Kind hearts don't grab any glory.

Sujet: Kind hearts don't grab any glory. Jeu 4 Mar - 18:13

Feat Midnight Richards.

Kind hearts don't grab any glory, 02 décembre 2020

J’aime ça. Etre sur scène. Chanter. Danser. Faire le show. Mon manager n’allait pas être content. Oh non, pas du tout. Ce soir, ce n’était pas quelque chose qu’il avait organisé. Je tournais en rond chez moi, incapable de dormir. J’étais rentrée de New-York la veille. J’étais encore en plein décalage horaire, alors plutôt de me tourner et retourner dans mon lit, j’en étais sortie. Une douche rapide, un habillage et un maquillage bien plus long et me voilà sortie. J’avais pris la peine d’enfiler un chapeau et des lunettes de soleil pour ne pas être trop interpellée dans la rue. Pas besoin de taxi. Déjà parce que marcher n’était pas mauvais mais en plus j’en avais à peine pour dix minutes pour arriver à « La Lune Noire ». Quitte à me rendre quelque part, autant aller dans le club le plus huppé du moment. Et puis cela me permettrait de me rapprocher un peu plus de ma cible.

Si facile. Oui cela avait été si facile de séduire Midnight Richards. Ces dieux se pensaient si puissants, si haut dessus de nous autre pauvres humains. Quelle bonne blague. Elle était totalement tombée dans le panneau et s’était laissé séduire par la gentille et mignonne Donovan. Elle ne se doutait pas une seule seconde qu’elle et moi avions un passif. Elle aussi s’était bien jouée de nous à l’époque. Une amie de Maman et de Papa. Mon œil. Elle s’était bien foutue de nous. Je ne l’avais pas oublié et quand j’avais revu son visage j’avais compris, j’avais compris qui elle était réellement. Son nom, il se trouvait juste en dessous de celui de mon cher Papounet. Le pire était qu’elle ne se cachait même pas réellement. Nyx. Elle était Nyx, j’en étais certaine. Ce soir, je comptais bien faire une pierre deux coups. Déjà, profiter de l’occasion pour me montrer et affoler mes réseaux. Et de deux revoir la déesse et resserrer le lien entre mon personnage et elle. Je comptais bien l’apporter sur un plateau non pas d’argent mais d’or aux déicides.

Le vigil m’avait fait rentrer sans hésiter une seule seconde. J’avais bien évidemment coupé la file qui s’agglutinait devant l’entrée, espérant avoir la chance de rentrer. Pauvres petits moutons qu’ils étaient. Si faibles, si pathétiques. J’avais laissé mon manteau et mes accessoires au vestiaire ne gardant que mon téléphone glissait dans l’une des poches de la robe blanche que je portais. Pas besoin de carte bleu, ils mettraient mes consos sur une ardoise. Je n’étais pas n’importe qui après tout. Je rejoignais la piste de danse pour me déchainer un peu avant de me rapprocher de la scène. Je m’y fis porter dessus par deux charmants jeunes hommes. J’attendais que la précédente chanson touche à sa fin – je suis certes sans gêne mais pas non plus si méchante que ça, avant de prendre totalement la place du chanteur. Je m’étais avancée jusqu’à sa place, l’avais doucement écarté pour crier au public s’il était prêt à se déchainer. Je souriais à leur réponse avant d’indiquer au reste du groupe de jouer « kids in America » en faisant signe au chanteur de se joindre à moi. Tout groupe de rock qui se respecte connait la chanson et ses accords. Bien évidemment, je pris la plus grande part du gâteau, chantant les trois quarts de la chanson. J’avais pris le micro et passait entre les membres du groupe, me déhanchant et dansant. Je faisais ce que je savais le mieux faire : faire le show le temps d’une unique chanson.

Oui, mon manager n’allait pas être content.

Mais vous savez quoi ? Je l’emmerde.

Hilare, je sortais de scène après avoir salué plusieurs fois la foule et me dirigeais vers le carré VIP. Je commandais aussitôt un Mojito royal, histoire de rafraichir. Et en attendant qu’il arrive, je me prenais en selfi #lalunenoire #Paris #donovansmith #surprise #kidsofamerica #loveyou

Nyx n’est pas réputée pour sa complaisance. Ni en tant que déesse, ni en tant qu’humaine. Si un animal devait lui être associé, les multiples générations qu’elle a vu naître s’accorderaient sur le même : l’araignée. Nyx, la déesse autant que l’humaine, est une femme relativement patiente, mais qui préfère l’obscurité à la lumière. D’un naturel calme, ceux qui l’ont déjà vue en colère savent qu’elle a tendance à fondre sur sa proie, et à ne lui laisser aucune chance. Comme l’araignée, Nyx semble avoir plus de bras qu’elle n’en a vraiment, et aime se tapir, se reclure, dans les coins, pour observer. Enfin, comme les araignées, Nyx est une mère absolue, prête à tout pour ses enfants… Force est de constater, en voyant quels adultes sont devenus Orphée et Alexandre, qu’un peu de cette absolution les a touchés, eux, qui ne sont à priori, rien pour elle. Rien, sauf les enfants de son divin neveu, Zeus.

Le fait est que Nyx n’est pas sans se rappeler que plus de la moitié des mythes étant parvenus jusqu’à l’époque moderne, ne concernent qu’exclusivement les amours de l’olympien… Et encore, il n’y avait que les plus dramatiques qui avaient traversé les âges ! La Nuit, elle, se souvient bien de l’ire d’Hera, de la terre, parcourue et soulevée à la recherche de son mari volage, des centaines de drames que ses infidélités ont causées, et dans le monde des mortels, et dans celui des immortels… La dernière fois, l’olympienne a même trouvé le moyen d’entraîner Hypnos, son fils, dans ses histoires de ménage ! Quelle indignité… Si la Nuit n’avait été prompte à recueillir le dieu des songes dans son giron, le foudroyant l’aurait foudroyé, ajoutant à la liste de ses nombreuses victimes !

Aussi, quand le hasard a voulu qu’elle croise son neveu en compagnie de sa plus récente famille, la déesse n’a pas eu à tergiverser longtemps avant de décider de bénir les enfants nés de la dernière union en date de Zeus, afin que ceux-ci soient toujours protégés du regard de son épouse divine. Pour les enfants eux-mêmes, pour ses propres enfants, ainsi que pour l’Histoire, cela lui avait semblé être la décision la plus sensée. Elle aurait aimé pouvoir garder un œil de façon plus assidue sur eux, mais elle avait fini par perdre leur trace, le soir tragique de la mort de leur mère. Une femme adorable dont Nyx chérirait longtemps le souvenir.

Quelle surprise a donc été la sienne que de redécouvrir Orphée, devenue Donovan, par le biais de la célébrité ? Sans doute la seule chose agréable que lui ait apportée son exposition. Bien sûr, la déesse avait été curieuse de redécouvrir cette jeune fille en fleur. Bien sûr, la déesse est toujours soucieuse de la protéger. Cependant, si Orphée était réapparue, qu’en est-il de son frère ?

La déesse en est là de ses réflexions quand, occupée à son bureau comme elle l’est souvent en première partie de nuit, on l’alerte qu’en bas, un risque d’émeute se profil. Nyx fronce les sourcils, et regarde sa montre. La catharsis n’est pas prévue avant deux bonnes heures… Sa voix sans âme interroge le responsable, via le combiné téléphonique, quant aux causes de cette agitation, et celui-ci lui répond que la célèbre Donovan Smith a décidé de faire un saut. Pour la déesse, la nouvelle est bonne. « J’arrive. » Elle répond, avant de raccrocher.

Quand elle descend les marches, elle porte une ravissante robe longue en satin pourpre, ouverte sur sa cuisse autant que du cou au nombril. Retenue par une fine lanière autour de son cou, ainsi que par une fine ceinture à sa taille, la robe, malgré ses manches longues, laisse voir les épaules de l’élégante dame. Elégante, peut-être un peu trop ? Ou pas assez. Quoiqu’il en soit, la femme est soignée quand elle rejoint sa clientèle. Les habitués la saluent d’un mouvement de tête respectueux, ayant compris que la déesse n’appréciait pas les opportuns, tandis que les nouveaux venus étaient bien trop impressionnés pour approcher, ce qui garantissait à la Nuit une certaine tranquillité entre ses murs. De son pas élégant et de sa démarche délicate, presque éthérée, elle rejoint le bar où Maximilien, en barman avisé, lui donne immédiatement son attention. « Nous prenons sur la maison les consommations de Mademoiselle Donovan pour la nuit, Max… » Elle avise le bel homme dans la peau duquel le Djinn se cache, lui adresse un sourire, et, posant l’un de ses coudes sur l’outil de travail dudit djinn, elle se tourne pour observer l’accueil chaleureux que le public réserve à Orphée. En son for intérieur, la déesse déplore que l’humaine ait changé de prénom. Orphée, c’est si joli. Cela étant, ça ne l’empêche pas de l’accueillir avec un large sourire lorsque cette dernière arrive dans sa direction, sans aucun doute pour se réhydrater après une telle prestation. « La Lune Noire se souviendra longtemps de votre passage, Miss Smith. C’est un plaisir de vous accueillir ce soir. » Toujours la voix grave, toujours sans crier, toujours audible, comme si elle émanait de profondes cavernes, malgré le bruit ambiant… Une coupe de champagne est déposée, pour chacune des deux femmes. Midnight en prend une. « Trinquerez-vous avec moi ? » Elle propose, moins pour le sensationnel que par envie de tenter de renouer avec une nièce perdue.

Feat Midnight Richards.

Kind hearts don't grab any glory, 02 décembre 2020

Je me sentais encore grisée par ma prestation #Badass #lastarestdanslaplace. Chanter, faire le show, c’était tout ce qui arrivait encore à me faire vibrer. C’était le seul moment où je ne me sentais pas… Vide. Sur scène, on m’acclamait. On criait mon nom. On me réclamait corps et âme. On m’aimait #adulezmoi. Sous les lumières, j’étais quelqu’un, et j’existais. Avant de percer, je n’étais personne. Juste une pauvre orpheline dont personne ne voulait et dont personne ne se préoccupait #loser #bonneàjeter. Ma revanche sur la vie, et sur ce connard de père, je l’avais prise et pas qu’un peu. Personne n’ignorait qui était Donovan Smith. Personne. J’étais devenue trop célèbre pour cela. On me détestait aussi pour ça, mais qu’importe #Ohouijalousemoi. A mes yeux, rien n’était pire que l’indifférence. #fantôme #démodée. Jamais plus, jamais plus on ne serait indifférent face à moi. Et si cela devait arriver, je referais un coup d’éclat #Donovanishere. Alexandre avait besoin d’ombre pour avancer. J’étais tout le contraire #ombre&lumière. Si mon frère avait eu son lot d’épreuves, elle avait été complètement différentes des miennes. Je ne les pensais pas moins importantes mais il n’avait pas subi tout ce que j’avais subit #calimeroàraison. Il n’avait pas été forcé à faire tout ce que moi j’avais dû faire pour survivre, pour vivre #mainssales. Il ne pouvait pas comprendre, et je ne lui en voulais pas pour ça. Il était mon calme, mon havre de paix, mon repos #monroc. En rentrant j’aurais aimé le voir, mais il avait sa propre vie alors j’avais regagné mon logement, si froid, si vide… La lune noire elle ne l’était pas. Et je comptais bien ne pas rentrer seule. #lasolitudec’estpourlesnuls

Mais pour l’instant la soirée battait son plein et je n’avais pas besoin de me préoccuper de quand elle se terminerait #lanuitnefaitquecommencer. Un tour au bar pour commander et je m’installais dans le carré VIP pour faire une rapide story et quelques photos. Soigner mon image et la diffuser. Toujours le faire. #zérovieprivée C’était le prix à payer pour maintenir ma cote de popularité. Ces codes, je les maitrisais parfaitement. J’avais travaillé dur pour les connaitre, pour les décoder. Rien n’était laissé au hasard, rien, même si mon attitude pouvait refléter le contraire #gentillefifillenaive #fifilleimmature #fifillesimplette. Je comptais bien m’acquitter de cette tâche dès maintenant pour être ensuite tranquille et danser de tout mon saoul #déchainetoncorps. Je boirais quelques verres de plus, assez pour être grisée par l’alcool, mais pas assez pour ne pas être maîtresse de moi-même. #alexvametuersinon. Je relevais la tête et lâchais mon écran du regard en entendant celle qui régnait sur les lieux. #coucoutata. Je devais bien reconnaitre qu’elle était, comme à son habitude sublime. Je ne serais jamais aussi belle qu’elle c’était certain #jalousie. Les regards masculins étaient lourds, et ils n’étaient pas dirigés sur moi en cet instant #jalousiesuprême. Son sourire est large quand elle s’adresse à moi, à l’image de celui que je lui rends, bien moi sincère. Mon euphorie est retombée #ennemiedanslaplace et a laissé place à un calme olympien #jeudemothaha ! Appelez moi Donovan. Je ne suis pas si vieille que ça pour qu’on m’appelle par mon nom de famille. Je vais croire que vous vous adressez à quelqu’un d’autre. lui répondis-je avant d’ajouter. J’espère n’avoir causé aucun problème. Avec le décalage horaire, je n’ai plus toute ma tête et je n’ai pas pensé à vous demander avant. #c’estpasfaux. Une bouteille arrive ainsi que deux verres. J’en prends un et accepte de trinquer avec elle, même si je ne bois qu’une légère gorgée. Je n’ai jamais trop aimé le champagne même si je devais bien reconnaitre que celui-ci était de qualité. J’en buvais car #célébrité=champagne, mais je n’y faisais pas. Je préférais de loin boire un bon mojito bien sucré que cette boisson que j’associais aux gens de la haute. Et puis Maman n’aimait pas ça non plus. Ca me fait au moins un point commun avec elle. #Mamanjetaime Merci, c’est délicieux… Même si cela ne vaut pas un mojito.

HJ : désolée j'avais pas vu ta rep :O

La ravissante jeune femme qu’est Donovan est pleine de vie, pleine d’entrain. C’est un plaisir de la voir aussi énergique, dynamique. Plus que talentueuse, il est visible, pour la déesse millénaire, qu’Orphée a parfaitement compris comment galvaniser son public, un public qui le lui rend bien. Alors, certes, son spectacle n’est pas une coutume de son club, mais pourquoi la brimer ? Après tout, Nyx est loin d’être vénale. La raison d’être de la Lune Noire n’a jamais été de faire de l’argent, mais bel et bien d’associer l’image de la Nuit à son propre visage, ce à quoi Orphée contribue en instaurant une ambiance préambule, et particulièrement positive, pour la catharsis à venir… Et surtout, elle, ça semble lui plaire. C’est bien là le principal. Après tout, la Nuit n’a-t-elle pas béni Orphée et Alexandre pour leur offrir l’opportunité d’avoir une belle vie ? Une vie différente de celle qu’ont pu connaître les héros tragiques grecs ? Nyx est mère, elle aussi, et elle avait beaucoup d’affection pour la mortelle qui les a engendrés. Epargner sa progéniture des jalousies divines lui semblait être la meilleure façon d’honorer sa mémoire.

Bien sûr, au moment de les bénir, sacrifiant pour cela une partie conséquente de sa puissance, qu’il lui a fallu un moment pour recouvrer, jamais elle n’aurait imaginé recroiser les mortels, et encore moins dans ce genre de circonstances. Pour autant, cela ne lui déplaît pas. L’idée qu’ils aient une vie épargnée de la rancœur des siens, c’est bien qu’ils la dessinent telle qu’ils le souhaitent, et non pas telle qu’un autre le souhaite. La curiosité de Midnight vis-à-vis de sa jeune nièce est donc totalement ingénue, totalement naïve, et profondément bienveillante, quoiqu’un peu amusée également. Quand la ravissante jeune femme refuse de s’entendre appelée Miss Smith mais demande à être appelée Donovan, le sourire de Nyx se fait sibyllin. Ça la démange de lui proposer de l’appeler « Orphée », mais n’étant pas certaine de la façon dont elle le prendrait, et ne désirant pas la faire paniquer, la Nuit s’abstient, se contentant de hocher la tête en signe d’assentiment. « Je comprends. Donovan, alors. » Les noms. Nyx s’efforce d’être polie et respectueuse, selon les mœurs actuels, mais elle n’en a jamais eu grand-chose à faire. Elle préfère, pour sa part, voir les âmes et les cœurs, et s’attache très peu à la sémantique.

Aux excuses de la chanteuse, la déesse lève la main en signe de paix. « Ne vous excusez pas. Ce club a pour raison d’être de permettre à chacun de vivre ses pulsions, tant qu’elles ne causent aucun mal à autrui. Vous avez largement contribué au divertissement de mes invités, et à une excellente ambiance… » Elle lance, le regard pétillant, en jetant un regard circulaire sur la foule aux innombrables sourires. « Je devrais plutôt vous remercier. » Ce qu’elle fait, d’ailleurs, en commandant une bouteille de champagne. Nyx, elle, a toujours aimé les bulles. Elles ont tendance à chatouiller son palais, mais elle comprend sans peine qu’une toute jeune femme puisse préférer des saveurs bien plus sucrées, aussi se charge-t-elle de commander un mojito à l’une de ses serveuses. Ceci fait, elle en revient à Donovan, et retrouve son sourire. « Bien, je suis ravie de vous avoir revue, Donovan. Je ne vous importune pas plus et vous abandonne à votre amusement. Si vous avez besoin de quoique ce soit, le personnel et moi-même nous tenons à votre disposition. » A nouveau, elle lève son verre de champagne, comme trinquant à sa santé. « Excellente soirée à vous ! » Elle boit, et adresse un ultime sourire à la jeune femme avant de s’apprêter à prendre lentement congé, histoire soit de la laisser à sa nuit extravagante, soit de répondre à ses besoins si d’aventure elle en avait d’autres à formuler.

[Hj : Aucun souci, ce sont des choses qui arrivent ]

Feat Midnight Richards.

Kind hearts don't grab any glory, 02 décembre 2020

Je fais un sourire à la déesse qui se veut sincère #Fakedonovan. Cela m’en coute, beaucoup de faire amie amie avec elle. Tout ce que je veux c’est qu’elle meurt #définitivement. Mais qu’avant, qu’avant elle me livre mon connard de #géniteur. Ma vengeance nécessitait toute cette #mascarade et je n’étais plus à cela près de toute façon. J’étais allée #troploin pour faire demi-tour maintenant, pour renoncer. Je le devais à ma mère. Je le devais à mon jumeau. Je me le devais aussi #histoiredefamille. Ils m’avaient tout pris. Oui, il m’avait tout pris. Pas question de les laisser s’en sortir aussi facilement #rancune. Ils devaient mourir, tous, autant qu’ils sont #agoodgodisagoddead. Et je parle de mort véritable, pas juste du corps humain dont ils ont pris possession #connardfinis. Je n’étais pas encore assez forte pour y arriver. J’avais bien des défauts mais #l’égo sur ce point n’en faisait pas parti. Je connaissais ma valeur, mes forces et mes faiblesses #ucide. Alors en attendant de pouvoir être en capable de les #trucider, je pouvais au moins récolter des informations et les repérer #espionbonjour.

Ce n’était pas pour cette raison que j’étais venue ici, mais c’était un sacré bonus #jouirdespetitsplaisirs. Si je n’ai aucun regret, j’avais pris le temps, pour la forme #refakedonovan de m’excuser d’avoir chanter sur scène sans sa permission. Soyons honnête, même si elle n’avait pas été d’accord, je l’aurais fait quand même #électronlibre. L’avantage de ne pas demander la permission est de ne pas se la voir refuser justement #logiquequoi. Elle lève la main et affirme que cela ne la dérange pas. Dommage. Mais tant mieux pour ma comédie #lunatiquedonovan. Alors vous m’en voyez ravis. On remet cela quand vous voulez. Encore une fois je ne mentais pas. Il y avait toujours une part de #vérité dans mes paroles. C’est le meilleur moyen de ne pas trop s’égarer et de ne pas faire voler en éclat la #supercherie. Je lui indique d’ailleurs que je préfère les mojitos #teamrhum plutôt que le champagne. Elle en commande un pour moi et après me l’avoir remis, commence à prendre congés. J’hésites un instant, mais la laisse faire. Ce n’est #pasmogenre de courir après les gens et ce serait suspect que je le fasse. Alors je la remercie et bois une gorgée du cocktail. t’es bonne tu sais ? #ouais je sais. Par contre sa grosse main sur mon cul, il a intérêt à la virer s’il veut pas que je lui pète les #doigts. Zen Dono, ton image. Je vous demande pardon ? répondis-je à l’autre con qui pense pouvoir me toucher parce qu’il est aussi un #VIP. Oh allez je les connais les filles comme moi. Elles font leurs prudes, elles disent non alors qu’elles veulent quand même ma grosse bite en elles #charmand. Il n’avait pas tout à fait tort sur le fond, dans le sens où c’était un parfait #fake. Mais pour le reste… Tant pis pour lui. Image ou pas, il n’était pas question de laisser ce #connard continuer à se frotter à moi comme si j’étais une chienne en chaleur. Je lui répondais par un magnifique sourire… Et un coup dans les parties bien placés. #oups Quand une femme dit non, c’est non #balancetonporc ! Je me tournais vers l’un des barmans pour lui dire. Merci de votre aide précieuse #donovansortlesdents. J’étais furieuse, furieuse oui. J’attrapais mon sac à main et commençais à quitter cet endroit. Non mais oh !

Elle n’est pas très au fait de ce que souhaite la jeunesse moderne, Midnight, mais elle est à peu près certaine que, célébrité ou pas, ce n’est pas passer du temps avec ce qui est pour eux une grand-mère. Ce qu’il y a de drôle là-dedans, si on peut dire, c’est que Midnight, malgré son apparence, est bien plus que cela, bien plus vieille que ne le serait jamais cette humaine ou que ne le seraient jamais ses ancêtres, à commencer par sa mère, la malheureuse, déjà six pieds sous terre. Consciente, donc, que la jeune, ravissante, et toute fraîche Donovan profitera bien mieux de sa soirée sans une « vieille » dans les pattes, Nyx la laisse à son amusement.

Qu’a-t-elle fait, la malheureuse ? Sitôt le dos tourné, un jeune homme trouve intelligent de s’en prendre à elle. Midnight n’a que le temps d’entendre, dans le brouhaha, le mot, terriblement vulgaire, « bite », qu’elle se retourne, juste à temps pour voir le malheureux écoper d’un bon coup dans les parties. La déesse aurait-elle été conçue différemment, l’incident aurait pu tendre à la faire sourire, mais elle est ce qu’elle est… Et l’humour, chez elle, est sans aucun doute ce qu’il y a de plus optionnel. Un regard vers les valkyries, chargées de la sécurité de son club, mais il est superflu. Elles sont déjà sur le coup. L’une d’entre elle choppe le malotru par le colback comme jamais il n’a été attrapé. Clé de bras et main sur la bouche, la poigne ferme de la créature scandinave emporte le porc, dépasse Donovan en fendant la foule, et l’éjecte hors de l’établissement, l’envoyant sans aménité, avec la force qui la caractérise, atterrir lourdement sur le bitume, plusieurs mètres plus loin. Quand il se relève, il éructe, revient, furibond, hurle et menace le videur qui se charge de le refouler, lui aussi sans la moindre aménité. Son visage sera consigné, l’entrée du club lui sera définitivement interdite.

En bas, dans le club, Midnight ordonne déjà que le physionomiste du soir soit renvoyé pour avoir laissé une telle créature passer les portes de son sanctuaire. Ce genre de personnes, hommes comme femmes, sont précisément ceux qu’elle cherche à éviter, ceux qui pourraient devenir dangereux sous l’emprise de son pouvoir de catharsis, donc ceux à ne surtout jamais y être soumis. Ses ordres donnés, elle s’efforce de rattraper, très calmement, Donovan, et pose délicatement sa main sur son épaule, l’effleurant, en fait, à peine. Si celle-ci se retourne, elle verra le visage consterné de la déesse lui faire face. « Est-ce que tu vas bien ? Il ne t’a pas fait de mal ? » Elle demande, profondément inquiète. Si elle-même n’a jamais eu à souffrir de ce genre de traitement de la part de la gente masculine, elle sait bien que ce n’est pas le cas de toutes les femmes, et elle ne peut qu’imaginer, sans vraiment y arriver, la douleur que ce doit être que d’être contrite de la sorte. Par ailleurs, Donovan, même si elle l’ignore, reste sa nièce. Une petite qu’elle a tenté de protéger de son mieux à sa naissance. Ce lien filial, même distendu, la plonge dans l’inquiétude que celle-ci soit blessée, physiquement ou mentalement. Absorbée par le possible mal être de la jeune femme, à aucun moment Nyx ne pense à la mauvaise publicité que son club pourrait tirer d’une mauvaise pub de la part d’une star comme Donovan, mais elle s’en moque. Tout ce qui l’intéresse, en cet instant, c’est de savoir si sa nièce va bien.

Feat Midnight Richards.

Kind hearts don't grab any glory, 02 décembre 2020

Je suis #encolère. Pauvre type minable. Ok j’ai su me défendre avec brio, mais #balancetonporcquandmême. Bien décidée à quitter cet endroit et à ne pas y revenir avant un booooooooooooon moment, je suis arrêtée par une main qui se pose sur mon épaule. Mon premier réflexe est de la retirer immédiatement #pastouche. Je me retourne prête à donner un des coups de pieds dont j’ai le secret mais je m’arrête en comprenant qui est la personne qui s’est permise une telle proximité avec moi. J’hésite un court instant avant de décider de ne pas réfréner ma colère. Divine ou pas, il y a des limites à ne pas dépasser. Est-ce que je vais bien ? Non mais vous êtes sérieuse là ? #donovanmontrelesdents. Elle était vraiment sérieuse de me demander cela ? Je recule d’un pas pour mettre de l’espace entre nous #salegosse. Elle voulait savoir comment j’allais, elle allait être servie. Ce n’est ni grâce à vous ni grâce à votre personnel que je vais « bien » comme vous dites. Non c’est uniquement de mon fait #onnepeutcompterquesursoi. Rassurez-vous, je compte bien « prévenir » les autres femmes de la sécurité dont elles pourront jouir ici #jamaissansmalagrimo Ce n’était pas sympa mais d’un autre côté c’était légitime non ? Il fallait quoi ? Qu’on se fasse violer pour que la sécurité soit assurée ? #donovanlaféministe. J’étais amère. Je ne voulais pas me la mettre à dos et une fois ma #colère exprimée je me sentais plus enclin à ne pas tout envoyer péter. J’inspirais profondément avant de souffler, plusieurs fois de suite #exercicederespirationpourretrouversoncalme Ne vous méprenez pas. Je suis aime bien, comme cet endroit #jesuispasuneconnasse mais vous avez un sérieux problème de personnel et de tri de vos clients. lui dis-je plus doucement et calmement. Je lissais mes vêtements qui n’en avaient pas besoin #occupetesmainscommetupeux avant d’ajouter. Si cela avait été une femme vulnérable, que ce serait-il passé à votre avis ? Tout le monde n’est pas une #wonderwoman. Je pointais du doigt les problèmes du lieu non pas pour l’incriminer et lui mettre #pleinlatête… Enfin PLUS pour lui en mettre plein la tête mais parce que… Bah j’aimais vraiment cet endroit qui était devenu très vite mon QG. Je ne voulais pas le voir fermer ou avoir des problèmes. J’avais besoin de cette boite #oiseaudenuit pour me dépenser sans qu’on vienne m’emmerder. Je ne voulais pas le perdre et avoir à en écumer des tonnes d’autre avant d’en trouver un safe pour la #starenpuissance que je suis.

Elle ne s’offense pas, la Nuit, de voir sa nièce si prompte à réagir et à chasser une main qui tentait de la retenir. En son for intérieur, Nyx pensait avoir été plus douce que cela, assez douce pour que la jeune femme ne se sente pas en danger par son contact, mais la déesse peut comprendre sans peine, pour en avoir été témoin déjà un million de fois, la fébrilité et la colère d’Orphée. La déesse est plus hésitante, cependant, quand la chanteuse crache son fiel et cède à sa rage, invectivant tout sur son passage, elle, tout comme son personnel, pourtant trié sur le volet. Si son club n’est pas le plus sécuritaire de Paris, entre les physios payés des sommes astronomiques, et les valkyries en service d’ordre, c’est qu’il doit y avoir un souci. Aussi, pendant que Donovan se défoule, Nyx réfléchit. Si le physionomiste n’a pas retenu l’homme ayant agressé la jeune femme à l’entrée, il s’agit peut-être d’un membre de son personnel qui l’aurait fait entrer en douce. Bien sûr, elle n’a aucun moyen d’en être certaine à ce stade, mais la piste vaut d’être creusée.

Le temps que Midnight en vienne à cette réflexion, Donovan a pu relâcher un peu de la pression, semble se calmer un peu. Bien sûr, même si l’esprit de la déesse cherchait à remonter le fil de ce fâcheux incident, la majorité de son attention était portée sur sa nièce et son bien être. Aussi, à la fin des reproches d’Orphée, Nyx hoche gentiment la tête en signe d’assentiment. « Vous avez raison… Et la vocation première de ce club étant d’offrir la possibilité à ceux qui le souhaitent de se laisser aller en toute sécurité, ce souci démontre manifestement une faille de sécurité. Je vous assure que c’est une chose extrêmement prise au sérieux ici. Je vérifierai si l’erreur vient des physionomistes ou d’ailleurs, mais sachez que ces énergumènes ne sont pas les bienvenus ici… » Pas un mot de Midnight sur la possible mauvaise publicité que pourrait lui faire Donovan. Publicité, bonne ou mauvaise, ça n’empêcherait pas son club d’être plein… En tous cas pour l’instant. Du reste, la localisation de club lui assurera, quoiqu’il arrive, un premier tri en matière de clientèle. Les chances de voir débarquer à la Lune Noire des mafieux russes ou des pseudo-gangsters de Sarcelles étaient plutôt limitées.

Si elle-même ne peut, certainement pas, se plaindre d’avoir jamais été victime des hommes (bien qu’ils aient été nombreux à essayer), Nyx peut comprendre la colère qui anime Donovan. Elle aimerait, si elle le peut, apaiser cette colère, pour le bien-être de sa nièce, mais ignore comment, sans que cela ne passe pour une manœuvre de Midnight Richards pour acheter le silence de Donovan Smith. Orphée a beau ne pas la reconnaître, la petite est toujours chère au cœur de la déesse, qui supporterait mal que sa nièce la voit comme quelqu’un de vénal et de plus inquiet pour la réputation de son club que pour la santé de sa propre « chair ». « Donnez-moi de l’eau s’il vous plaît. » Elle demande au barman, qui lui tend immédiatement une petite bouteille d’eau. Nyx la tend ensuite à Donovan. « Je ne sais ce qui pourrait vous faire du bien dans l’immédiat… Je ne prétends pas savoir ce que vous ressentez. Je peux juste vous assurer d’être à votre disposition, que vous ayez besoin de parler, d’un chocolat chaud, d’un endroit calme ou tout simplement de quelqu’un qui ne vous ferait pas peur pour rentrer chez vous. » Nyx sourit, pleine de tendresse, à sa nièce. « Dites-moi ce qui vous conviendrait le mieux, si vous le souhaitez, mademoiselle Smith… »

Feat Midnight Richards.

Kind hearts don't grab any glory, 02 décembre 2020

Je suis en #pétard. Pauvre type ! Et l’autre là, qui se permet de me #toucher. Elle se prend pour qui au juste ? Qu’elle aille bien se faire #foutre. Elle imagine quoi ? Parce que c’est une sale #divinité, elle peut tout faire ? Je la déteste, je la déteste, je la déteste. Bordel qu’on me donne une arme pour que je puisse la #tuer définitivement, elle et tous ses semblables d’ailleurs. A commencer par mon #connard de géniteur. Toutes les merdes que j’ai eu dans ma vie sont de sa faute et uniquement de la sienne. J’aurais pu être #heureuse et plus #équilibrée. Mais non. Non content d’avoir fait tuer Maman, il nous avait, en plus abandonné comme de vieilles #chaussettes, comme si nous étions #remplaçables. Quelle imbécile avais-je été jadis de l’aimer. On ne m’y reprendrait plus. Pas les bienvenus ? Et pourquoi, il était bel et bien là. répondis-je sèchement à celle qui se faisait passer pour une #humaine. Elle me tend de l’eau, mais je refuse de la prendre en croisant mes bras au dessous de ma poitrine. Elle peut bien se la #mettre où je pense. Je ne voulais rien d’elle. Je ne voulais rien d’ici, si ce n’était me casser et ne plus jamais revenir. Bordel, j’étais venue ici pour me détendre pas pour me faire #agresser par un queutard ! Je lâche un rire mauvais à ses propositions. Pour qui me prend-elle au juste ? Je n’ai besoin de personne, et encore moins de vous. Je suis une #grande fille et je peux rentrer toute seule. Gardez donc votre sollicitude pour une personne plus #naïve que moi. Je me forçais à expirer et inspire plusieurs fois avant d’ajouter. Je ne dirais rien de votre #bavure mais ne comptez plus sur moi pour faire de la pub pour cet endroit miteux qui se veut #safe, ni pour y remettre un jour les pieds. Moi et mon #cul qu’on peut toucher préférons aller voir ailleurs. Vous n’avez qu’à envoyer ma note à mon manager, il se chargera de la #payer. Je m’en foutais de sa tendresse et sa #gentilesse. Je savais quel monstre se cachait derrière son visage et je n’avais pas envie de faire le moindre effort. Je n’en avais plus la #patience ce soir. Alors je tournais les talons et partais de cet endroit dans lequel je ne reviendrais plus.

HJ : désolée j’ai oublié ce rp :O Je te propose qu’on s’en fasse un plus récent

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