son fuck-boy. Même s’il faut l’avouer, elle dégageait quelque chose dans sa robe au MET. » Erik joignait le geste à la parole, et dégaina son smartphone pour montrer une photo de la soirée à Virgile où elle apparaissait bien en évidence. « Mais tu sais ce que j’en pense. C’est ma boss. C’est potentiellement une ennemie … Et ultimement je ne sais pas si Flora grandirait bien avec une femme aussi … Aussi, que Midnight. » Il n’y avait pas vraiment de mots pour décrire sa patronne, même si Erik supportait bien tous ses caprices et demandes pour elle.

Puis une proposition de Long Hope vient de la bouche de Virgile. Erik regarde son portable : c’était encore le début de soirée, ils avaient du temps. La babysitter de Flora avait pour habitude de rester jusqu’à des heures avancées de la nuit. Et puis il était loin le temps où ils faisaient encore soirée jusqu’à 3h du mat, à déambuler dans Paris au pif pour rejoindre leur appartement. Erik hocha la tête d’un air entendu, avant de répondre à l’invective de son ami :

« La seule fois où les skills que j’avais grâce au foyer dans mon collège n’ont pas suffi à te pourrir. Tu verras, je me suis documenté, ce soir tu remets ton titre en jeu mon coco, et je viens te prendre ta ceinture symbolique. »

Erik eut un nouveau petit sourire, avant d’aider son ami à se relever, et qu’ils ne se mettent en route vers le fameux bar. Au loin, Jacques jouait toujours, et bientôt sa musique ne devint que des battements réguliers couverts par le bruit des quelques voitures qui circulaient encore, et de ceux des nombreux passants. Erik demanda alors à Virgile :

« Toi, tu choisirais quoi comme pseudo d’artiste ? Non parce que Jacques, franchement … J’ai réfléchi, et moi tu sais, il y a pas mal de groupe de métal qui sont nés par chez moi. Je vois bien un truc comme « Zerkan », genre écoute ça : « et sur ma droite, vous avez Zerkan, le chanteur du groupe Equilibrium ! ». Oui bon, je sais, Equilibrium c’est allemand et pas norvégien, mais avoue, y’a quelque chose nan ? »

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