Je sentais la morsure de ses crocs sur mon corps. Encore et encore. Ses griffes taillaient des sillons dans la chair. Je ne pouvais pas mourir, non, mais souffrir ? ça oui. Il avait décidé que j’étais à lui. Il avait décidé de marquer son territoire dans ma chair, pour que tous sachent, pour que tous puissent voir que j’étais à lui. J’avais essayé de le combattre. En vain à chaque fois. Il m’avait attrapé alors que je mourrais pour laisser Inti maître du ciel. Il m’avait trainé au cœur d’une montagne, sans aucune ouverture sur l’extérieur. Pendant tout le règne du Soleil, il m’avait mordu et griffé. Assez pour me conduire aux portes de la mort, mais pas les passer. Je lui appartenais, à lui tout seul et il ne renoncerait pas à moi. La première journée, Inti s’était couché et m’avait laissé une place que je n’avais pas prise, enfermée et meurtrie. La seconde journée, il avait régné en maître… Et continuait depuis. Je pouvais le sentir, à défaut de le voir. La nuit ne règnerait plus, pas tant qu’il ne m’aurait pas retrouvé…
Un cri. Le mien. Une lumière aveuglante et de nouveau la douleur. Il répétait que je finirais par m’y habituer, y prendre autant de plaisir que lui, mais je m’y refusais. Ce serait céder, arrêter de lutter, et perdre espoir. il était sur de lui, sur que personne ne me trouverait, que je resterais à lui mais il se trompait. Ma chair le sustentait. Mon sang l’hydratait et il allait plus loin dans une galerie uriner et déféquer. Mais l’appel de la forêt finirait par se faire trop forte. Il luttait contre son envie de sortir, et à mesure que le temps passer, elle prenait de plus en plus de poids. Je le voyais perdre peu à peu cette bataille qu’il livrait. Je devais simplement être patiente.
J’avais mal et laissais échapper un nouveau cri. Mon ventre était en feu. Il me mordait le bras, mais ses précédentes morsures n’étaient pas encore soignées. Impatient. Gourmand. Il griffa ma jambe puis me lâcha enfin, satisfait de mon état. Je ne pouvais plus bouger et mon éclat était de nouveau terni par ses sévices. La folie commençait à me ronger, à l’instar de ses crocs. Je ne tiendrais plus longtemps. Il sourit, la gueule encore maculé de mon sang, avant de s’éloigner d’un pas léger. Je ne sortirais jamais d’ici. J’en avais désormais la certitude. Trop longtemps. Cela faisait trop longtemps qu’il me dévorait. A lui, j’étais à lui.
C’était chaud. Et étrange. Cette sensation, je ne la connaissais pas. Une flaque, un peu visqueuse, mais surtout si chaude. Elle m’enveloppait, réchauffer ma chair si froide. Je voulais m’envelopper à l’intérieur, mais quelque chose m’en empêcha. Pas Quelque chose. Quelqu’un. Je hurlais. On touchait ce corps si meurtri, si blessé. J’avais mal, oui si mal. Un soupir, une prière, et puis la douleur disparue, en même temps que moi.
…
On tambourinait à la porte mais je n’avais ni la force, ni l’envie d’aller voir qui c’était. J’avais averti l’hôtel que je ne voulais pas être dérangée. Les humains. Les humains, ils ne devaient pas me voir, pas si je voulais m’éviter des questions. J’étais sortie de l’hôpital la veille contre tous avis médical. Je devais me rétablir, mais pas sous leurs yeux. C’était un miracle que je m’en sois sortie. Je guérissais, anormalement vite pour une humaine, trop lentement pour une divine. On frappa de nouveau mais je restais assise dans la douche. L’eau continuait de couler dans mon dos. J’inspirais et expirais pour essayer de calmer cette douleur qui me tiraillait. Je devais couper l’eau, me relever, et refaire un pansement. La plaie était moins moche que la veille et les points n’avaient pas sauté cette fois ci. C’était bon signe non ? J’arrêtais un instant de respirer en entendant un fracas venant de la chambre. L’adrénaline me poussa à me relever bien plus vite que je ne l’aurais dû, pour récupérer la paire de ciseaux abandonnée à côté des bandages et compresses ensanglantés. J’ignorais la brulure de mon ventre m’indiquant qu’il s’était surement réouvert. Un démon. Un démon était là. Je sentais l’énergie divine à travers la porte que j’avais pensé au moins à fermer derrière moi. J’allais mourir. J’allais mourir oui, mais pas sans me battre. Le miroir renvoyait peut-être l’image d’une femme trempée, livide, malade, mais également déterminée à ne pas se laisser faire. Quelques secondes et la porte s’ouvrait sur celui qui était entré de force. Teu..Tutatès ? je laissais échapper mon arme qui s’écrasa sur le sol avant de me laisser glisser le long du mur jusqu’au sol. Qu’est-ce que… ? Comment ?... Ton visage… Naya…
Nailea Flores
It's the moment of truth, and the moment to lie. The moment to live and the moment to die. The moment to fight, the moment to fight. To fight, to fight, to fight
Messages : 1026 Date d'inscription : 09/09/2020 Groupe : Divinité inca. On m'appelait couramment Mama Quilla ou Mama Killa, selon l'orthographe. J'incarne la lune et la nuit et je protège principalement les femmes. Métier : Fleuriste en vogue, et plutôt bien réputée. Propriétaire de la boutique "Iris & sty(b)le", située en plein coeur de Montmartre, à Paris Age : Officiellement, il y a 36 ans, un 08 octobre. En réalité, il y a des siècles Caractère : Fière - Méfiante - Sympathique - Intransigeante - Passionnée - Mélancolique - Aimante - Ne pardonne pas - Protectrice / étouffante parfois - Blasée J'évolue à : Paris et Istanbul Puissance : Pouvoirs et faiblesses : POUVOIRS •• Vigilance Lunaire & étoilée (actif) • Contrôle des cycles (actif) • Soin/création des maladies de l'esprit (inactif) • Puissance féminine (inactif) • Bénédiction d'Inti (inactif) •••• FAIBLESSES •• Bouclier féminin • Annihilation solaire • Esprit lunaire • "Naya" Warning : langage cru & Violence physique & Sexe & violences sexuelles Célébrité : Odette Yustman Annable Multicompte : Donovan Smith et Edouard De Villiers Crédits : Avatar (c) Kanala
Sujet: Re: One more rainy day Jeu 12 Aoû - 23:33
One more Rainy Day
Teutatès & Mama Quilla
« Hôtel de Nailea, Çukurcuma, Istanbul, 05 janvier 2021 »
C’était douloureux, de voyager en avion dans cet état. Même pour un dieu. Un dieu sans puissance et sans trop de soutiens, certes, mais un dieu quand même. L’Humanité dépassée en tous points… Et pourtant, j’étais comme un vieillard, tendu sur mon siège, serrant les dents quand les roues de l’avion se posaient brutalement à l’aéroport international d’Istanbul. Je me remettais, bien plus vite qu’un humain ne le ferait… Mais j’avais quand même pris une balle en pleine poitrine, et j’avais subi de terribles blessures en combattant les Nordiques eux-mêmes, quelques jours plus tôt seulement. Mais j’avais eu l’appel paniqué d’une amie, d’une alliée. Nailea. La plus proche de mes amies, aujourd’hui, sachant qu’elle avait été la seule ces deux dernières années. Mais je venais avec Morrigan, pourtant. Je n’avais rien à cacher à ma nouvelle compagne. Et même si nous nous disputions déjà continuellement sur nos accointances à chacun, nous étions proches.
Mais Nailea… Je ne pouvais pas la laisser seule. Pas là bas. Pas après ce que j’avais vu des derniers événements. Alors, l’avion. La Morrigan irait voir son mari, alors. Et j’avais décidé de m’en foutre. La guerre était perdue d’avance, alors que l’unité des celtes était mort-née. Le baroud d’honneur, qu’elle veuille le faire avec son mari, et bien… C’était le destin, peut être ? Je n’avais pas à m’en mêler, quoiqu’il se passe finalement entre eux.
Mon amie était en danger. Elle avait besoin de moi. Alors, je venais. Sans plus réfléchir aux conséquences, ou au fait que je venais en couple alors que nous avions une sorte… Comment disaient les humains, de nos jours ? Une relation « libre » ? Une « amitié améliorée » ? Il ne s’agissait que deux âmes immortelles qui partageaient les mêmes épreuves et la même solitude. Un désir réciproque, charnel, certes. Mais qui n’avait jamais voué à être autre chose qu’un moyen de proximité.
Qu’importe, au fond. Pour Nailea, je traversais le continent en pleine guerre divine. Je lui devais plus qu’à certains de mes cousins ou cousines, sans même parler de mes frères, de nos jours…
Toujours à courir après mon destin. A chercher ma fin, la fin de toute chose. A aller au bout de ce que j’étais capable d’affronter et d’endurer. Nous nous séparons, avec Morrigan. Pas besoin de mots, ni de marques d’affection. Nos missions primaient. Alors, carte d’Interpol qui m’ouvre quelques portes, et je retrouve bien vite la chaleur de la rue stambouliote. L’odeur du danger. Le sentiment presque oppressant que quelque chose clochait ; dans le taxi, dans toutes ces rues et tous ces boulevards que nous traversons. A l’hotel, aucune difficulté quand je montre ma carte. Je monte les escaliers quatre à quatre, et muni d’un pass universel donné par la réception, j’entre sans crier gare. J’entends encore de l’eau couler dans la douche…
Mais aussitôt, une bourrasque d’émotions violentes me traverse, sitôt la main posée sur la poignée de la porte. Peur. Terreur même. Appréhension et angoisse. Détermination. Elle voulait vendre sa peau. Mais elle craignait que ce qui l’avait attaquée ne revienne. Elle a bloqué la porte.
Je l’enfonce. Un coup de pied dans la serrure, droit devant, avec une violence à en faire trembler les gonds et à me démolir le thorax encore bandé. Une fois, deux fois, trois fois, et j’entre d’un coup d’épaule.
Quand elle déboule, totalement nue et trempée, elle tient une paire de ciseaux en mains. Mais elle me reconnait, et le soulagement submerge tout le reste. Je me précipite vers elle alors qu’il y a du remue ménage dans le couloir. Je la serre contre moi, sa tête et ses cheveux trempés contre ma veste, et je caresse ses cheveux.
| C’est moi, Killa. C’est bien moi. |
J’embrasse son front. Je ne pense pas alors à manifester de la distance envers elle, compte tenu de mon lien avec Morrigan. Ce n’était pas parce que j’étais désormais en couple que l’embrasser sur le front signifiait que je comptais tirer profit de la situation.
| Naya est en sécurité. Une amie s’en occupe. |
Et pour cause, Meduna. Une autre histoire du passé… mais une valeur sûre.
| Je suis venu dès que j’ai pu. Je suis désolé. Il faut qu’on se dépêche. On doit partir d’ici, tout de suite. On va t’habiller, et je t’aiderais à te tenir debout. Je m’occuperais de tes affaires et de tes papiers, mais le pouvoir, ici à Istanbul, est à cran depuis l’attentat. Ils seraient capables de te garder pour t’interroger, et ce serait le début d’énormes ennuis… Qui t’a fait ça ? |
Je prends son visage entre mes mains avec douceur, pour plonger mon regard dans le sien. Mes grosses paluches de tueur autour de ses traits si délicats.
| Dis-moi qui t’a fait ça, Killa. |
Que je les tue.
(c) DΛNDELION
Victor Lafitte
Fall of Skies
Messages : 9564 Date d'inscription : 09/09/2020 Groupe : Je suis Teutatès, Dieu-Père Celte. Dieu de la Guerre et de la Justice. Métier : Fugitif Age : 40 ans... Ou 3000. Caractère : Vif - Emporté - Empathique - Téméraire J'évolue à : Paris et Istanbul Puissance : Pouvoirs et faiblesses : POUVOIRS : Juge des Ames (actif), Furor Gallicus (actif), Père de la Tribu (Non actif), Main de Justice (Non actif), Chute du Ciel (Non actif) // FAIBLESSES : Empathie, Impétuosité, Isolement, Hors de Contrôle Warning : Langage cru & violence physique & sexe & violences sexuelles Célébrité : Christian Bale Multicompte : Alexandre Durand Crédits : Kanala
Sujet: Re: One more rainy day Ven 17 Sep - 22:11
Feat Charles Niemans.
One more rainy day, 03 janvier 2021
L’adrénaline qui m’avait aidé à me tenir debout, prête à me battre m’avait abandonné aussi vite qu’elle était venue. Je retombais comme une poupée de chiffon dans les bras de Charles. S’il était là, j’étais en sécurité. C’était une certitude. Il ne pouvait plus rien m’arriver, plus maintenant qu’il était là. Cette certitude, je ne l’avais eue qu’une fois par le passé, quand Inti m’avait sauvé de ce Renard qui m’avait attrapé. C’était étrange, de ressentir cela pour une autre divinité et pourtant, pourtant, je me sentais tout à coup soulager d’un poids immense. Je n’avais plus à faire semblant, à me cacher. Charles, Charles était là, et tout irait de nouveau bien. Je m’accrochais à lui, comme à cette vie qui voulait pourtant me quitter. Je ne pouvais pas renoncer, pas maintenant, pas avant, pas après. Naya… Naya avait besoin de moi. Et moi, moi j’avais besoin de Teutatès. Il me serre contre lui et si je ne le fais pas c’est uniquement parce que je n’en ais pas la force. L’envie, le besoin, je le ressens assez pour qu’il le ressente lui aussi. Je ne lui avais jamais imposé mes sentiments, restant toujours calme et maitresse de moi-même en sa présence. Mais pas aujourd’hui. J’étais incapable de lui apporter cette paix qu’il méritait pourtant. Et je me sentais coupable pour cela, oui coupable de lui faire ressentir ma douleur, ma frustration, ma peur, ma joie, le réconfort et le sentiment de sécurité qu’il m’apportait. Et bien évidemment cette affection particulière que j’avais pour lui. Il n’était pas Inti. Il ne serait jamais Inti. Mais il était important dans ma vie, bien plus qu’il ne pouvait surement se l’imaginer. Je lui avais confié ma fille, ce que j’avais de plus précieux. Je lâchais un soupir de soulagement quand il m’indiqua qu’elle était en sécurité. Il ne veillait pas personnellement sur elle et cela me faisait peur, mais je lui accordais ma confiance pleine et entière. Naya était en sécurité, je n’en doutais pas. Je voulais lui glisser un merci mais j’en étais incapable. Qu’importe, il le saurait. Il s’excuse et je secoue négativement la tête. Il n’a pas à s’excuser. Il est là, à m’aider, à me soutenir, à me tenir contre lui alors même que je n’étais pas l’une des Siennes. Il parle, vite, et je ne comprends pas tout ce qu’il me dit. Je le dévisage. Je me sens mal, mais mieux. C’était étrange comme sensation. Mon regard s’égare un instant Je me sens fatiguée, oui si fatiguée. Mais cette douleur me tiraille, me tiraille trop pour me laisser sombrer dans les bras de Teutatès. Je relève mon visage vers lui quand il le prend entre ses mains. Démon… Soufflais-je comme seule réponse à ses interrogations. Je ne sais pas qui ils sont. Mais ce qu’ils sont… Si… Les monothéistes présents l’avaient crié. Et une déesse… ajoutais-je. Je ne la connaissais pas, mais chacun de ses traits étaient imprimés dans ma mémoire. Pas question de la laisser s’en sortir aussi facilement. Le Graâl… Elle s’en est emparée… Puissant. Il est si puissant… finis-je-en par souffler avant de fermer les yeux, reprendre mon souffle et calmer ma respiration. Je me forçais à refluer ma douleur, petit à petit jusqu’à ce que ce soit supportable. Je restais contre Teutatès, mon front reposant contre son épaule. Je respirais cette odeur qui lui était propre. Je m’accrochais à la chaleur de son corps, à cette proximité que j’aimais tant, à tout ce qu’il était tout simplement. Puis quand je fus enfin prête, je redressais la tête et lui dis. On les tueras… Tous… Jusqu’au dernier. Une promesse. Je me vengerais et je savais qu’il serait à mes côtés, qu’il ne me ferait jamais défaut.
Nailea Flores
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Messages : 1026 Date d'inscription : 09/09/2020 Groupe : Divinité inca. On m'appelait couramment Mama Quilla ou Mama Killa, selon l'orthographe. J'incarne la lune et la nuit et je protège principalement les femmes. Métier : Fleuriste en vogue, et plutôt bien réputée. Propriétaire de la boutique "Iris & sty(b)le", située en plein coeur de Montmartre, à Paris Age : Officiellement, il y a 36 ans, un 08 octobre. En réalité, il y a des siècles Caractère : Fière - Méfiante - Sympathique - Intransigeante - Passionnée - Mélancolique - Aimante - Ne pardonne pas - Protectrice / étouffante parfois - Blasée J'évolue à : Paris et Istanbul Puissance : Pouvoirs et faiblesses : POUVOIRS •• Vigilance Lunaire & étoilée (actif) • Contrôle des cycles (actif) • Soin/création des maladies de l'esprit (inactif) • Puissance féminine (inactif) • Bénédiction d'Inti (inactif) •••• FAIBLESSES •• Bouclier féminin • Annihilation solaire • Esprit lunaire • "Naya" Warning : langage cru & Violence physique & Sexe & violences sexuelles Célébrité : Odette Yustman Annable Multicompte : Donovan Smith et Edouard De Villiers Crédits : Avatar (c) Kanala
Sujet: Re: One more rainy day Mer 29 Sep - 15:17
One more Rainy Day
Teutatès & Mama Quilla
« Hôtel de Nailea, Çukurcuma, Istanbul, 05 janvier 2021 »
Je sens l’ampleur de sa peur, de la panique qui l’étreint. Jamais je n’avais vu cette nuit aussi perdue, aussi paumée. Ce n’était pas quelque chose à laquelle j’étais préparé. Pas même un peu. Parce que d’ordinaire, Mama Quilla était quelqu’un de calme, de serein. Elle n’était pas sans mystères, pas sans « trous » dans son histoire qui méritaient d’être comblés. Mais d’un autre côté, je la connaissais plus que beaucoup. Et je l’appréciais, énormément. Elle était une amie fiable. Peut être la seule qu’il me reste aujourd’hui. Peut être la seule que j’avais vraiment eue en deux millénaires d’existence. Quoiqu’il en soit, quelqu’un qui m’était précieux d’un point de vue personnel, et quelqu’un d’important pour le reste du monde au global. Dans tous les cas, il était assez rare de rencontrer quelqu’un comme elle.
Alors je devais la protéger, quoiqu’il m’en coûte.
Mais d’abord, faire le tri dans ce qu’elle éprouvait, dans ce qui était utile et dans ce qui ne l’était pas. Dans sa situation, avec autant d’émotions violentes, c’était très difficile. Je suffoquais presque, le cœur serré, comprimé, comme si elle me l’avait tout simplement pris dans sa main pour me l’éclater de toutes ses forces. C’était aussi intense que dérangeant. Mon regard rougissait sous l’accumulation d’émotions violentes, ma respiration se faisait plus difficile, à un rythme erratique. Je tremblais mais je me disciplinais pour forcer ma nature, lui faire reprendre le dessus. Je me raccrochais à ses espoirs, à son sentiment de sécurité, au réconfort que lui procurait ma présence. Quelque part, je me nourrissais des conséquences de mes propres actions. En la serrant comme ça contre moi, totalement nue, et en éprouvant ses sentiments, j’aurais pu vriller, j’aurais pu la jeter sur le lit et l’aimer des heures durant avec une langueur et une sensualité étouffantes, aliénantes, mais pas cette fois. Car il restait toutes les alarmes dans sa psyché et la mienne. Et par-dessus tout ça, le souvenir vivant des étreintes brûlantes partagées avec Moira.
Je sens son abandon. Je la maintiens, en sécurité. Et sa voix d’ordinaire si assurée, si rieuse et si chaude, ne porte que la menace et la peur. Les muscles maxillaires de ma mâchoire se serrent, se compriment, alors que je souffle en silence. Je la serre encore, et vrille en mon for intérieur, l’âme sens-dessus sens-dessous quand nos regards se croisent et que j’y lis la détermination et la mort.
| Tous, jusqu’au dernier. |
Je grimace, et nous sépare une seconde. J’entrouvre ma veste. Elle m’a serré si fort que la blessure comprimée par les bandages s’est remise à saigner, et ma chemise est tâchée.
| Je… Je t’expliquerais. Mais plus tard. D’abord, on doit te tirer de là. La guerre a déjà commencé, pour moi aussi. |
Je l’aide à se relever, et vais vers ses affaires, que je commence à jeter en pagaille dans sa valise, lui sortant au passage les vêtements les plus discrets possibles. La haine imprègne mes mots, déclamés avec la froideur d’une nuit glaciale. Factuel à crever.
| On a été attaqué par les Nordiques, les mêmes qui m’ont envoyé en Norvège pour enquêter sur Odin. Ils ont pris ma sœur, et l’ont torturée. Le sang a coulé, et j’ai abattu une valkyrie. Je vais avoir besoin de toi, Killa. Ensemble, nous sommes forts. |
Je relève les yeux droit dans les siens, malgré sa nudité.
| Je ne suis plus le chef de rien, aujourd’hui. Mais j’aimerais que tu m’aides à rassembler une Grande Alliance Païenne. Ils se rassemblent tous, dehors, pour nous détruire. Suppôts de l'Unique, Nordiques, slaves... Et j'ai même la conviction, suite à mon voyage en Norvège, que des humains veulent notre peau. |
(c) DΛNDELION
Victor Lafitte
Fall of Skies
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Sujet: Re: One more rainy day Mar 9 Nov - 21:48
Feat Charles Niemans.
One more rainy day, 03 janvier 2021
Faible. Vulnérable. Voilà ce que j’étais. Je m’accrochais à ce corps que j’aurais dû abandonner pour regagner un autre plus fort, plus intact. Un instant, un court instant cela m’avait effleuré. Et j’en ressentais une culpabilité monstre. Naya. Naya avait besoin de moi. C’était pour elle que je luttais. C’était pour elle que je ne laissais pas cette enveloppe mourir. J’y étais attachée oui car cela faisait des siècles maintenant que j’avais cette apparence. Mais cela n’avait pas d’importance, ne comptait pas. Mais elle si, elle comptait. Bien sur que tout le reste. Elle a besoin de sa maman et ne pourrait pas comprendre, non elle ne pourrait pas comprendre si j’allais la retrouver sous de nouveaux traits. Je ne pouvais pas laisser tomber. J’étais une guerrière et la mort n’emporterait pas Nailea Flores. Je m’y refusais. Ma détermination et… Ma soir de vengeance, oui ma soif de vengeance seraient plus grandes que cette foutue blessure. Je ne la laisserais pas m’enlever ma vie. Jusqu’au bout je me battrais. Oui jusqu’au bout. Peu importe le nombre d’ennemi. Peu importe leur nature. Ils n’auront pas raison de moi. Ils n’auront pas raison de Mama Quilla.
Faible, Vulnérable. Mais d’une volonté d’acier que personne ne pourrait détruire.
Je me laissais aller dans l’étreinte de Teutatès. Le danger était écarté maintenant qu’il était là. Il ne me laisserait pas tomber, jamais. Je ne pouvais pas l’épargner. Je ne pouvais pas l’empêcher de ressentir toutes ces émotions, ses sensations qui me tiraillaient. Je ne pouvais pas l’épargner, pas en cet instant. Mais j’avais foi en lui. Il était capable d’encaisser. Oui il en était plus que capable. Fort. Fiable. Je sais que cette promesse qu’il me fait est sincère. Nous contre le reste du monde. Oui, nous contre le reste du monde. Je suis trop dans les vapes pour remarquer qu’il souffre lui aussi. Ma douleur m’empêcher de me concentrer sur lui. Je le constate lorsqu’il entrouvre sa veste pour laisser voir une partie de sa chemise ensanglantée. Il me parle, ne me laisse pas le temps d’en faire de même pour me relever. Il rassemble rapidement des affaires alors que je reste appuyée, le regard dans le vague, contre l’un des pans de murs. Cela me demande beaucoup d’effort, trop pour que je sois en mesure de réfléchir. Je sens sa colère, je la vois dans son regard, fou, fou de rare. Je lui dis dans ma langue natale que je les exterminerais tous, un par un. Il ne comprendra pas. Ou peut-être que si. Je ne suis plus capable de parler français. Je hoche la tête et le laisse mener la barque, notre barque pour l’instant en tout cas. Je m’appuies sur lui, laisse mon esprit divaguer, concentrant le peu de force qu’il me reste pour le suivre.
…
Je me réveille dans un lieu que je ne connais pas. Je me sens… Mieux. J’ai toujours mal mais ma blessure a été pansée et elle n’a pas saigné de nouveau. Je ne me rappelle plus vraiment comment je suis arrivée là, si ce n’est que Teutatès m’a conduite ici. Il est là, je le sais. Il ne m’aurait pas laissé. Non. Il ne me laissera jamais tomber. J’en avais l’intime conviction. Je pouvais compter sur lui, sur sa présence, sur son amitié, sur son affection aussi. Je ne me souviens plus exactement de ses mots si ce n’est que, lui aussi, il est en guerre. J’avise un peignoir non loin et un verre d’eau. Il y a des médicaments posés à côté, que je prends immédiatement. Je me lève, doucement, prend mon temps, pour aller enfiler le vêtement. Je fais plusieurs exercices de respiration, avant de bouger chacun de mes membres et juger de mon état physique. Je ne sais pas quelle heure il est si ce n’est qu’on est en journée. La lune ne brille pas dans le ciel. Je le saurais sinon. Lorsque je me sens « prête », autant que je peux l’être du moins, je camouffle mes sentiments, mes sensations, avant d’appeler doucement l’homme Teutatès. Dieu-Père Celte. Dieu de la Guerre et de la Justice.
Nailea Flores
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Sujet: Re: One more rainy day Mar 9 Nov - 22:40
One more Rainy Day
Teutatès & Mama Quilla
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Une Grande Alliance Païenne ? A quoi cela rimait-il seulement ? Nous étions à couteaux tirés avec les Nordiques. Je n’appréciais pas plus les Slaves, depuis la campagne de Russie. Ne parlons même pas des olympiens, avec qui la guerre n’était peut être plus brûlante, mais elle n’était toujours pas refroidie pour autant. Figée dans la cendre, mais pas endormie pour autant. Et les autres ? Conflits larvés, haines anciennes. Rien de bien tangible avec les Egyptiens. Et les autres, de Sumer ou de l’Hindu Kush, rien. Les Incas ? Il n’y avait que Nailea, aujourd’hui. Et Nailea n’était pas bien. Elle n’était pas en condition de s’opposer à des adversaires quels qu’ils soient. Elle aussi payait le prix de la modernité qui avait privilégié ce salopard d’Unique au détriment de tous les autres. Nous n’avions plus fidèles ni perspectives, et demain nous replongerions sans doute dans les limbes sans que quiconque ne se rappelle que nous ayons un jour existé.
Je me raccrochais à la détermination de Mama Quilla, de mon amie. Elle était forte, même si elle l’était moins en ce moment que d’habitude. Brave à crever, car malgré la douleur, la difficulté, et sa faiblesse, elle continuait de se relever. C’était dur. Mais je sentais son besoin de revanche, sa fierté divine, tout sauf mal placée, qui menaçait d’exploser. Je ne lui fais pas l’affront de flatter cette flammèche de revanche en elle. Elle n’en avait pas besoin, Mama.
Elle tient bon, coûte que coûte, et elle me parle dans un langage inconnu. Le sien, de ses origines. Il est plus haché et plus rapide que le parler lent mais fluide des celtes. Il y a des ressemblances de sonorités. Des successions de voyelles, coupées par des sons abrupts, de K et de s. Je sais que la divine ne se gagne à la force de sa détermination qu’un court répit, mais un répit quand même. Elle tient bon juste le temps qu’il faut pour que nous prenions la tangente. Fuite des éclopés, l’anabase des mutilés de guerre. Et pourtant, nous continuons. Ensemble, parce que c’est dans notre nature de continuer. D’un naturel pourtant relativement solitaire, l’un comme l’autre, renforcé par des siècles d’isolement, nous collaborons malgré tout.
L’urgence est de la tirer de là. De l’emmener dans un endroit sûr.
Je sais où.
Je roule tout le reste du jour, puis de la nuit. Message à Morrigan ; qu’elle rentre à Paris sans nous, je la retrouverais deux jours plus tard. Elle répond qu’elle rentre avec son ex-époux… Je soupire, mais reprends la route, et arrive dans le sud de la province d’Ankara, près du Lac Tuz. La villa d’Anders Tekkiedine domine la garigue alentours, et le lac reflète l’écarlate du ciel. L’homme ne pose pas de questions. Il sait ce que je suis. Descendant d’Ambacte, le « Père » vient les voir une fois ou deux par génération, et ce soir avec une beauté brune qui a l’air plus étrangère encore lui… Mais il ne pose pas de questions. Il nous ouvre les portes de son domaine.
Je me repose, entre deux eaux, pendant toute la nuit, tout habillé dans la baignoire de ma salle de bain, attenante à la chambre qui m’était réservée quand je venais. Des heures durant, je baigne dans les souvenirs glacés d’époques révolues, du cliquetis de l’acier, du tonnerre des canons, des hurlements des hommes et des chevaux, des coups de feu. Au matin, je raconte des histoires aux gamins du Turc, tous aussi blonds aux yeux bleus que lui. Tous des descendants des Galates que j’avais jadis accompagnés jusqu’ici, et me rappelais encore de leur ancêtre, dont je leur narre les faits de bravoure et de sagesse.
Pourtant, je sens sa conscience qui se réveillent, ses émotions qui reviennent à la vie. Et suis près d’elle quand elle m’appelle.
| Je suis là, Mama Quilla, Reine d’Inti, Fille de Viracocha et de Mama Cocha. Déesse de la Lune et Protectrice des Femmes. |
Je reste debout, près de la porte.
| Comment te sens-tu ? |
(c) DΛNDELION
Victor Lafitte
Fall of Skies
Messages : 9564 Date d'inscription : 09/09/2020 Groupe : Je suis Teutatès, Dieu-Père Celte. Dieu de la Guerre et de la Justice. Métier : Fugitif Age : 40 ans... Ou 3000. Caractère : Vif - Emporté - Empathique - Téméraire J'évolue à : Paris et Istanbul Puissance : Pouvoirs et faiblesses : POUVOIRS : Juge des Ames (actif), Furor Gallicus (actif), Père de la Tribu (Non actif), Main de Justice (Non actif), Chute du Ciel (Non actif) // FAIBLESSES : Empathie, Impétuosité, Isolement, Hors de Contrôle Warning : Langage cru & violence physique & sexe & violences sexuelles Célébrité : Christian Bale Multicompte : Alexandre Durand Crédits : Kanala
Sujet: Re: One more rainy day Mar 4 Jan - 21:29
Feat Charles Niemans.
One more rainy day, 03 janvier 2021
Teutatès. Il est là. Pas encore dans cette pièce qui m’est inconnu, mais il est là. Je n’ai pas ses pouvoirs, mais je sens une présence divine, une présence qui ne peut être que la sienne. Il ne m’aurait pas laissé. Non. Jamais. Il était une constante, un rock solide sur lequel je pouvais m’appuyer. Et la réciproque était vrai. Nous étions amis, alliés, amants. J’arrive à me lever et m’habille d’un peignoir avant de boire un verre d’eau puis l’appeler. Ma voix n’est pas très élevée mais il saura, il sentira même si je m’étais désormais fermée à lui au maximum. Pour ne pas l’envahir, pour le préserver. C’était là une politesse que j’essayais toujours de lui rendre. Ne pas l’influencer. Ne pas laisser MES émotions prendre le pas sur les siennes. Lui permettre de respirer, de souffler, ne serait-ce qu’un peu. Il était souvent un havre de paix pour moi et j’aimais à penser que je l’étais aussi pour lui, même si la situation n’aidait pas à cela. Il est là, debout, près de la porte, m’appelle comme je venais de le faire, par tout ce qui fait de lui le dieu qu’il est, par tout ce qui fait que je suis qui je suis, aussi blessée sois-je. Sa question reste un peu en suspens, quelques instants. Je pose le verre que j’ai bu là où je l’ai trouvé avant de me lever. Je n’hésite pas un instant, pas un seul avant d’aller jusqu’à lui et l’étreindre. J’en ai besoin. J’ai besoin de le sentir, de sentir que j’étais vivante, et en sécurité. Avec lui. Je ne lui réponds pas, je l’enlace. Je vais mieux, mais je me sens faible et vulnérable. Et je déteste cela. Oh oui. Tout ça, je ne peux l’avouer qu’à lui et à lui seul. Il me comprendra. Et il saura m’aider comme il l’avait déjà fait en m’emmenant jusqu’ici. Ca ira mieux…. Où sommes-nous ? lui demandais-je, sans pour autant bouger. Je ne le questionne pas sur ma fille. Je me rappelle qu’il m’a dit qu’elle était en sécurité alors cela me suffit. Il n’est pas n’importe qui et je lui fais confiance. Entièrement confiance. Il a quitté Paris alors même qu’il était blessé pour venir me trouver, m’aider. Je recule légèrement ma tête pour le regarder et poser ma main sur sa joue. Qui t’a fait ça ?. Je le questionne, une fois de plus. Je suis en colère, en colère de le voir blessé, en colère de n’avoir pas pu l’aider, en colère qu’on est osé s’en prendre à lui. Ses ennemis sont les miens. Et si jusque là j’avais été passive, douce, et laissé les autres prendre le pouvoir, cette époque était révolue. Une fois guérie, je reprendrais mon entrainement au combat. Une fois guérie, je retrouverais ma force. Une fois guérie, le monde réapprendra à connaître mama Quilla. Mais chaque chose en son temps. Car la douleur, bien que sourde, est encore bien présente et me rappelle que, dans mon état, je ne suis bonne à rien.
Nailea Flores
It's the moment of truth, and the moment to lie. The moment to live and the moment to die. The moment to fight, the moment to fight. To fight, to fight, to fight
Messages : 1026 Date d'inscription : 09/09/2020 Groupe : Divinité inca. On m'appelait couramment Mama Quilla ou Mama Killa, selon l'orthographe. J'incarne la lune et la nuit et je protège principalement les femmes. Métier : Fleuriste en vogue, et plutôt bien réputée. Propriétaire de la boutique "Iris & sty(b)le", située en plein coeur de Montmartre, à Paris Age : Officiellement, il y a 36 ans, un 08 octobre. En réalité, il y a des siècles Caractère : Fière - Méfiante - Sympathique - Intransigeante - Passionnée - Mélancolique - Aimante - Ne pardonne pas - Protectrice / étouffante parfois - Blasée J'évolue à : Paris et Istanbul Puissance : Pouvoirs et faiblesses : POUVOIRS •• Vigilance Lunaire & étoilée (actif) • Contrôle des cycles (actif) • Soin/création des maladies de l'esprit (inactif) • Puissance féminine (inactif) • Bénédiction d'Inti (inactif) •••• FAIBLESSES •• Bouclier féminin • Annihilation solaire • Esprit lunaire • "Naya" Warning : langage cru & Violence physique & Sexe & violences sexuelles Célébrité : Odette Yustman Annable Multicompte : Donovan Smith et Edouard De Villiers Crédits : Avatar (c) Kanala
Sujet: Re: One more rainy day Dim 23 Jan - 10:02
One more Rainy Day
Teutatès & Mama Quilla
« Hôtel de Nailea, Çukurcuma, Istanbul, 05 janvier 2021 »
Il avait fallu du temps pour trouver cette nouvelle planque. Enfin, pour l’atteindre. Car je savais déjà qu’elle existait, et je savais aussi où la trouver. La situation n’était pas forcément tendue, non plus. La tension et le niveau de danger avaient eu tendance à redescendre très nettement ces dernières heures. Evidemment, pour surveiller les canaux de communication de la police turque, toujours les mêmes depuis mon dernier passage en opération Europol quelques semaines plus tôt, j’avais conscience qu’ils restaient sur la trace de ceux qui étaient responsable de cet événement… Mais nous avions pu prendre le large en toute discrétion. Je sens que nous avons besoin de prendre le temps de nous « regrouper » compte tenu des blessures physiques et psychologiques reçues par Nailea lors de ces événements d’où je venais la tirer. Il fallait rentrer en France, et vite. Mais chaque chose en son temps malgré tout. Se précipiter ne faisait que nuire à l’élémentaire prudence quand on se retrouvait opposés à d’autres dieux, et je n’étais pas de ceux qui risquaient de perdre leur immortalité pour des broutilles…
Du moins, pas normalement.
La belle brune m’étreint, elle vient droit dans mes bras quand je la retrouve. Je ressens les douloureux élancements de son corps, et son besoin de réconfort. Déesse, oui, mais incroyablement humaine, proche des gens. Je ne pouvais pas dire, en aucune manière, qu’elle garde de la distance entre nous compte tenu de notre situation. J’inspire l’odeur de ses cheveux et ferme les yeux, tout à la quiétude qui m’envahit en ressentant ses émotions calmes et douces. Je ressens cette forme d’amour, même si je ne sais toujours pas le définir, tant sa conception était spécifique. J’en profite, malgré tout, comme le cadeau qu’elle me fait simplement. Je caresse sa nuque, et la serre, alors.
| Nous sommes chez des amis. Des gens qui descendent de ceux avec qui j’ai traversé l’Europe, il y a vingt-trois siècles. Ils sont établis ici, depuis. Et ont essaimé tout le pays, mais ceux-là sont des ambactes. Des guerriers fidèles. L’équivalent de ma garde de jadis, même s’ils ne portent plus les marques rituelles, ni l’épée d’autrefois. |
Je rétablis un rien de distance, quand elle s’éloigne de l’étreinte et caresse ma joue. Je ressens un élancement douloureux, vers elle. Et j’ai bien du mal à quitter son regard. Je ressentais alors une brutale détermination pénétrer son âme et l’endurcir, presque immédiatement.
Je prends sa main dans la mienne.
| Des ennemis. Les Nordiques. Ceux pour qui je suis allé en Suède. J’y ai fait de grandes découvertes, Mama. Les meurtriers d’Odin sont humains. J’en suis sûr. Tous les indices concordent, et j’en ai eu la confirmation par une humaine qui a trahi son organisation. Nous allons devoir réagir. |
(c) DΛNDELION
Victor Lafitte
Fall of Skies
Messages : 9564 Date d'inscription : 09/09/2020 Groupe : Je suis Teutatès, Dieu-Père Celte. Dieu de la Guerre et de la Justice. Métier : Fugitif Age : 40 ans... Ou 3000. Caractère : Vif - Emporté - Empathique - Téméraire J'évolue à : Paris et Istanbul Puissance : Pouvoirs et faiblesses : POUVOIRS : Juge des Ames (actif), Furor Gallicus (actif), Père de la Tribu (Non actif), Main de Justice (Non actif), Chute du Ciel (Non actif) // FAIBLESSES : Empathie, Impétuosité, Isolement, Hors de Contrôle Warning : Langage cru & violence physique & sexe & violences sexuelles Célébrité : Christian Bale Multicompte : Alexandre Durand Crédits : Kanala
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