L'échiquier est en place, les pièces avancent

Feat le panthéon nordique et Baba Yaga.

L'échiquier est en place, les pièces avancent 7 janvier 2021

Il n’était pas encore arrivé. Il nous avait donné rendez-vous ici mais il n’était même pas capable d’arriver à l’heure. Je levais les yeux au ciel même si personne ne pouvait me voir. Enfin si, une personne pouvait me voir, mais elle ne s’en formaliserait pas. Mamie avait l’habitude de mes petites lubies, et elle avait appris à ne pas chercher plus loin. Je regardais ma montre avant de soupirer. Il est bientôt l’heure. Je te parie cents euros que la première a débarqué sera Freyja et qu’elle va arriver sur ses grands chevaux… Chevaux, valkyries, tu vois ? précisais-je à ma compagne de fortune qui, elle, avait eu la bonne idée d’arriver un peu en avance. Elle m’avait trouvé allongé sur le toit du mur du cimetière sous une apparence qu’elle m’avait déjà vu revêtir, celle d’un chat. Je m’étais frotté contre elle, mais avant qu’elle n’ait l’idée de me donner un coup de pied pour me faire déguerpir et arrêter de pourrir son pantalon avec des poils blancs, je m’étais de nouveau transformée pour revêtir mon ancien visage, celui que je portais jadis, alors que mon panthéon était au sommet de sa gloire. Oh attends j’en ai une autre ! Je suis sur que tu as rire… Ne dit-on pas que les absents ont toujours tort ? Tu piges ? Roooh, allez, tu pourrais rire un peu. Parce que bon, c’est moi ou ya une ambiance de merde par ici ? Ok ok j’essayais de rire, ou du moins de la faire rire pour penser à autre chose que ce qui allait suivre. Non parce qu’on pariait combien que les autres gugus allaient me tomber dessus comme tombent les animaux de la savane quand Poumba pète ? Allez avouez qu’elle est pas mal non plus celle là ! Si si, je vous ai vu sourire. Bref, j’étais certain que ça allait être ma fête, oui ma fête, service garanti impect…. Ils étaient tellement limités intellectuellement parlant en même temps qu’ils ne voyaient pas plus loin le bout de leur nez. Et Sol m’avait indiqué qu’elle n’était pas certaine de venir donc potentiellement, avec Thor qui n’était toujours pas là, je risquais d’être seul contre tous. Enfin non pas seul puisque mamie avait répondu présente. Au moins n’aurais-je pas que des ennemis dans la place. D’ailleurs, ce serait peut-être bien que la brieffe ? Quoi que non, je ne lui dirais rien. Elle aurait la surprise et je savais combien elle était gourmande de ça, les surprises. L’immortalité pouvait être d’un ennui parfois, surtout quand je n’étais pas dans les parages. D’ailleurs, je décidais de jouer une petite farce à grand-mère-sait-faire-du-bon-café. Je lui pointais du doigt d’une des tombes et blêmit. Heu, c’est moi ou ya un fantôme qui vient se pointer ? Je reculais d’un pas comme effrayé, et me cachais même devant elle avant de continuer sur un ton un peu paniqué. Je crois que je ne te l’ai jamais dit, mais je vois des gens morts et yen a un qui se dirige droit vers nous. Ralala quel bon comédien je faisais parfois. On s’y croirait vraiment ! En même temps, je n’étais pas n’importe quoi après tout. En entendant des pas, je tournais la tête vers leurs origines et redevenais aussi sérieux que les pierres. Dommage que la blague n’est pas durée plus longtemps. L'échiquier est en place, les pièces avancent. Tu vas voir à force d'aider les autres, ça va me retomber dessus encore cette histoire. chuchotais-je à Dréna avant de dire à voix haute en ouvrant les bras et m’avançant d’un pas. Bonsoir et bienvenu !

L'échiquier est en place, les pièces avancent.Panthéon nordique & Baba - Yaga

Sa voiture est garée un peu plus loin, dans la rue. Un lampadaire clignote au loin. Elle est en avance. À chaque pas, sa queue de cheval rebondie gracieusement sur ses épaules, cachées sous une cape. Encore une dizaine de mètre et elle arrive au lieu de rendez – vous. Le silence ne va pas avec l’ambiance parisienne, mais qui irait traîner dans un cimetière à cette heure – ci ? Quelqu’un ouvre une fenêtre, un coup de klaxonne résonne dans une rue adjacente et un chat un peu trop entreprenant se colle à ses jambes. Elle recule brusquement. Elle a à peine le temps de s’étonner de ne pas pouvoir entrer en contact avec lui, que la bête se transforme.

Loki.

Elle aurait dû s’en douter. Il lui a déjà fait le coup. La sorcière incline légèrement la tête en souriant. Le visage qu’il porte ce soir, Dréna n’est pas sûre de le connaître. Il porte tellement de masques que parfois elle en vient à se demander s’il sait qui il est vraiment.

« Tu n’espérais tout de même pas que j’allais te gratter derrière les oreilles… ? ».

S’il sourit en guise de réponse, la sorcière ne peut le voir. L’obscurité ici est trop épaisse et elle n’est pas nyctalope. D’un pas léger elle s’avance à sa hauteur. Elle ne distingue que son profil et ses cheveux , aussi noirs que les siens, qui dansent sous l’effet du vent frais. Comme à son habitude, elle n’a posé aucune question. Il a besoin d’elle, elle est là. D’aucun trouverait cela étrange, mais la Baba – Yaga a appris à connaître le Dieu. Si elle est là, c’est que sa présence, d’une manière ou d’une autre, est nécessaire. La mission est peut – être mortelle, mais elle a certainement un chance d’en réchapper. Dans le cas contraire, elle espère qu’il aurait eu la décence de la prévenir. Comment tout un chacun, en cas de décès, elle a des choses à régler. Néanmoins, leur dernière conversation lui prouve bien qu’il ne la jetterait pas, consciemment, dans la gueule du loup.

« Il est bientôt l’heure. Je te parie cents euros que la première a débarqué sera Freyja et qu’elle va arriver sur ses grands chevaux… Chevaux, valkyries, tu vois ? »

Elle hausse un sourcil en le dévisageant. Vraiment ? Elle lâche un léger « Hanhan » s’échappe de sa gorge. La blague aurait peut – être été meilleure avec un contexte. Le manque de contexte l’incite également à refuser le pari et de toute façon… Il faudrait être un sot pour parier contre Loki. Néanmoins, elle apprend quelque chose. Ils attendent donc d’autres personnes du panthéon nordique. La Baba – Yaga pince ses lèvres. Quel rôle doit – elle jouer dans la partie ? Voilà bien longtemps que son propre panthéon à sombré dans l’oubli et les jeux de pouvoir des Dieux l’ont depuis longtemps désintéressée. Elle se contente de survivre et d’étudier pour peut – être, un jour, récupérer ses pouvoirs. Après tout, si elle est devenue une sorcière sans que les Dieux misent sur elle, il se pourrait bien qu’elle trouve une solution pour retrouver ses talents…

« Oh attends j’en ai une autre ! Je suis sur que tu as rire… Ne dit-on pas que les absents ont toujours tort ? Tu piges ? Roooh, allez, tu pourrais rire un peu. Parce que bon, c’est moi ou ya une ambiance de merde par ici ? »

Celle – là la fait presque rire, elle doit bien l’admettre.

« Oui… Et les festivités n’ont même pas commencé ».

Et quelles festivités d’ailleurs. La sorcière jette un regard distrait autour d’elle. Tout est tellement calme. Cela en devient presque inquiétant. C’était bien sûr sans compter sur la divine présence qui l’accompagne.

« Heu, c’est moi ou ya un fantôme qui vient se pointer ? Je crois que je ne te l’ai jamais dit, mais je vois des gens morts et yen a un qui se dirige droit vers nous ».

Elle se retourne vivement, scrute l’obscurité, prête à fondre sur l’adversaire, qu’il soit vif ou mort. L’espace d’un instant, tout la sauvagerie qu’elle réprime depuis son arrivée à Paris refait surface. Les jambes légèrement fléchies, le haut du corps en avant elle attend. Dréna n’a jamais vraiment cru aux fantômes. Mais un esprit mauvais pourrait être présent après tout… Il lui faut quelques dixièmes de secondes pour percuter que Loki, lui, à déjà abandonné. Il a retrouvé ton son sérieux et son regard s’ancre dans une direction opposée. La Baba – Yaga ferme les yeux et retrouve son calme. Elle laisse malgré tout échapper un juron en russe. Elle reprend une posture ordinaire.

« Bonsoir et bienvenue ! »

De son côté, elle ne dit rien et se contente d’un vaguement hochement de tête. Les pièces avancent dit – il. Soit. En tant que russe, elle connaît très bien les règles échiquéennes.

Pion en e4.
Que la partie commence.

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A ignorer:

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Panthéon Nordique & Nymeria

La douleur ne l'avait pas quitté pendant les nuits qui avaient suivi le début de cette nouvelle guerre. Car c’en était une, Freyja ne s’y trompait pas. Elle avait été sérieusement touchée et son véhicule avait été près d’y rester. La force de la colère l’avait tenue. Cela avait un imbroglio de quiproquos, de vieilles querelles resurgies et de sang versé pour rien. Ils avaient été proches de conclure une alliance, Teutatès et elle. Et pourtant, rien ne s’était déroulé comme prévu. Freyja avait été appelé à la rescousse par les siens et c’était en arrivant qu’elle avait découvert Epona prisonnière. Mais elle était fidèle à ses frères et ses soeurs et ne pouvait les trahir. Elle s’était donc battue à leurs côtés, même si le sort lui avait été peu favorable, à elle, comme à ses valkyries. A cette pensée, son cœur se serra. La perte de ses deux combattantes avait été un sérieux coup dur.

Elle avait pansé ses plaies chez une amie de son panthéon. La déesse en question l’avait accueilli, protégée. Les pensées de Freyja s'étaient tournées en ces temps sombres vers Fafnir. Mais l’heure était grave et Freyja n’avait certainement pas le temps de rester concentrée sur ses amours complexes. La guerre était déclarée avec les celtes et elle savait qu’il faudrait rassembler le panthéon pour établir un plan de bataille. Ils ne pouvaient laisser les choses en l’état. Mais alors qu’elle était à peine en voie de guérison, elle avait reçu un message sur son portable. Thor. Et il avait évoqué les chatons qu’il lui avait offert il y a fort longtemps. C’était bien lui, aucune erreur possible. Freyja avait bondi de son lit et la valkyrie qui restait avec elle avait tenté en vain de la raisonner. Elle avait peur pour elle, cela ne faisait aucun doute. Mais il était impensable qu’elle reste alitée alors que les siens se rassemblaient pour se battre. Elle ne voulut rien entendre. La promesse qu’elle avait faite à Tyr résonnait dans sa tête. Elle retrouverait le bouclier d’Odin. Le rendez-vous avait été donné au Père Lachaise. Avec ses blessures qui commençaient à cicatriser, Freyja était encore lente à se déplacer. Elle mit un temps infiniment plus long que ce qu’elle aurait voulu à se rendre au lieu dit.

Lorsqu’elle arriva devant les grilles du Père Lachaise, elle observa les environs. C’était calme, désert. Mais elle savait que cela ne pouvait être un piège, Thor était le seul à savoir. Elle entra dans ce lieu de repos. Elle n’était nullement gênée par l’ambiance glauque et morbide. Après tout, elle était celle qui emmenait les âmes défuntes des guerriers morts au combat. Elle partageait cette tâche avec Odin. Autrefois. Une flambée de colère, de rage et de désespoir revint l’assaillir à la pensée de la perte du Père de Toutes Choses. Qui que ce soient, ils paieraient pour ce coup de poignard. Elle était cependant persuadée d’une chose, ce n’était pas les celtes qui l’avaient tué. Teutatès n’était pas un menteur et il lui avait assuré que ce n’était pas eux. Elle avait la faiblesse de le croire.

Elle entendit des voix et se dirigea prudemment, d’un pas encore claudiquant dans leur direction. Elle reconnut aisément ceux qui se trouvaient là. Si Thor manquait visiblement à l’appel, en revanche Loki était bien présent. Freyja salua les dieux puis, se tournant vers la femme aux cheveux noirs.

Baba Yaga.

Les salutations avec la créature furent distantes mais après tout, elle ne la connaissait que de réputation. Le fait qu’elle fraie avec Loki n’était pas pour lui attirer ses bonnes grâces. Freyja darda son regard sur Loki et ses yeux s’enflammèrent de colère.

On peut savoir ce que tu fais ici ? Après nous avoir encore une fois trahi et t’être enfui comme un lâche ? Donne-moi une seule bonne raison de ne pas t’envoyer rejoindre notre bien-aimé Odin ?

Certes, elle n’était pas en état immédiat de combattre. Elle n’était pas au mieux de sa forme, cela se voyait. Mais elle restait toujours une bien meilleure combattante que Loki, dieu de la malice et de la fourberie.

A Editer pour enlever la présence de Frigg:

La journée avait commencé comme toutes les autres. J'avais checké mes mails du boulot en regardant sur un autre écran l'évolution des cours de l'or, des diamants… j'avais ensuite été dans un hôtel pour un client saoudien, un proche du roi actuel, un lointain cousin. Celui-ci voulait connaître mon estimation sur des bijoux historiques de sa famille. Il voulait en vendre certains en profitant de la hausse des cours du marché. Notre rencontre dura quelques heures, en effet après mon estimation qui avait été au-delà de ses espérances, nous avions partagé un verre de vin, moment durant lequel j'en ai profité pour pirater son smartphone. La CIA souhaitait avoir un maximum de proches du roi saoudien sur écoute. C'était un de leurs alliés, mais aux États-Unis on aimait beaucoup avoir ses alliés sur écoute. D'habitude je m'occupais essentiellement de l'élite française.

Bref une journée assez classique pour moi mais celle-ci le fut moins lorsque j'ai reçu un simple message : "Rassemblement chez le Père Lachaise". Seuls ces quelques mots avaient été envoyés par Fraya, rien de plus. Je n'avais pas eu de difficulté à comprendre ce qu'il en était… il y a peu de temps Odin avait été retrouvé mort puis des membres du panthéon nordique avaient été blessé lors d'un affrontement avec les Celtes. Maintenant l'heure était venue de se réunir pour savoir où en était la situation et ce que nous allions devoir faire lors des prochaines semaines. Sincèrement je n'aimais pas l'idée de revoir tout le monde de cette manière. Je n'avais été très proche des membres du panthéon à part Frigg et Freya mais l'envie de revoir cette dernière avait été plus forte. Si elle n'avait pas été là, je ne serais sûrement pas venu. Me battre n'était pas un problème, je l'avais fait de nombreuses fois mais je devais avouer que, n'étant pas vraiment proche de mon panthéon, je n'avais trouvé que la Foi de le faire dans l'idée d'aider Freya. Aujourd'hui, après cette nuit, ce réveil… bref tout était chamboulé et le doute avait commencé à naître dans un coin de mon esprit, et avec celui-ci l'envie de me battre aux côtés des autres nordiques.

C'est avec ce genre d'interrogation qui obscurcissait mon esprit que je pénétrais dans le célèbre cimetière parisien. Je n'eus pas le temps de me demander où étaient les autres ou si cela pouvait bien être un piège, en effet je pouvais entendre d'ici des gens parler de manière tendue. Je reconnais rapidement la voix de Freya. Je me déplace vers eux, passant à travers les dédales de ce cimetière qui a accueilli plusieurs personnalités importantes de ce pays. Je n'avais jamais apprécié ce genre de lieux, trop silencieux à mon goût. Enfin, ce n'était pas un silence comme les autres, il était plus lourd, comme si c'était une manière pour les morts de nous parler, de nous rappeler que ce silence était là parce que les morts ne pouvaient plus faire de bruit… comme mon père, mes frères, dont je n'entendais plus les voix depuis des millénaires.

Il y avait du beau monde… Baba Yaga, Freya… et du moins beau… Loki. Je m'approchais d'eux discrètement, ne voulant pas les couper dans leurs discussions. Sol venait de prendre la parole à mon arrivée. "Bonsoir tout le monde… à quoi bon se réunir dans un tel lieu si on vous entend à des kilomètres ?" En plus, un groupe dans un tel endroit était très loin de l'idée de la discrétion, généralement au milieu d'une foule cela l'était plus. Mon regard se posa sur celle qui se trouvait en face de moi…. "Baba Yaga… Sol... Freya" Mon regard resta une seconde de plus puis changea lorsque mon regard se posa sur Loki, un grognement s'échappa de ma bouche. "Loki… ta présence répond à mes interrogations... tout ça va mal se terminer, mais je suis d'accord avec Sol, passons aux choses sérieuses."

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Feat le panthéon nordique et Baba Yaga.

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Je souris à la réaction de Mère-Grand. Pourtant, elle devrait savoir que j’étais le grand méchant loup. D’ailleurs arrivée vers nous le premier chaperon rouge… J’ai nommé…. Ah bah tiens ! Voilà que la si gentille et compréhensive Freyja venait d’arriver. Je me marrais à ses mots. Vraiment, je me bidonnais à en pleurer. Elle était sérieuse ? Vraiment ? Non mais elle pensait impressionner qui ? Si on avait été dans Harry Potter, elle était semblable à Fleur Delacour : bonne à faire les yeux doux aux mecs et rien d’autre. Non parce que bon, elle était même venue avec l’autre imbécile de Dragounet ouin-ouin-caliméro c’est la faute aux autres si je suis avide et que j’ai pris un anneau qui ne m’appartenait pas. Je vous jure. Pour peu j’aurais roulé des yeux pour les lever vers le ciel. Ah ? Je l’avais fait ? Autant pour moi ! Heureusement le Soleil vient illuminer un peu ce magnifique lieu. Sol, si rayonnante, si calme, si tempérée. Enfin une femme digne de notre panthéon. Non parce qu’elles ne courraient pas les rue. Je saluais bien bas en une jolie révérence les « invités » de mon très cher frère connu pour sa ponctualité digne de Gandalf. Non parce que bon, rendons à Gandalf ce qui lui appartient : on attend toujours qu’il rejoigne Frodon hein. Et plus depuis le début, il aurait pu faire appel à ses aigles mais non. En même temps, vu comment les stupides hobbits sont joufflus, un peu d’exercice ne pouvait pas leur faire de mal. Dis Mamie, en plus de yaourts, tu ne fais pas de pop corn ? Non parce que ce qui se passe là c’est digne d’un mauvais film. Rassures toi Rayon de Soleil, je ne parles pas de toi. Tu n’as pas le quotient intellectuel de Nevile Londubas et encore je l’insulte en faisant cette comparaison. Non parce que c’est drôle d’entendre Frejfrey parler de trahison alors même qu’elle a fricoté avec l’ennemi. Comment se porte notre très cher Teutatès dis moi ? Es-tu aller le voir sur son lit d’hôpital pour panser ses blessures et finir ce que tu as commencé dans l’entrepôt ? Entre un Nain ouiouin devenu Dragon et un Dieu d’un panthéon qui a bafoué la demeure du vieux, et qui nous a volé, tu peux être fière de ton palmarès. Je vous prie, chers camarades d’applaudir notre grande guerrière qui préfère les plaisirs de la chair aux plaisirs du combat. Bon j’étais un peu beaucoup fâché et contrarié. Parce que de toutes les personnes présentes, il n’y avait que Sol qui était blanche comme neige et qui avait vraiment à cœur notre Panthéon. Mais remuer la merde, c’était certes drôle, mais cela ne mènerait à rien. Quoi que c’était cool de pouvoir leur rappeler à tous leur faute et leur faire comprendre que je connaissais ce qui se passait dans leurs vies. Dorémi, ne t’en fais pas, les gardiens ne seront pas un problème cette nuit. dis-je à Sol en changeant complètement de sujet et en ayant retrouvé mon enthousiasme. Je frappais dans mes mains tout aussi brutalement avant d’ajouter. Bien, les pendules ayant été remises à l’heure, et les absents ayant toujours Thor… Vous avez compris ? Thor, absent ? Rooh, allez, un petit effort quoi ! Bref, parlons peu mais parlons bien. SI nous sommes réunis ce soir, en ce lieu, c’est pour célébrer le mariage de Loki et MamieGateau ! Supriseeeee ! Non mais sérieux, vous verriez vos têtes ! HI-LA-RAN-TES. J’en étais où ? Je déviais et dérivais à escient. Discorde quand tu nous tiens. Cela me faisait gagner le temps donc j’avais besoin pour trouver la manière dont je pourrais aborder la suite. Non parce qu’à la base c’était à Thorinou de le faire, pas à moi. Heureusement j’étais le dieu de la discorde et de l’éloquence, en plus d’être aussi rusé que beau. Baba, si je t’ai demandé de venir c’est parce que ta force et ta puissance seront un atout pour nous, si tu acceptes de t’allier à nous. Nous sommes en guerre. Divisés nous sommes des proies faciles. Unis, nous pouvons faire mal à nos ennemis, très mal. Si vous n’êtes pas prêts à la guerre, et à vous salir les mains, vous pouvez faire demi-tour et retourner à votre vie paisible de soit-disant humain. Mais si vous restez… Si vous restez c’est que vous êtes prêts à venger le vieux et nos frères et sœurs tombés au combat.

A ignorer:

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Panthéon Nordique & Nymeria

Freyja sent que tout peut éclater. Mais une même raison les a poussé ici, malgré leurs différends, malgré leurs haines millénaires pour certains. La même volonté de protéger leur panthéon, de répondre à la menace celte. La violence, Freyja connait. Elle est en partie sa raison de vivre. Sans elle, elle devient folle. Mais là, elle n’est pas convaincu de la culpabilité des celtes dans le meurtre d’Odin. Le vol du bouclier est avéré cependant. Et ils doivent le récupérer. Autant Freyja est une déesse guerrière mais elle est loin d’avoir l’impatience de Sol. Surtout, elle croit profondément, fondamentalement en la justice. L’arrivée triomphale de Sol lui fait lever un sourcil. Sa sœur a toujours été impulsive et solaire. La mort d’Odin et surtout la dérouillée qu’ils se sont prises ne l’a pas rendu plus aimable. Certes, elle n’a pas tort. S’en prendre à Loki maintenant serait irréfléchie. Masi se faire donner des leçons de pondération de la part de quelqu’un comme Sol fait doucement rigoler Freyja.

Je vois que comme d’habitude tu brilles par ta finesse, Sol… Dommage que tu n’étais pas plus efficace face aux Celtes…. On aurait sûrement récupéré le bouclier à l’heure où on parle…

Sur ces mots, Fafnir arriva suite au message que Freyja lui avait envoyé. Il salua tout le monde et un sourire s’attarda un bref instant sur les lèvres de la déesse. Mais ce sourire s’effaça lorsque Loki reprit la parole. Il jouait à quoi exactement ? S’il voulait que le panthéon s’unisse autour d’une cause commune, il s’y prenait vraiment mal, extrêmement mal. La colère recommençait à envahir Freyja. Qu’est-ce qu’il croyait ? Qu’elle avait des comptes à lui rendre ? Il se trompait lourdement. Surtout qu’il était loin d’être un allié irréprochable.

Si Freyja était venue avec l’intention d’aider les siens, elle commençait sérieusement à se demander si cela était une bonne idée. Non seulement, Teutatès lui avait assuré qu’ils n’étaient pour rien dans le meurtre d’Odin mais en plus, Loki commençait sérieusement à l’énerver. Elle devait suivre ses convictions. Oui, elle était la déesse de la guerre mais la justice primait. Elle fit quelques pas et attrapa brièvement Loki par le col, le regard furieux.

Je fréquente qui je veux. Je n’ai aucun compte à te rendre.

Elle le repoussa pour se tourner vers les autres.

Vous savez que je n’ai jamais fait défaut à notre panthéon. Je me suis toujours battu pendant des millénaires pour les nôtres. Mais je sais que les celtes n’ont pas tué Odin. J’en ai la certitude. Oui, ils doivent répondre du vol du bouclier mais je demande du temps. Si j’ai raison et que ce ne sont pas les celtes qui ont tué Odin, un autre ennemi rode et nous allons nous lancer dans une guerre qui va nous détourner du véritable ennemi. Je compte en savoir plus sur la mort d’Odin. Une des déesses présente m’a lancé qu’ils n’avaient pas tué le Père de toutes choses. Pourquoi assureraient-ils qu’ils ne l’ont pas tué ?

Elle s’écarta légèrement.

Je pense qu’une explication s’impose avant de déclencher les hostilités.

Elle savait que c’était risqué. Elle savait que certains ne la suivraient pas. Mais elle suivait la voie de la justice et de la raison. Comme toujours.

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Elle s’installe avec grâce sur une des tombes et croise ses longues jambes. Ses lèvres sont légèrement pincées, ses sourcils à peine froncés. Ses yeux font des aller – retours entre les différents protagonistes de cette étrange pièce de théâtre. À chaque salutation, elle hoche la tête, sans dire mot, même lorsque Sol la questionne, parce qu’avec un peu de patience, elle aura sa réponse, il est donc inutile de gaspiller sa salive. Dréna ressemble presque à une funeste statue, placée là pour décorer la terrible sépulture qui lui sert de siège. Pourtant elle écoute. Elle observe. Et elle comprend, petit à petit, le rôle de Loki dans cette mascarade qu’il a monté de toute pièce. Ils sont tous arrivés avec leur propre conviction, leur regard singulier sur la situation et elle admet bien volontiers être étonnée de voir qu’autant d’entre eux la reconnaisse. Elle était convaincue d’avoir sombré dans l’oubli depuis au moins 50 ans… Mais qu’est – ce que cinquante années dans la vie d’un Dieu ? Une seconde, peut – être deux ? Elle remarque autre chose : ils ont l’air de tous se découvrir, de se redécouvrir, mais leurs vieilles rancœurs se conjuguent encore au présent. L’eau ne passe jamais sous les ponts.
Son regard se pose à nouveau sur Loki. Elle aimerait lui demander quel est son rôle dans la partie. Elle a la sensation d’être un étrange Joker caché dans sa manche. Les autres la considère probablement comme un boulet.

Les joutes verbales pourraient la faire sourire, mais elle espère simplement qu’aucun espion n’est présent, car elles reflètent leurs faiblesses plus qu’autre chose. D’aucun pourrait croise que Loki en est la source, pourtant… Derrière son ambivalence, il est le plus transparent. Son rôle est crucial. Il leur permet de faire quelque chose de remarquable : ils se réunissent. Ils communiquent. Leur sens de la justice, leur dévouement, leur bonté, les contraingnent à maintenir une éternelle position pusillanime. Loki, Dieu de la Malice, de la Discorde, échappe à cette malédiction et les oblige à s’unir, à être une meilleure version d’eux – même. À redevenir une famille.

C’est grâce à l’obscurité que la lumière brille.

Ses yeux verts se posent sur lui, alors qu’il prétend vouloir l’épouser. Elle retient du bout des lèvres un soupir. En dépit de tout, elle doit bien admettre qu’il va parfois trop loin. Pourtant, cela ne la dérange presque jamais. En revanche, pour Freyja, cette mise en scène semble insupportable. Quand elle s’approche de trop près de Loki, Dréna se lève à une vitesse surprenante pour se positionner près de lui. Si elle avait pu grogner, elle l’aurait fait. Mais la vie parisienne lui a fait perdre ses bestiales habitudes. Elle se contente d’un regard froid, avant d’un haussement de sourcil. Ainsi, les celtiques prétendent n’avoir commis aucun meutre. Le regard de la sorcière se perd dans le lointain, l’espace d’un instant. Mais alors qui ? Elle se rappelle des avertissements de Loki dans le bar. Elle a, à l’instant, conscience qu’elle s’est peut – être montrée déraisonnable. Il avait raison de lui dire de se méfier. Le fait est qu’ils n’ont aucun indice. Ce pourrait être des servants du Dieu Monothéiste, ou encore les Nouveaux Dieux. Et comment opter pour une stratégie fiable quand on ne connaît pas son ennemi ? S’attaquer aux Celtes, pour le vol du bouclier, et contre un assassin encore inconnu, cela veut dire deux guerres. La sorcière tourne son visage de porcelaine vers le Dieu, le clair de Lune éclaire ses yeux comme deux émeraudes.

« Mais tu as déjà pensé à un plan ? »

Elle se retient de lui demander quelle y sera sa place, parce que cela reviendrait à admettre, publiquement, qu’elle ne sait pas bien ce qu’elle a fait là et qu’elle se contente de suivre Loki aveuglément. Ce qui serait un terrible aveu de faiblesse.

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A éditer:

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L'échiquier est en place, les pièces avancent 7 janvier 2021

Je riais. A gorge déployée. Oui oui OUIIII. Toute cette discorde, tout ce chaos...Je me régalais. Il avait fallut une petite étincelle, et pousser un petit peu pour voir les vraies intentions éclater au grand jour... ou plutôt sous le clair de lune. Notre soit disant reine guerrière montrait à tous qu'elle avait perdu de sa ferveur avec le passage des siècles. Elle se croyait dans la série Netflix, the Circle ? Nous allions mourir. Je n'avais plus aucun doute désormais. Oh j'allais tout faire pour tirer mon épingle du jeu. Mais le panthéon allait mourir. Ca, c'était certain.

Je réajustais mon costume avant de le lisser. Je regardais Dréna, avec une conviction dans les yeux à en faire pâlir Tyr de jalousie. Ou Dumbledore. Un léger signe de la tête avant de dire à Freyja - vu l'inutilité de sa présence, comme Fleur Delacour dans le films HP4 - j'ignorais totalement le nain ouinouin qui ne servait à rien, et dis Merci pour cette belle partie de rire. Tout ce chaos, ça m'avait manqué. Depuis que les Allemands ont signé leur reddition, je n'ai plus eu l'occasion d'apprécier autant de conflits et de haine.... Je me sens RE-VI-GO-RAIS. Cela étant dit, mettons les choses une dernière fois au clair car il est certain que tout cela ne sert à rien. Le panthéon va s'éteindre. Le vieux n'est plus là pour vous discipliner, vous rappeler votre essence même. Freyja... Freyja j'avais de l'estime pour toi jadis. Tu étais une combattante, prête à tout pour les siens et voilà ce que tu es devenue : une femme qui a le courage d'une moule, et encore je suis sympa. T'entends tu parler ? Attends écoute. Je sortais mon téléphone, pianotais dessus pour envoyer l'enregistrement de Freyja prônant de faire la paix avec les Celtes, à tous ceux de notre panthéon que j'avais su identifier. Puis je mis le son et fis raisonner sa voix dans la nuit. Voilà. Ainsi tous sauront désormais ce que tu es devenue. Comment penses tu que des valkyries vont réagir d'ailleurs ? Teutates a tué DEUX d'entre elles, qui sont venues à TON secours. Et c'est ainsi que tu les venges et honores leur mémoire. Honte à toi Freyja. Odin doit se retourner dans sa tombe. J'étais en colère. Non j'étais furieux, comme je le suis rarement. Je m'étais mis à parler dans notre langue natale avant de reprendre en français Tu veux faire la paix? Vivre d'amour et de bites? Vas-y. Tu ne fais plus partie de ce panthéon si tu n'es pas prête à te battre pour lui. Je ne t'aiderais plus. Et d'ailleurs chère Freyja... Je m'approchais d'elle pour lui glisser à l'oreille. Touches moi encore une fois et ce sera la dernière chose que tu feras. Je sais où tu habites, où tu travaille. Je te detruirais en un claquement de doigts. Je reculais pour me tourner vers mon alliée à qui je tendais la main Très chère... Puis je me tournais vers Sol. Je parlerai au Loup pour qu'il cesse de te poursuivre le temps de mener cette guerre et défendre les nôtres. Je vais avoir besoin de lui pour une autre tâche qui va l'occuper un temps. Il va adorer traquer les alliés de nos ennemis et les manger. Je sais comment nous pouvons riposter, et nous venger. Je te promets de récupérer ton bouclier et te le restituer. Baba Yaga nous y aidera. Nous devons réunir les nôtres. Acceptes tu de réunir les valkyries ? Elles t'écouteront plus que moi car tu es une femme. Et après la déchéance de leur soit disant mère, elles auront besoin d'une cheffe de guerre à la hauteur de leur force et de leur férocité. Baba, peux-tu activer ton réseau ? Nous devons faire face aux celtes mais les monothéistes veulent aussi nous détruire. Acceptes-tu de défendre nos arrières, le temps de cette guerre? Je tournais le dos à Freyja. Elle ne comptait plus. Elle ne faisait plus partie de ce panthéon dans lequel j'aimais certes créer du chaos, mais pour lequel j'étais prêt à me battre, coute que coute.

L'échiquier est en place, les pièces avancent

Panthéon Nordique & Nymeria

La tension est palpable. Loki a toujours su semer la discorde avec brio et ce soir, il montre encore une fois l’étendue de son talent. Mais est-ce réellement le meilleur moyen de rassembler le panthéon ? Unir autour d’un ennemi commun, certes. Ressortir les dossiers, ce n’est pas une bonne stratégie. Pourtant, Loki est connu pour être malin. S’il le fait, il a forcément une bonne raison. Ou alors, c’est qu’il est beaucoup moins intelligent qu’il veut bien le prétendre. Le regard de Freyja se perd un instant sur Baba Yaga. Elle semble étrangement détachée. Mais Freyja a l’impression qu’elle est sensible à son argument concernant d’autres responsables de la mort d’Odin. Mais elle est bien la seule…

La déesse solaire explose, sans aucune retenue ni jugeotte. Freyja a combattu à ses côtés, elle la connait bien. Même si elles partagent la même fougue, la déesse de l’amour est plus réfléchie que sa consoeur. Sol est une excitée, une emportée. Quand il s’agit de foncer tête baissée, elle était la personne idéale. Par contre, si on demandait de réfléchir avant d’agir, elle était beaucoup moins utile. Et là encore, elle le démontrait. En quelques secondes, elle avait bondi et lui avait asséné un aller et retour qui relevait du coup de poing plus que de la claque. La tête de Freyja avait violemment viré d’un côté puis de l’autre. Elle resta de marbre, immobile. La colère commençait à monter. Elle retourna la tête et darde son regard sur la déesse solaire. Un mépris certain se lit dans ses yeux. Sol est pitoyable. Une furie. Une déesse sans cervelle, seulement du muscle. Freyja fait un pas vers elle. Elle tente de se contrôler mais la colère est bien présente et menace de tout emporter. Elle est fidèle aux siens mais ils se trompent. Loki les entraîne où il ne faut pas aller, elle en est convaincue. Elle se plante à deux millimètres de Sol.

Tu fais bien de rappeler que tu te terres dans un trou pour éviter que le Loup ne te retrouve. Et tu me donnes des leçons de courage ? Je suis peut-être qu’une catin mais tu es une idiote. Vas-y. Fonce dans le tas sans réfléchir, pauvre cruche. Quand les vrais assassins vont vous tomber dessus, j’aimerai voir ta tronche.

Malheureusement, Freyja savait que cela risquait d’être au détriment du panthéon tout entier. Que les siens allaient se faire exterminer par un ennemi sournois et qui était parvenu à détruire Odin lui-même. De qui il s’agissait, elle n’en savait rien. Mais elle était persuadée qu’elle le découvrirait. Les Celtes étaient innocents de ce crime. Oui, ils avaient volé le bouclier. L’escalade de violence qui s’en était suivi avait conduit à la mort de deux de ses valkyries. Bien sûr qu’elle souhaitait les venger. Mais Loki et Sol ne voyaient pas l’urgence bien plus grande de trouver les responsables du meurtre du Père de toutes choses. Autant Sol était une tête brûlée mais Freyja ne comprenait pas à quoi Loki jouait. Souhaitait-il la perte de leur panthéon pour devenir le Roi de la Montagne ? Le dernier des dieux nordiques à rester vivant ? Qu’est-ce que cela lui rapporterait ? Etait-il de mèche avec ceux qui avaient tué Odin ? Tout était possible. Nullement impressionnée par les menaces de Loki, elle rétorqua :

M’aider ? Quand m’as-tu aidé, Loki ? Quand as-tu aidé quiconque à part toi-même ? Tu sème le chaos parmi les nôtres. Tu nous a abandonné lors du combat avec les celtes je te rappelle. Et tes sbires nous ont tiré dessus autant qu’eux. Vas-y, présente-toi comme le sauveur. Tout le monde sait que tu ne sers que tes propres intérêts. Vous êtes bien sots si vous pensez qu’il se battra à vos côtés. Il ne sert que lui et que le véritable but qu’il est le seul à connaître.

Le cœur de Freyja saignait cependant. Ces dieux, même dans l’erreur, étaient sa famille. Ils se fourvoyaient, elle en était certaine et elle aurait aimé les en convaincre. Mais aucun ne l’avait écouté. Elle était mise au ban du panthéon. Et cela lui serrait le cœur, bien qu’elle se garde de le montrer. Elle se contenta de jeter un regard sur les présents.

Quand vous aurez mené notre panthéon au bord de la ruine, vous savez où me trouver. Je regrette sincèrement que les choses en arrivent là. Je continuerai la lutte seule dans ce cas. Pour trouver les véritables assassins avant qu’ils ne nous trouvent.

Tournant les talons, elle quitta les lieux, le cœur gros.

Tout le monde était si prévisible au sein du panthéon nordique. Contrairement à d'autres, l'ambiguïté n'y avait que peu de place. Très rapidement Loki commença prit les devants en prenant la parole, qu'est ce qu'il aimait parler celui-la, s'il pouvait se répondre à lui-même, il se parlerait éternellement. Un vrai moulin à paroles mais dont il fallait se méfier. Chacune d'elles ne sortait de sa bouche que pour semer la discorde ou pour s'excuser dès qu'il était pris la main dans le sac. Je n'avais jamais compris pourquoi Odin lui avait laissé faire tant de mal autour de lui… il était la preuve même que le père du Panthéon avait ses faiblesses. Alors qu'ils discutaient entre eux, ou plutôt se querellaient, j'observais attentivement Baba Yaga. Je ne comprenais pas la raison de sa présence. Était- elle là en tant que alliée du panthéon ? Ou bien était-elle là dans un autre but ? Je me méfiais d'elle, encore plus depuis que j'avais compris que c'était Loki qui l'avait invitée. Comment croire qu'il n'avait pas une idée derrière la tête ? La question de Drena me fit sortir de mes pensées… connaissait-elle bien Loki ? Bien-sûr que cet escroc avait un plan, s'il a pris les devants pour réunir tout le monde c'est bien parce qu'il a une idée en tête. Il ne voulait sûrement pas laisser l'espace à quelqu'un d'autre. Freya prit la parole et Sol lui tomba dessus en indiquant qu'elle devait des comptes aux autres… mouai, elle n'avait pas tort, mais est-ce que tout le monde ici n'avait pas quelque chose à se reprocher au final ? L'espace d'un instant je voulus rattraper Freya mais il était préférable de la laisser quitter les lieux maintenant. Il lui fallait un peu de temps pour reprendre ses esprits et son sang froid, en même temps elle n'était pas la seule qui avait besoin de retrouver ce dernier. La situation n'était pas idéale pour commencer à laisser ses sentiments parler. Mon regard passa de Freya dont la silhouette avait disparue à Sol. "Apprends à garder ton calme… la situation est déjà assez compliquée comme ça. On a perdu notre chef, ce n'est pas le moment de jouer les hystériques à crier dans tous les sens… si t'es pas capable de gérer tes émotions, retourne te terrer dans ton trou."

Un soupir s'échappa de ma bouche, exaspéré de voir la situation dans laquelle on se trouvait… sans chef… avec un Dieu dont le premier amour était la discorde qui jouait le chef d'équipe, diviser pour mieux régner… Frigg aux abonnés absents… Freya en retrait. Je posais mes yeux sur Loki. "T'es sûr que c'est une bonne idée de se chauffer avec les Celtes ?" Je levais la main en direction de Sol pour empêcher toute intervention sur ce sujet. "Je sais le bouclier, le symbole de tout ça etc, mais imaginons un instant qu'ils n'aient aucun lien avec la mort d'Odin… On ne prend pas un risque de foncer sur eux en tournant le dos à un autre ennemi caché dans l'ombre ? Je n'ai pas l'impression qu'on soit en position de force pour affronter plusieurs ennemis, surtout si on commence à se déchirer… Et puis merde, on ne va quand même pas me dire que les Celtes ont réussi à tuer Odin. Si c'est eux, ils ont bien été aidés par d'autres." Mes yeux étaient fixés dans ceux de Loki. Je tentais de comprendre où il voulait en venir, bien sûr tout ça me dépassait. Je n'avais jamais été très intéressé par leurs soucis avec les autres panthéons. J'avais malgré tout toujours tenu mes engagements et répondu présent dans tous les combats et ce n'est pas maintenant que ça allait changer, mais il était hors de question de foncer tête baissée dans le tas pour le plaisir de Loki. "Je m'occupe de ramener Freya à la raison mais arrête tes illusions à la con… surtout que tu es mal placé pour donner des leçons sur la fidélité envers notre panthéon." Depuis la création de ce dernier, combien d'histoires de discorde et de problème étaient parties de lui ? On n'aurait pas assez d'une vie d'homme pour tout raconter.

Feat le panthéon nordique et Baba Yaga.

L'échiquier est en place, les pièces avancent 7 janvier 2021

Je regarde le dragon, de haut en bas, d’un air digne de Draco Malefoy. Je lève les yeux au ciel avant de lui tourner le dos. Je ne lui répondrais pas. Il n’en vaut pas la peine. Qui est-il pour parler ? Il n’était même pas convié ce soir de toute façon. Ce n’était pas comme si il était un membre important du panthéon. Non parce qu’à part fourrer sa queue dans l’autre Pouf, ou pleurer ouinouin sur son sort, il ne faisait RIEN DU TOUT. Alors franchement qu’il se taise à jamais et retourne entre les cuisses de l’autre et qu’il nous foute la paix.

Ne restez que Dréna et Sol. Et les oreilles indiscrètes de l’autre imbécile inutile. Je les regarde toutes les deux. Je les détaille. Elles sont fortes. Ce sont des puissantes alliées. Je pourrais compter sur elles. Sol sera le Fou sur mon échiquier. Et Mamie… Mamie, elle en sera la Reine. Les valkyries seront des cavaliers, pas de doute. Freyja, son nainouinouin seront des pions sacrifiable. Thor… Thor sera le Roi, un élément aussi essentiel… Qu’inutile et gênant. Oui, ça lui correspond bien. Tyr… Tyr pourrait être le second fou. Me restait à trouver deux tours, mais chaque chose en son temps. Je sortais plusieurs cartes de ma veste sur laquelle se trouvait un numéro de téléphone Tenez. Si vous avez besoin de me contacter, faites-le sur cette ligne. Un Sms, et je vous rappellerai. Je m’approchais de la Vieille Peau et je lui glissais à l’oreille Signe Q, et je saurais que c’est toi. puis je fis la même chose vers Sol Signe B, et je saurais que c’est toi . Je m’éloigne de quelques pas et fis une révérence. Ce fut un honneur de vous compter ici. Leur dis-je avant de me transformer en oiseau et faire une sortie théâtrale. Oui ? Plait-il ? Je vois pas où est le problème. Pourquoi me le refuserais-je ?