Let it shine ! [PV]

Sujet: Let it shine ! [PV] Ven 1 Juil - 11:12

Let it shine !
« Je comprends Monsieur Bernard, vous devez vous sentir honteux après tout ce qui s’est passé ces derniers temps à votre travail, mais tout ira vite mieux. Comment votre secrétaire pourrait-elle encore vous en vouloir que vous ayez renversé votre plateau sous le coup de la colère alors que vous lui amenez un si joli bouquet ? Si vos excuses sont sincères, je suis certaine qu’elle passera l’éponge sur cette histoire. » Avec un sourire, Aylaen tapota la main de son client d’un air compatissant avant d’en revenir à ses rubans. Elle avait à peine entendu la clochette de la porte d’entrée de sa boutique qui lui indiquait un nouvel arrivant. Toute son attention était consacrée à Monsieur Bernard, un habitué des coups de colère en tout genre et des bouquets d’excuse. La divine fleuriste lisait facilement en lui : son comportement laissait à désirer mais il était un brave homme. Il fallait seulement croire que certaines de ses cousines s’étaient penchées sur son berceau pour l’affliger de vilaines pulsions ! Ou, en tout cas, elle se plaisait encore à imaginer ce genre de choses, car cela lui donnait l’impression que le monde était encore plein de magie, de monstres et de héros grandioses. L’époque où leurs interventions était l’explication à chaque problème était loin désormais, intellectuellement, elle le savait, elle se plaisait juste encore à se raconter des histoires. Certains soirs, elles étaient tout ce qu’elle avait pour se tenir compagnie.

Quand elle tendit son bouquet terminé au patron piteux, alors qu’elle allait se diriger vers la caisse pour émettre sa facture, elle sentit la présence de la nouvelle arrivée. Pendant une fraction de secondes, comme cela avait lieu de temps en temps, elle se sentit de nouveau tout à fait Hestia, déesse du foyer, et plus du tout Aylaen, modeste fleuriste. Ce changement, aussi imperceptible que fugace, Monsieur Bernard ne le perçut pas, il suivit cependant son regard vers l’entrée, ne comprenant ce que sa fleuriste et confidente pouvait avoir vu qui l’ait saisi. Aylaen donnait l’impression à ses clients de n’avoir pas de vie en dehors de sa boutique, d’être entièrement dévouée à la composition de ses bouquets et à l’attention qu’elle prêtait aux histoires de chacun de ses clients.

Aux fleurs citoyens ! se nichait à quelques centaines de mètres de la Gare de Lyon, coincé entre un Columbus Café et une pharmacie. Sa devanture orange pastel tranchait avec les murs de ses voisins – noirs pour l’un, blanc pour l’autre – et faisait comme une traînée de couleur au milieu d’une portion de l’avenue dépourvue de charme. La ville avait fait enlever la plupart de la végétation alentour, seuls restaient des arbres en souffrance longeant une portion de route bruyante sur laquelle fonçaient bien trop vite usagers, taxis, uber et bus RATP. Les fleurs de la boutique débordaient sur le trottoir en un spectacle chamarré de rouge, bleu, orange, rose, blanc… Les vitrines restaient toujours propres. Au travers, on pouvait voir cette jolie rouquine souriante, aimable, douce… Ce jour-là, comme souvent, ses cheveux étaient attachés en queue de cheval basse. Elle portait un jean slim taille haute et un croc top à manche longue par-dessus lequel elle avait noué son tablier. Sans bijou et quasiment sans maquillage, elle n’avait rien de sophistiqué. Personne, pas même un autre dieu, ne pouvait deviner juste en la regardant, qu’elle était Hestia, la première et la dernière du Panthéon gréco-romain.

Dans la mesure où 1) ses pouvoirs n’avaient rien d’offensifs, 2) elle était d’un pacifisme convaincu, cela valait mieux qu’elle soit aussi discrète. Dans le cas contraire, elle aurait été une cible facile pour leurs ennemis, qu’elle savait nombreux. Sa douceur ne faisait pas d’elle quelqu’un de naïf, au contraire, elle était très réfléchie à sa façon. « Callista ! Je ne savais pas que nous devions nous voir aujourd’hui ! Tu me laisses finir de servir monsieur ? Je suis à toi juste après ! » dit-elle avec un immense sourire à sa petite sœur. Elle ne s’était pas souvenue ou n’avait pas su que Callista viendrait la voir, mais elle en était heureuse. Tous ses frères et sœurs, ainsi qu’une bonne partie de ses neveux, nièces, oncles et tantes, tous divins, savaient où elle se trouvait et son identité actuelle. Elle était discrète, mais pas coupée du reste de son panthéon. Elle n’en serait pas capable, après tout, elle était la déesse du foyer, elle était sensée veiller sur eux et créer du lien entre toutes leurs fortes personnalités. Son absence de vie publique restait un choix mal compris, car il l’isolait en quelque sorte, mais elle n’aurait jamais pu être comme Zeus ou Héra à tenir des entreprises florissantes. Ou être une star. Non. Elle ne voulait plus être loin des humains, elle voulait œuvrer pour eux directement. N’était-ce pas son rôle de déesse ? Même si sa puissance n’avait plus rien à voir avec autrefois, elle se sentait utile pour Monsieur Bernard et les autres. Chaque humain qu’elle aidait était une victoire. Mais cette mission ne passait pas avant les visites de sa sœur : Callista étant là, la boutique fermerait ses portes pour le temps de sa visite.

« Et voilà Monsieur Bernard ! Allez vous excuser maintenant, et faites ça bien » Derniers échanges de politesse, sourire, instants de gêne. Aylaen raccompagne l’homme d’affaire parisien à la porte, lui ouvre, puis referme derrière lui en retournant le panneau de sa boutique. « Fermé » peut-on lire de l’extérieur. Toujours souriante, elle s’approche de sa sœur et la prend dans ses bras pour une brève accolade. « Je suis contente de te voir ! Z sait que tu es là ? Il ne me l’a pas dit ! » Z pour Zeus, comme elle était H pour Hestia pour son petit frère. Il y avait d’autres noms commençant par H dans leur fratrie (Héra entre autre), mais c’était une appellation entre eux. Elle avait toujours été proche de son frère, mais pas d’une manière déplacée comme avait pu l’être Déméter autrefois. Ils avaient une réelle relation fraternelle, de la même manière que celle qu’elle entretenait avec Héra/Callista. Cependant, si le flot de textos était plus important avec Z, elle voyait sans conteste Callista plus souvent… comme quoi, toutes les deux étaient bien celles qui cherchaient le plus à maintenir leur famille, ça ne faisait aucun doute. 2981 12289 0

Sujet: Re: Let it shine ! [PV] Sam 2 Juil - 13:08

Let it shine !

@Aylaen Summers

Je regarde distraitement par la fenêtre n'écoutant qu'à moitié mon chauffeur qui me parlait de Paris, de cette ville qu'il aimait tant. Je souris et hoche légèrement la tête, sans pour autant répondre. Je n'étais pas tombé sous le charme de la capitale française, mais je suppose que ça dépend des gens, parmi mes proches, certains n'arrêtaient pas de vanter les mérites de cette cité alors que moi, j'en voyais principalement les problèmes. Trop de monde, pollution. Ironique alors que je passe le plus clair de mon temps à Istanbul qui est tout aussi peuplée. Mais c'est différent, pas la même ambiance. De même qu'à Athènes. Je soupire légèrement et sors de mes pensées pour regarder mon téléphone qui sonne. Pas de repos pour les braves comme le disait si bien mon assistante. C'était ça aussi de gérer une agence matrimoniale qui marchait bien. Je n'aurais jamais cru en arriver là quand j'avais ouvert il y a des années dans un quartier d'Istanbul. Les gens avaient besoin de croire en l'amour et je me sentais flattée. Bien sûr, ce rôle est attribué à Aphrodite, mais c'est bien moi la déesse du mariage et de la fidélité, même si c'était un concept qui se perdait au fil du temps. Sans doute y suis-je habituée pour être mariée à un homme infidèle depuis des millénaires. Il avait des mauvais côtés, c'est certain, mais pas seulement et le détester m'est impossible, bien que je sois certaine que lors de nos retrouvailles, les choses ne se passeront pas au mieux, mais nous sommes le couple souverain de l'Olympe, même si désormais, cela ne veut plus rien dire non plus. Mais j'aimais encore croire que l'unité était possible, même si nous avions tous nos vies désormais. Mais j'avais retrouvé plusieurs personnes de mon panthéon. Nyx, Perséphone, Lachésis, ma grande soeur Hestia, mon frère Hadès. Tous à Paris. J'eus un sourire en coin et regarde de nouveau dehors. Et bien que je sois contente de les avoir retrouvés, malgré un passif parfois compliqué, ils n'étaient pas ceux que je désirais ardemment retrouver. Mes filles et mon fils sont toujours absents de ma vie et ce vide commence à être réellement insupportable. Mon visage s'éclair d'un sourire quand j'arrive dans le quartier où je savais que ma soeur avait sa boutique de fleurs. Généralement, j'arrivais toujours à me débrouiller pour venir la voir quand j'étais en ville. Les liens familiaux sont importants, même si je ne m'entendais pas toujours très bien avec mes frères et soeurs, Hestia c'était différent. Sans doute parce que nous avions toujours eu à coeur de garder notre panthéon le plus uni possible. Ce qui était loin d'être simple, même moi j'en étais venue à douter plus d'une fois à ce sujet. Aujourd'hui, face aux diverses menaces, nous ne pouvions pas faire comme si rien ne pouvait nous arriver. " Nous sommes arrivés Madame." Je lève la tête et effectivement, je vois la boutique de ma soeur un peu plus loin. Je souris légèrement. " Merci Ben. Je vous rappellerais plus tard dans la journée." Il hoche la tête et je sors de la berline avant de prendre la direction de la petite boutique. Hestia avait toujours été la plus discrète de tous, et même sa boutique, qui pourtant ne passait pas vraiment inaperçue au vu du choix de couleur, restait tout de même sans chichi et d'une simplicité sans nom. Mes talons claquent sur le trottoir et je m'arrête quelques secondes devant la porte, respirant l'odeur des fleurs. Et puis j'entre finalement et elle me remarque aussitôt. Je souris et hoche légèrement la tête, qu'elle prenne son temps, je n'étais pas censé venir aujourd'hui. Je ne voulais pas la déranger non plus, mais j'avais eu envie de venir, sans prendre le temps de savoir si elle était disponible ou pas. J'étais toujours surprise de voir qu'elle semblait s'épanouir dans un job aussi simple. Mais quand on y réfléchit deux secondes, ça lui va bien, elle n'était pas du genre à se mettre en avant, contrairement à nous tous. Nyx était connue, Perséphone avait une entreprise de cosmétique réputée, j'avais une agence matrimoniale avec une bonne réputation. Et les autres n'étaient sans doute pas en reste, Zeus et Hadès géraient eux aussi leur truc d'une main de fer. Peut-être que c'était elle qui avait raison de vivre aussi simplement, mais ce n'était pas dans notre nature aux uns et aux autres, je suppose. J'entends les mots qu'elle adresse à cet homme et j'eus un léger sourire quand il passe devant moi pour sortir. Me voilà seule avec mon aînée. On ne dirait pas au vu du choix de nos hôtes respectifs, mais la réalité est là. Elle retourne sa pancarte pour signifier qu'elle était en pause et vint ensuite me prendre dans ses bras et je fais de même, contente de voir quelqu'un de ma famille. " Moi aussi je suis contente de te voir." Je la relâche et l'observe quelques secondes, elle avait l'air d'aller bien, alors c'était suffisant pour moi. Je soupire légèrement quand elle mentionne Zeus. " Oh il doit être au courant de ma présence en ville, mais il ne s'est pas encore manifesté. C'est pas grave, de toute façon c'est toi que je viens voir, pas lui." Je regarde autour de nous avant de reprendre. " Mais si je tombe mal, je peux repasser plus tard." Il est vrai que j'avais un peu tendance à venir selon mes disponibilités qui ne sont pas forcément les mêmes que ceux des autres. " Je venais voir comment tu allais." Comme d'habitude.

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Sujet: Re: Let it shine ! [PV] Dim 3 Juil - 12:25

Let it shine !
Hestia est de ces déesses qui puisent leur force dans la présence des autres dieux près d’elle. De toute évidence, qu’ils soient désormais éparpillés l’avait affaiblie, et dans le même temps, fidèle à sa légende de première et de dernière des olympiens, elle était éveillée dans ce corps humain depuis plusieurs années. Officiellement, pour les humains, elle avait un peu plus de la trentaine. C’était plus jeune que les corps d’Héra, Zeus et la plupart des autres, mais ça n’avait dû surprendre personne : si une partie d’elle n’avait pas rechigné à être dépendante d’un « adulte », elle serait restée dans un corps d’adolescente… mais ce n’était plus comme au temps de l’Olympe, au XXIe siècle, au milieu des mortels, elle n’aurait eu que des ennuis dans un hôte plus jeune. D’autant qu’elle avait bien remarqué qu’être jeune ne signifiait pas nécessairement être à l’abri des sollicitations masculines : devait-elle rétrospectivement se féliciter que Poséidon et Apollon n’aient jamais eu d’attirance dégoûtante pour les mineures ? Quand elle avait opté pour la jeunesse afin de les dissuader, elle aurait été bien embêtée de voir son plan échouer !!! Désormais, elle avait un corps d’adulte, et elle était assez séduisante, même si elle avait du mal à s’habituer à sa taille : elle était très grande, une vraie tige de plus d’un mètre soixante-quinze ! Soixante-dix-huit pour être exacte. Si ce genre de métier l’avait intéressé, elle supposait qu’elle aurait pu devenir mannequin ?

Lorsque sa cadette lui dit être contente de la voir, le sourire de cette incarnation, Aylaen, s’agrandit. « Je ne m’attendais pas à ta visite mais tu sais que tu es toujours la bienvenue ici. Tu veux monter à mon appartement ? » proposa-t-elle car, après tout, elles n’allaient pas rester dans l’entrée indéfiniment. Quand elle s’enquit du benjamin de leur fratrie, qui était aussi le mari de Héra ce qui était sûrement moins bizarre dans ces corps-ci que dans les premiers d’un point de vue mortel, elle apprit sans surprise que Z continuait à vaquer à ses occupations sans se soucier d’eux autres, femme et sœurs comprises. Avec ce genre de comportement, il ne fallait pas qu’il s’étonne d’avoir autant d’ennemis ! Elle songea un moment à souligner qu’elle serait toujours bien plus heureuse de voir Callista que Z ne le serait jamais, mais cette remarque, bien que vraie, risquait d’être mal interprétée. À la place, elle préféra : « Un jour, il sera jaloux de moi » qu’elle ponctua d’une mimique amusée. Z savait probablement sa femme trop fidèle pour être jaloux, même de sa grande sœur chérie.

« Tu ne tombes jamais mal ! D’ailleurs, c’est plutôt calme aujourd’hui. C’est la période qui veut ça : la Saint-Valentin est passée et le printemps n’est pas encore vraiment commencé. Mis à part ce bon vieux Monsieur Bernard qui s’est encore mis sa secrétaire à dos, je n’ai vu personne de la journée ! » Elle ne s’en plaignait pas : elle avait peu de besoin et ne prenait presque jamais de vacances, financièrement, elle s’en sortait. Parfois elle se disait qu’elle payait bien trop cher de loyer pour ce qu’elle avait comme superficie, mais elle se voyait mal vivre dans une ville neuve, superficielle et sans histoire. Ici, ce n’était pas chez elle, mais elle sentait leur influence à tous dans les monuments, les musées, les noms des rues…

« Oh ! Je vais bien ! J’ai entendu les rumeurs, mais je ne risque rien. Qui viendrait me chercher ici ? » Elle paraissait si simple, si mignonne, si inoffensive : personne ne pouvait deviner qu’elle était une déesse du panthéon gréco-romain ! Et ceux qui le savaient déjà gardaient son secret. D’ailleurs, elle ne faisait même pas parti des Douze depuis qu’elle avait laissé sa place à Dyonisos, Callista était potentiellement plus en danger qu’elle car on recherchait plus spontanément Héra qu’Hestia ! À ce sujet, la rouquine était d’ailleurs inquiète… les violences parvenues à ses oreilles avec le saccage du temple de sa nièce n’étaient pas de bon augure. « Mais toi, dis-moi, tout va bien ? Personne ne te soupçonne et ne te met en danger ? » Un pli soucieux barra son front pâle. Elle n’était jamais angoissée pour elle-même, en revanche, songer à la sécurité de sa famille la privait souvent de sommeil… ils vivaient une époque étrange. Un instant, elle se demanda ce qu’en pensait son ami Victor puis chassa cette pensée : il ne fallait jamais parler de ce type d’amitié aux olympiens. Il y avait un trop grand risque qu’ils ne comprennent pas… 2981 12289 0

Sujet: Re: Let it shine ! [PV] Jeu 14 Juil - 13:25

Let it shine !

@Aylaen Summers

Le panthéon était éparpillé aux quatre vents, chacun faisait un peu sa vie de son côté, mais il fallait que ça change, il fallait que nous soyons de nouveau unis, pas forcément pour se battre comme le font les autres, mais au moins pour être certain que tout le monde soit en sécurité. Ce qui au vu des caractères des uns et des autres, n'était pas gagné. Mais il ne fallait pas perdre espoir et se dire qu'il faudra sans doute mettre de l'eau dans son vin. Même moi j'étais prête à faire des efforts, à voir si ça serait le cas des autres, Zeus en tête de liste. Mais mes réflexions peuvent encore attendre et je pose les yeux sur ma grande soeur et eus un léger sourire aux lèvres. " Je sais, mais j'étais de passage en ville, alors je me suis dis que j'allais quand même passé un peu de temps avec ma grande soeur !" Cette phrase n'avait aucun sens au vu de nos enveloppes respectives. Mon corps était celui d'une belle femme approchant la cinquantaine alors qu'elle était dans la trentaine. Mais je me plaisais dans ce corps, depuis plusieurs années maintenant et je dois bien dire qu'elle mène une vie, du moins que je mène une vie, simple et agréable. Et on en vient à parler de mon cher époux et frère et je ne peux retenir une pointe d'amertume dans mes propos, mais rien qui ne sorte de l'ordinaire. De toute façon, c'est toujours la même histoire, moi qui suis fidèle, lui qui ne l'est pas, on se dispute, on se réconcilie et on passe à autre chose. Mais tout ce temps passé loin de lui, loin des nôtres, de nos enfants, peut-être que ça changera tout. Je ne sais pas et je ne veux pas y penser. J'eus un léger rire amusée à sa remarque avant de légèrement secoué la tête. " J'aimerais bien voir ça ! " Si moi j'étais capable de me mettre dans des colères noires à cause de lui et de ses infidélités, je ne voudrais pas voir ce que ça donne dans son cas. Vraiment, je préfèrerais éviter. Mais être ici aujourd'hui me faisait du bien, un peu de tranquillité dans cette vie que je mène à cent à l'heure. Partagée entre Athènes, Istanbul et Paris. Je n'ai pas le temps de prendre un instant pour moi et à dire vrai j'évite, parce que je pense à mes filles, à mon fils et je ne supporte plus cette absence. La mélancolie ne me va pas au teint, alors je m'occupe du mieux que je le peux. Parfois oublier , mettre de côté est le meilleur moyen d'avancer. Elle m'explique alors qu'elle n'a vu personne de la journée à part ce monsieur que j'avais croisé et que donc, je ne la dérangeais pas du tout, ce qui me rassure dans un sens. Même si j'ai été la reine de notre panthéon et que je le suis certainement encore dans une certaine mesure, je ne veux pas non plus m'imposer comme j'aurais pu le faire il y a quelques millénaires de cela. J'eus pourtant un léger rictus quand elle parla des rumeurs et autres évènements et m'assure que personne ne viendra la chercher ici, mais je ne suis pas aussi sereine quant à ce fait. Nous étions en des temps troublés, étranges et personne n'était réellement à l'abri. Mais je ne dis rien, gardant cette pointe d'inquiétude sous silence, ne voulant pas l'alarmer plus que nécessaire. " Moi ? Oh non non ça va de mon côté." J'eus un sourire rassurant sur les lèvres. " Allons chez toi, ça sera mieux pour discuter." Je ne voulais pas qu'on puisse nous surprendre à parler de choses et d'autres. Mais depuis le saccage du temple d'Athéna, je ne suis plus sûre de rien. Visiblement, nous n'avions plus notre place dans ce monde, mais d'un côté, j'étais bien contente que les vestiges de mes temples n'aient pas eu plus de dommages qu'ils en avaient déjà. Mais ce n'était pas juste pour elle tout de même. Mais peut-être que tout cela n'était qu'un début et on devrait sans doute s'attendre au pire. " Je vais sans doute te le redire, mais un bain de soleil sur une plage grecque te ferais le plus grand bien ! Tu es toute pâle !" Je souris amusée, parce que je sais qu'elle ne quitte que rarement la France, mais parfois un retour aux sources ne fait pas de mal.

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Sujet: Re: Let it shine ! [PV] Sam 16 Juil - 23:43

Let it shine !Parce qu’elle était la déesse du foyer, de la famille dans son sens le plus large, Aylaen approuvait le principe de l’unité. Cependant, son adhésion aux idées de sa sœur s’arrêtait là, la rouquine ne désirait pas construire un front uni, tout simplement parce qu’elle ne désirait pas que les membres de son panthéon parte au combat. Oh, elle connaissait bien quelques dieux qui lui diraient que « qui veut la paix prépare la guerre », mais c’était en cela qu’elle était différente de la plupart d’entre eux : elle avait toujours cru à la vertu du pacifisme. Les mortels avaient choisi de croire en un prophète du dieu unique qui avait soit-disant dit laissez venir à moi les petits enfants et aimez-vous les uns les autres : le plus sage ne serait-il pas d’en déduire que la tendance n’était plus aux divinités belliqueuses ? La déesse-fleuriste n’était pas aussi sage et intelligente qu’Athéna, mais ce n’était pas nécessaire pour remarquer que les grandes batailles et divers saccages ne plaisaient plus autant aux Européens qu’autrefois. Alors à quoi bon se battre encore ?

Sans parler de l’utopie de réussir à réunir tout leur panthéon : ils étaient éparpillés aux quatre vents et se fichaient pas mal d’Aylaen ! Pour ce qu’elle en savait, même Calli’ – leur reine ! - n’avait pas de relation avec certains d’entre eux ! Avec une pointe de tristesse, Hestia songea qu’au moins elles pouvaient compter l’une sur l’autre… « Tu as bien fait de venir » confirma-t-elle avec un sourire bienveillant. Quand Callista lui dit qu’elles seraient mieux en haut, Aylaen hocha d’un petit mouvement de tête : « Oui, allons-y ! ». La mention suivante, au sujet de sa peau pâle, l’amusa. Même lorsqu’elle était encore sur le mont Olympe – et elle en partait très rarement, attachée comme elle l’était à ses flammes sacrées, elle était un peu pâlichonne. Il lui semblait parfois qu’elle avait été attirée vers cette enveloppe parce qu’elle lui ressemblait… en moins mystique toutefois. Désormais, les flammes dans ses yeux n’étaient qu’une vague illusion d’optique ou une mauvaise technique de drague. « Je sais, je sais ! Mais je n’aime pas partir de chez moi… même pas pour retourner en Grèce. Et puis, il y a du soleil ici aussi… en été » Plus que quelques mois et… et rien, en fait, car elle ne voyait pas pourquoi elle irait se prélasser au bord de la Seine. En plus, elle détestait s’exhiber ! Les maillots de bain, très peu pour elle !

Elle grimpa les quelques marches qui conduisaient à son petit appartement, un F1 pas trop petit où le salon était aussi sa chambre mais où la cuisine était séparée. Elle préférait, les odeurs de cuisine l’empêchaient de dormir ! Trop distraite par cette pensée, ainsi que par les précédentes, Aylaen trébucha et manqua de peu de dévaler les escaliers dans l’autre sens, heureusement elle se rattrapa à la rampe. Callista étant derrière elle, elle aurait regretté de la faucher au passage. « Ouille ouille ouille... » marmonna-t-elle en frottant le genou qui avait cogné avec une vigueur contre-productive pour sa douleur. « Décidément… il faut toujours que je tombe » parce qu’elle était trop distraite, elle le savait bien et ne parvenait pas à s’en corriger pour autant ! Consciencieusement, elle gravit les quelques marches qui restaient et ouvrit la porte pour ensuite laisser le passage à sa sœur. « On va dans la cuisine ? J’ai acheté un très bon thé la semaine dernière, mais j’ai du café si tu préfères » dans les deux cas, il leur faudrait de l’eau chaude, aussi se dirigea-t-elle dans la cuisine, au fond de l’appartement, pour remplir et allumer prestement la bouilloire. Elle était tombée, puis passait à autre chose : c’était son mode de fonctionnement… et un peu l’une des raisons pour lesquelles Z la traitait comme une enfant. Sa maladresse lui donnait l’air immature, qu’y pouvait-elle ? 2981 12289 0

Sujet: Re: Let it shine ! [PV] Mar 9 Aoû - 15:18

Let it shine !

@Aylaen Summers

Je savais bien qu'il allait être compliqué de rassembler tout le monde, s'il existait des affinités entre nous, il y avait aussi beaucoup de problèmes, que ce soit lié à la jalousie ou à tout autre sentiments. Nous n'étions pas exempts de ces sentiments. La rancoeur était aussi un sentiment puissant qui pourrait empêcher une unité quasiment parfaite et le seul qui pourrait encore l'exiger c'était Zeus. Mais vu qu'il n'était pas très préoccupé par le sort de notre panthéon visiblement, je ne savais pas réellement comment m'y prendre et j'attendais qu'il se réveille, tout en reprenant contact avec ceux que je croisais. Ce n'était pas grand-chose, mais c'était mieux que rien. Et même au sein de notre fratrie, ça allait poser quelques soucis, j'en avais bien peur et il faudra sans doute jouer de patience et diplomatie pour contenter tout le monde. Si tant est que ce soit encore possible. Mais pour autant, je restais leur Reine, même si cela n'avait sans doute plus vraiment de sens actuellement. Ils m'écouteront certainement, mais m'obéir sera une autre paire de manches. Et tous savaient de quoi j'étais capable quand je n'avais pas satisfaction. Même si je n'avais plus mes pouvoirs de jadis, je pouvais être capable de leur faire vivre des tourments, mais la question ne se posait pas.

Je souris légèrement quand elle confirme que j'avais bien fait de venir la voir et m'invite alors à la suivre à l'étage où l'on sera plus tranquille pour discuter de choses et d'autres sans avoir peur d'être interrompues. Je soupire et secouant la tête avant de reprendre sur un ton amusé. " Ne me force pas à te traîner de force en Thessalie !" On y trouvait le Mont Olympe, majestueuse montagne qui en son sommet, abritait selon la mythologie notre foyer. Un léger sourire se dessina sur les lèvres avant de reprendre. " Ou mieux encore ! J'ai une villa dans un village du Peloponnèse, il y fait bon, l'endroit est calme, je suis certaine que tu t'y plairais !" Mais je passe aussi beaucoup de temps à Olympie, ville où se situe l'un de mes temples les plus visités et ça me fait autant plaisir que de la peine d'en voir les ruines. Autrefois, c'était un édifice tellement beau, grand, à l'instar de ce que j'étais. Aujourd'hui, il est comme moi, l'ombre de lui-même. Je songeais une seconde à un petit voyage en Grèce avec ma grande soeur, ce qui me ferait grandement plaisir, mais si elle avait des obligations ici, je ne pouvais décemment pas chambouler son planning, mais un jour, c'est ce qui arrivera. Je sors de mes pensées quand je la vois se raccrocher à la rambarde et j'eus un froncement de sourcil. " Tu ne t'es pas fais mal ?" Je la savais quelque peu maladroite, mais pas à ce point tout de même. Elle fit toutefois attention pour monter les dernières marches et ouvre la porte qui menait à son chez elle. C'était assez petit, à moins que ce ne soit moi qui sois habituée à avoir plus d'espace ? Mais c'était un endroit tout à fait charmant pour autant, qui lui ressemblait bien. Elle propose d'aller dans la cuisine et parle de thé et je hoche la tête. " Un thé ça sera parfait !"

J'en profite pour jeter un oeil, curieuse de voir l'endroit où vivait ma soeur. De nous tous, c'était bien elle qui vivait le plus simplement ! Nous gagnions tous très bien notre vie, du moins de ce que je savais de la vie des autres. Moi en tout cas, je n'avais pas à me plaindre de ce côté. " C'est mignon chez toi !" Je reviens vers elle et l'observe quelques secondes avant de reprendre. " Il t'arrive de te demander ce que deviennent les autres ? Ce qu'aurait pu être notre panthéon s'il n'avait pas été mené à sa perte à l'époque ?" Cette question, je me la posais souvent. Trop certainement, mais je savais qu'avec elle, je pouvais lui en parler, sans avoir l'air d'une folle. Nous n'avions pas disparu de la surface de la terre, mais contrairement à ce qu'avait été notre panthéon à son paroxysme, nous n'étions plus que des ombres désormais. Puis me rendant compte du grand sérieux de mes questions, je secoue légèrement la main. " Bon, quand est-ce qu'on part en vacances alors ?" Je la taquine, mais je sais très bien que ce n'est pas du tout dans ses projets. Mais pour une fois, j'aimerais bien avoir de la compagnie en Grèce, je m'y sentirais sans doute moins seule. Alors qu'en réalité, j'étais assez bien entourée, mais ils n'étaient pas de ma famille contrairement à elle. Et je ne pouvais pas leur parler de la Grèce comme moi je l'ai connus il y a plusieurs millénaires de la même manière qu'avec elle ou n'importe quel autre Olympien. Et ça me manquait.

copyright Bloody Storm

Sujet: Re: Let it shine ! [PV] Jeu 11 Aoû - 19:30

Let it shine !« Tu sais bien qu’il n’y a plus rien pour nous maintenant là bas... » soupira Aylaen qui, selon une logique qui lui était propre, s’était éveillée en Grèce pour ensuite en partir. Leur Olympe n’était plus, son foyer n’existait plus qu’à travers les flammes qu’elle pouvait faire apparaître et disparaître à volonté, à quoi bon rester ? « Et j’ai vraiment l’air d’avoir besoin de vacances à ce point ? » demanda-t-elle, se disant qu’elle devrait peut-être changer de fond de teint si elle avait mauvaise mine à ce point… Très mauvaise idée de se montrer si distraite, elle manqua de peu la chute dans les escaliers ! Heureusement, à la place, seul son genou pâtit de l’aventure. « Non, ça va… j’ai l’habitude ! Ce genre d’incident m’arrive tout le temps ! » Elle se montra toutefois un peu plus concentrée pour terminer l’ascension des escaliers. Sa maladresse ne devait rien au hasard : à son époque divine, elle ne quittait pas l’Olympe, ou très peu, veillant sur le feu sacré qui brûlait en son centre. Cet immobilisme l’avait peu préparé au grouillement qui caractérisait la vie des mortels. Même après tous ces siècles, elle n’avait pas réussi à s’y faire. Il y avait trop de bruit, trop de choses à penser… elle en oubliait des règles simples, comme la gravité par exemple. Pas très brillant pour une olympienne…

« Va pour un thé alors ! » Elle avait déjà lancé la bouilloire. En attendant que l’eau chauffe, elle ouvrit sa cuisinière en fonte dont la présence n’avait rien d’anodine. Tout comme la cheminée dans l’autre pièce, elle était là pour lui permettre d’y appeler ses flammes : elle était leur gardienne après tout. D’un geste de la main, elle les fit apparaître, et elle laissa la porte ouverte : contrairement au feu des humains, celui-ci ne brûlait pas, sauf si elle le lui demandait. « C’est un peu de l’Olympe avec nous » dit-elle simplement, retournant à son thé, sortant tasses et théière assorties – autant de matériel qu’elle utilisait très peu finalement, elle n’avait pas souvent de la visite.

« Merci, j’ai choisi ce studio pour la cheminée et la cuisinière à l’ancienne, mais j’avoue en être plutôt contente, surtout que le fond de commerce est sympa lui aussi » C’était assez petit – le prix du mètre carré à Paris l’effarait, elle n’était pas riche elle – mais plutôt cosy, et elle vivait seule, alors elle n’avait pas tellement besoin de plus d’espace. Elle servait le thé, pleine de la satisfaction de recevoir sa sœur chez elle, lorsque la question de celle-ci arrêta son geste. Prudemment, elle posa la théière sur le dessous de plat au centre de sa petite table deux personnes. Mieux valait éviter un second incident. « Je me demande tout le temps ce que font les autres, malheureusement, je doute que l’intérêt soit réciproque » elle était la première et la dernière : première par l’investissement, dernière pour la réciprocité. Elle serait à peine étonnée d’apprendre que certains de ses frères et sœurs aient oublié jusqu’à son existence… après tout, elle avait abandonné sa place parmi les douze autrefois. Elle était la grande sœur devenue sans intérêt une fois le pacte avec Zeus passé. Depuis, elle n’était plus tout à fait liée par ce serment, mais elle aimait autant ne pas être de nouveau au centre des dramas : elle voulait de l’attention mais pas ce genre là. « Tu sais ce que j’en pense, notre panthéon a toujours couru vers sa perte. Les conflits, internes et externes, étaient devenus plus importants que nos croyants… encore maintenant, pour nous préserver, il faudrait que nous soyons unis, proches les uns des autres, et ce n’est pas le cas. » Elle haussa les épaules. Hestia avait tenté, à cette époque lointaine, d’aplanir les conflits. Elle avait laissé son trône à Dyonisos, fait vœu de chasteté… rien n’était jamais suffisant.

Choisissant de suivre sa sœur sur un sujet plus léger, elle sourit à la mention des vacances et opina du chef. « Si ça peut attendre mes congés annuels, pourquoi pas. Mais tu ne me feras pas mettre un pied dans un temple en ruine, je te préviens » c’était en partie ce qui l’avait faite partir : rien de plus déprimant que de voir tous ces magnifiques autels à son nom détruits… pourtant, elle en avait eu dans tous les temples, toutes les administrations, et même dans la plupart des maisons mortels. Mais la loi et le code du travail l’obligeait à prendre un minimum de congés, la raison aussi peut-être, alors elle voulait bien partir avec sa sœur si c’était pour lire dans un décor différent. Elle voulait même bien passer un maillot de bain s’il n’y avait que sa sœur pour la voir ! 2981 12289 0

Sujet: Re: Let it shine ! [PV] Sam 13 Aoû - 17:28

Let it shine !

@Aylaen Summers

Je soupire à ses dires, parce qu'elle avait raison, il n'y avait plus rien pour nous en Grèce. Rien que des ruines, des poteries et autres objets désormais inutiles que les musées du monde entier se disputaient pour diverses expositions. Mais j'avais un côté sentimentaliste et je n'arrivais tout simplement pas à rompre ce lien avec ce pays. Elle, elle y arrivait et je ne l'enviais qu'à moitié, mais je me doutais bien qu'elle ne serait pas la seule dans ce cas. Je suis nostalgique de toute cette période parce qu'à bien des égards, nous étions quand même heureux, tous autant que nous étions. " Je sais... Mais j'y suis toujours attachée." Cela me faisait autant de mal que de bien, mais j'en avais besoin sans que je n'arrive à m'en expliquer la raison exacte. Et puis je souris, légèrement amusée, scrutant le visage de ma soeur aînée avant de hausser légèrement les épaules avec un sourire mutin sur les lèvres. " Tout le monde à besoin de vacances ! Même toi Hestia ! Surtout toi je dirais." Mais une fois de plus j'ai la preuve de la maladresse presque maladive de ma soeur et ça ne date pas d'hier ! A croire que c'est un trait qui la caractérise depuis des millénaires, mais je m'inquiète légèrement, sachant que parfois, elle se fait vraiment mal. Mais elle me rassure, ce n'est rien d'après elle et je n'argumente pas plus, après tout je ne suis pas là pour la couver comme une maman poule. Il ne faut pas oublier qu'elle était mon aînée et pas l'inverse, même si elle se plaisait à prendre des véhicules qui semblaient jeunes. Et nous voilà chez elle.

Je regarde autour de moi curieuse de voir dans quel environnement évolue ma soeur. Et puis mon regard se porte de nouveau sur elle quand elle ouvre la gazinière et fait apparaître des flammes d'un seul geste de la main. Mes yeux pétillent quelques secondes, contente de voir qu'elle a toujours ce pouvoir, même si aujourd'hui les flammes n'avaient plus le pouvoir d'autrefois. Personnellement à part me transformer en paon ou en coucou et ce de plus en plus difficilement et le fait que les mariages célébrés en mon nom sont des plus heureux, j'ai complètement perdu de ma superbe d'autrefois. Mais c'est le prix à payer. Je regarde les flammes quelques secondes avec un sourire sur les lèvres. " C'est parfait comme ça." Elle sert le thé et reprend la parole et je sors de mes pensées pour me concentrer sur elle. " Tu as eu raison, le quartier à vraiment l'air sympa en plus. Je n'ai pas encore acheter de bien à Paris, je ne suis pas spécialement fan de cette ville. Et puis il y a plusieurs hôtels particuliers qui appartiennent à des clients que j'ai rendus très heureux, alors ils me remercient comme ils le peuvent." Un mariage heureux, de beaux enfants, ils ne demandaient rien de plus. Moi non plus. Alors quand ils apprenaient que je venais en ville, ils s'arrangeaient pour que j'aie toujours une chambre ou plusieurs même, suivant les hôtels différents que je pouvais fréquenter en quelques jours. Je soupire, mais il faudra sans doute que j'y pense, à acheter un bien, mais ce n'est pas dans mes priorités.

Et puis elle répond à ma question et j'eus une légère grimace sur le visage parce qu'elle avait raison. Nous nous étions tous perdus de vu et généralement on ne pensait qu'à notre propre survie dans ce monde qui ne veut que notre mort et qu'on reste dans l'oubli. Pour autant, nous avons été une famille à une époque, mais il faut croire que ça n'avait d'importance que pour nous deux. " Tu sais, je crois qu'on est tous dans la même galère, on n'oublie pas ses frères et soeurs, mais la vie fait que notre survie devient de plus en plus compliqué dans ce monde qui ne souhaite que notre perte." Il était plus que temps qu'on se rassemble et qu'on retrouve de la cohésion, si tant est que ce soit encore possible. J'aimais croire que oui. Vraiment. " Le climat d'hier n'est plus le même qu'aujourd'hui, Hestia. Si nous voulons avoir une chance de survivre, il faut qu'on se regroupe. Si moi ils ne m'écouteront pas, ils écouteront Zeus." Si ce dernier voulait se décider à sonner le rapel. Ce qui tarde de plus en plus. Mon frère et mon époux, le plus fort d'entre nous, notre chef à tous. Enfin il l'avait été. Mais il est vrai que les conflits internes ont précipité notre chute à tous et j'avais sans doute une part de responsabilité dans ce fait. Comme bon nombre d'entre nous. Hestia quant à elle, avait toujours essayé d'arranger les choses, sans succès.

Reprenant sur un ton plus léger, elle me suit sur ce sujet, à savoir celui des vacances et mon regard pétille de nouveau quand finalement elle abdique en ma faveur. On partira en vacances quand elle le voudra. " Si tu veux, mais sache que je n'oublierais pas !" Je ris de bon coeur toutefois quand elle avance le fait qu'il était hors de question que je la traîne dans mon sillage dans des temples en ruine. Non, je n'avais pas besoin d'elle pour ça, je le faisais seule. Je hausse les épaules avant de boire une gorgée de mon thé. " Très bien, je te laisse décider de la destination alors !" C'était bien le moins que je puisse faire, non ?

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Sujet: Re: Let it shine ! [PV] Mar 16 Aoû - 12:46

Let it shine !« Moi aussi… mais tu sais Héra, ce qui fait un véritable foyer, ce n’est pas la position géographique, ce sont les membres qui le composent » autrement dit, Hestia était bien plus nostalgique de la présence de ses frères et sœurs à ses côtés que de la Grèce. Ils lui manquaient tous énormément… même Poséidon, avec qui elle avait eu pourtant des difficultés autrefois – bien que l’inceste ne soit pas un tabou existant chez les immortels, quelle idée saugrenue lui avait-il pris de la draguer, elle, Hestia ? Dans cette vie, elle parlait encore régulièrement à Z, son petit frère chéri, et voyait régulièrement Héra. Elle avait aussi conservé contact avec sa tante, Nyx, et sa cousine, Lachésis. Il lui arrivait aussi de croiser Perséphone et quelques autres membres de son panthéon, il y avait néanmoins des périodes où c’était à se demander si elle ne voyait pas plus certaines de ses connaissances étrangères qu’eux. Non pas qu’elle irait dire une chose pareille à voix haute : ce serait déjà admettre qu’elle pouvait fréquenter des dieux non-gréco-romains, or Zeus (et Héra?) n’approuverait pas. Surtout son amitié, aussi prudente qu’ancienne, avec Teutatès. Jamais son frère n’approuverait que sa grande sœur ait un lien avec un autre chef de panthéon, qui plus est un dirigeant du ciel. Malgré son côté versatile bien connu (combien de fois avait-il trompé sa femme ? Hestia avait perdu le compte!), il pouvait être assez possessif… cependant, se dit justement la rouquine, ce que son frère ignorait ne pouvait pas lui faire de mal.

« Pourquoi surtout moi ? » interrogea-t-elle, curieuse, avant l’incident du genou et de l’escalier. Celui-ci passé, elles rejoignirent le studio d’Aylaen, plus grand que la majorité des studios à Paris – raison pour laquelle, souvent, elle l’appelait son appartement. De fait, la cuisine contenait aisément les deux déesses, installées sur la petite table contre le mur. C’était là, le plus souvent, qu’elle prenait ses repas en écoutant la radio ou des podcasts sur son téléphone. Ces temps de repos lui laissaient penser qu’elle n’avait pas tant besoin de vacances que ça : en dehors de la boutique, elle n’avait pas exactement ce qu’on aurait pu qualifier de vie trépidante… et comparée à lorsqu’elle surveillait le feu sacré en permanence, elle irait même jusqu’à dire qu’elle croulait sous le temps libre !

Revenant à la question de son appartement après l’apparition des flammes, Aylaen balaya sa cuisine du regard avant de le reposer sur sa sœur. « Pourquoi tu ne l’aimes pas ? On y ressent pourtant bien notre influence… même si j’admets qu’on sent aussi la ville très imprégnée de leurs traditions judéo-chrétiennes » Et tant qu’elle y pensait, elle se fit la réflexion qu’elle ne voyait pas pourquoi l’Europe avait à ce point adhéré à cette culture venu d’au-delà de la Méditerranée… elle comprenait la notion de pardon, d’amour absolu, des valeurs auxquelles elle croyait elle aussi, mais les premières religions monothéistes étaient très branchées « remords, regrets et culpabilités ». Bien qu’ayant toujours vécu sagement, elle devait être trop grecque pour comprendre : dans leur panthéon, le remord n’était pas le premier des sentiments. Il suffisait de se souvenir de la Guerre de Troie… un véritable carnage, tout ça pour une simple pomme ! « Ce pourrait être sympa que tu aies un pied à terre. Je t’aurais bien accueillie ici, mais je manque un peu de place » poursuivit Aylaen dans un froncement de sourcils. Vu leur âge canonique de plusieurs millénaires, elles avaient un peu dépassé le temps des confidences sur un matelas pneumatiques. Un peu dommage, de l’avis de la déesse rousse, car quand elles étaient de jeunes immortelles fringantes et pleines de pouvoir, elles n’avaient pas non plus eu ce type d’activité. Les matelas gonflables n’existaient pas, pour commencer !

Une fois la théière posée prudemment, Hestia s’assoit face à sa sœur et répond à sa question. Voilà un sujet qui remonte de mauvais souvenirs… elle tenta pourtant d’être la plus sincère possible. « Peut-être pensent-ils à toi, parce que tu étais leur reine, mais moi, je ne faisais même plus partie des douze. Beaucoup de gens ignorent même que j’ai existé parmi les mortels… et, après mon serment de chasteté, je n’étais plus très populaire auprès de certains de mes frères ou neveux » Si elle pensait ici, surtout, à Poséidon et Apollon, elle savait qu’elle aurait pu étendre le désintérêt à d’autres noms de leur panthéon. Sans jamais en avoir eu de preuve, elle avait toujours pensé que certains la voyaient comme un objet décoratif de l’Olympe, un vase ou quelque chose de ce genre. Elle était mignonne, et toujours au même endroit : ils n’avaient pas besoin de penser à elle puisqu’ils savaient perpétuellement où la trouver et ce qu’elle faisait ! Comme si veiller sur le feu sacré était une tâche qu’on pouvait prendre à la légère !

Son regard glissa vers les flammes un instant avant de se reposer sur sa sœur. Elle était loin d’être contre rameuter leur famille, pour tout dire sa propre puissance était dépendante de son lien avec leurs membres… Or, le feu sacré était l’âme de l’Olympe, plus leur panthéon était actif, présent, plus il était fort. Voyons le bon côté des choses : dans son état actuel, un peu rabougri (par rapport à son apparence d’autrefois), il tenait facilement dans les seuls foyers à sa disposition actuellement, soit une vieille cuisinière et une cheminée ayant connu de meilleurs jours ! Il fallait toujours voir le verre à moitié plein, c’était important pour le moral ! « Mais est-ce que Z veut qu’on se rassemble ? Je sais bien que la situation ces derniers temps est tendue… seulement ça ne paraît pas… l’occuper ? » Puisqu’il s’agissait de Zeus, avaient-elles envie l’une et l’autre de savoir ce qui occupait, justement, le roi des dieux ? Peut-être que Hestia se trompait, et qu’au contraire son frère préparait un plan de bataille, seulement elle sentait Héra bien plus concernée que lui. Si tant est que des sms permettent de sentir de l’implication, évidemment.

« Pas de souci, je n’oublierai pas non plus » dit-elle ensuite plus joyeusement, heureuse de changer de sujet. Toutes ces histoires de conflits allaient finir par lui filer des insomnies ! « Si la Grèce n’est pas obligatoire, pourquoi pas l’Italie ? Pas Rome évidemment, trop de souvenirs, mais peut-être Florence ? Je trouve toujours les œuvres de la Renaissance hilarante » sûrement parce qu’elle n’y figurait quasiment jamais : Athéna, Artémis et Aphrodite avaient la préférence des artistes à cette période parmi les déesses. « Ou aux alentours plutôt, si on veut une piscine pour lire » comment ça, dans une piscine, le but était de nager ?
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Sujet: Re: Let it shine ! [PV] Lun 12 Sep - 20:06

Let it shine !

@Aylaen Summers

Je soupire et hoche la tête, bien consciente qu'elle avait raison dans le fond, mais je restais nostalgique de cette époque. Nous étions tous éparpillés aux quatre vents désormais et j'avais l'impression d'avoir plus perdu qu'autre chose. Mes enfants, mon mari, mes frères, mes soeurs, nous n'étions plus en contact pour la plupart. Et puis, la Grèce était un endroit magnifique. J'y revenais sans cesse au fil des années passées et des véhicules. C'était plus fort que moi, je ne parvenais pas à oublier d'où je venais. " Tu as raison et je le sais bien en plus." Comme bien souvent d'ailleurs. Elle était sans conteste la plus discrète d'entre nous, elle qui veillait sur les flammes sacrées avec assiduité et bienveillance. Elle qui avait trop souvent été l'arbitre dans mes disputes avec Zeus, la première d'entre nous, de cette fratrie qui s'était déchirée avec le temps sans doute. Mais malgré tout, malgré les disputes, les problèmes, les divergences d'opinions, j'aimerais tellement qu'on soit tous de nouveau réuni. Mais ce n'était pas à l'ordre du jour. Zeus menait sa vie à Paris, je menais la mienne principalement à Istanbul Hadès et Perséphone vivaient de leur côté également. On avait vu plus unis, c'est certain. Je sors de mes pensées avant qu'elle ne trébuche dans les escaliers, alors qu'elle me demandait pourquoi elle avait besoin de vacances. Je souris alors qu'on entre chez elle. Son appartement était petit, mais tout à fait charmant. Peut-être que c'est moi qui ai l'habitude de voir grand, il n'y avait qu'à voir l'immense maison que j'avais en Grèce et qui pourtant restait vide la plupart du temps. Je n'y emmenais quasiment personne à vrai dire et je n'avais pas vraiment eu le temps de m'y rendre pour m'y ressourcer ces derniers mois. " Pourquoi pas ? En plus les vacances, c'est bien pour se changer un peu les idées, changer un peu nos habitudes." Mais je n'insiste pas plus.

Puis elle me demande pourquoi je n'aime pas Paris et je souris doucement, tout en remusant distraitement mon thé avec une cuillère. Il y aurait tant à dire en réalité, mais je hausse légèrement les épaules avant de reposer le regard sur mon aînée. " La ville me semble fade à côté d'Istanbul en réalité. Je sais que ce n'est pas comparable, mais les gens là-bas me semble plus joyeux. Et puis, il y a du soleil ! Et tu sais que j'aime le soleil." Après, il y avait de belles choses à voir ici, je ne disais pas le contraire. Mais même s'il y avait nombre de bâtiments qui étaient inspirés des constructions de jadis, tout ce que je voyais personnellement, c'était l'influence du Dieu Unique, celui qui a précipité notre chute à l'époque. Lui comme bien d'autres choses d'ailleurs. Mais il faudra bien que je m'achète un appartement dans le coin, surtout si tous les membres de ma famille sont ici, mais ce n'est pas encore à l'ordre du jour. " Ne t'en fais pas, je sais où loger. Mais il faudrait que je pense à acquérir un bien en ville oui." On me l'avait déjà proposée, mais j'avais toujours refusé, arguant que j'étais là seulement pour le travail. Mais pour voir les miens et venir ici un peu comme j'en avais envie, effectivement avoir un appartement serait pratique. Surtout si jamais je retrouve mes enfants. Ou mon époux.

J'écoute ensuite les propos d'Hestia et eus un léger froncement de sourcil avant de soupirer légèrement. " On dit de Zeus qu'il est infidèle, mais ces deux-là sont de sacrés coureur de jupons aussi..." Mais il n'y avait pas de trace d'animosité dans ma voix, je savais comment étaient les deux autres divinités. Et ça ne m'étonnait pas plus que ça qu'ils aient tentés quelque chose avec Hestia, après tout, j'étais bien mariée à mon frère et je le vivais bien. " Tu es aussi importante que n'importe lequel d'entre nous, ce n'est pas parce que les mortels t'ont oublier que c'est notre cas." Je tends la main et serre l'une des siennes dans la mienne quelques secondes avec un sourire sur les lèvres. Elle restait ma soeur et celle dont j'étais probablement le plus proche. Mais elle pose la question qui me taraudait depuis longtemps maintenant. Il n'avait toujours pas lancé d'appel pour qu'on soit tous réunis, du moins ceux qui sont à Paris et on était visiblement assez nombreux. Mais rien, le silence de sa part, alors qu'il faudrait peut-être le faire. Si autrefois j'étais la Reine, aujourd'hui, je ne pouvais plus réellement prétendre à ce statut, quand bien même je savais que je serais respectée en tant que telle. Mais c'est lui qui nous avait toujours rassemblés. Il n'y avait donc que lui pour lancer un appel de ce genre. " Franchement, je ne sais pas ce qu'il attend. Que l'un de nous disparait ? Mais qu'il en est envie ou pas, si la situation l'exige, il va bien y être obligé. Sinon ça serait donné raison à ceux qui disent qu'il n'est pas digne de nous diriger." Et ça pour lui, ce n'est pas envisageable. Son ego ne l'accepterait pas.

Finalement elle propose l'Italie comme alternative à la Grèce. Et ce n'est pas une mauvaise idée non plus ! Je ris légèrement quand elle mentionne Rome et propose Florence à la place. " Oh bonne idée ! C'est une très jolie ville aussi ! Du moins elle l'était la dernière fois que j'y suis allé." Et ce n'était pas dans cette vie en tout cas. Je ris encore plus quand elle mentionne le fait qu'elle aimerait une piscine pour y lire tranquillement. "Très bien ! Un endroit avec une piscine pour que tu puisse lire !" Je me moque gentilement, mais le principal était de passé un peu de temps avec elle après tout.

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Sujet: Re: Let it shine ! [PV] Lun 26 Sep - 16:46

Let it shine !Lorsque sa cadette approuva ses paroles, elle sourit avec tendresse, sans pour autant surenchérir. Héra sembla décider à faire de même concernant les vacances. La déesse rousse comprenait bien les arguments avancés, elle n’avait simplement jamais été très friande des coupures, des changements, de tout ce qui la sortait de son train-train. Du temps de l’Olympe, elle ne quittait la surveillance du feu sacré qu’à de très rares occasions, et n’avait jamais été très convaincue de l’utilité ou du bienfait de ces escapades. Avec la perte de leur ancien foyer à (presque) tous, elle s’était retrouvé à chaque véhicule avec du temps libre dont elle ne savait que faire, aussi ne ressentait-elle pas le besoin de partir en vacances. « Pourquoi pas » admit-elle cependant à voix haute, jugeant inutile de remettre sur le tapis son côté casanier.

« C’est vrai… moi j’aime l’hiver, c’est l’occasion de faire de bons feus pour se réchauffer. Les mortels sont plus souvent chez eux, en famille, et ils achètent plus de fleurs » Quant au fait que les habitants d’Istanbul soient plus joyeux, Aylaen la croyait sans peine : les parisiens étaient réputés pour leur mauvais caractère. « ça te rapprocherait de Z. Il a pas l’air de vouloir quitter Paris » remarqua-t-elle ensuite. L’état du couple royal des dieux grecs avait déjà été en meilleur forme, mais leur sœur aînée était confiante : Héra était la déesse du mariage après tout, les problèmes de couple, c’était totalement son rayon. Pour sa part, elle ne s’en mêlait pas. Au moins quand ils ne vivaient pas dans la même ville, ils se disputaient moins… Aylaen trouvait néanmoins que c’était triste.

« Ils étaient impossibles... » Elle soupira en levant les yeux au ciel. Elle n’avait rien contre les histoires d’amour au sein de son panthéon – pour certains, l’immortalité avait besoin d’être accompagnée – mais elle avait toujours été très claire la concernant : sa famille était sa famille, elle n’était pas capable de les voir autrement, n’en avait pas envie non plus. Ils l’avaient contrainte à prêter un serment auprès de Zeus et si elle ne leur en voulait pas, ils ne lui avaient vraiment pas faciliter l’existence ! « Oui, je sais, et puis qui sait ? Ça changera peut-être un jour » Il suffisait parfois d’une seule fiction pour que le nom d’un divin résonne à nouveau : elle ne perdait pas espoir.

Il y avait plus urgent que son impopularité par ailleurs, comme le silence de Z. Ce n’était pas à elles deux qu’elle pourrait rallier les leurs ! Il fallait que leur frère y mette un peu du sien aussi ! « Il y en a vraiment qui disent ça ? » Elle fronça les sourcils, sceptique. Même si elle n’était pas toujours d’accord avec leur chef, il ne lui passerait pas à l’esprit de remettre Zeus en question. Il les avait libéré, il avait mérité son trône ! « Il finira par le faire, j’ai confiance en lui » Un peu trop diraient les mauvaises langues, mais qui les écoutaient, hein ?

Passant au sujet plus léger des vacances qu’elle promit de prendre en compagnie d’Héra, elle proposa l’alternative de Florence. « Parfait ! C’est dommage que je ne sache pas si Aphrodite s’est trouvé un véhicule, je lui aurais envoyé une photo de la naissance de Vénus au musée des offices ! Elle doit adorer ce tableau : un nue tout à sa gloire ! » Elle sourit, amusée par sa propre boutade. Quant à son envie de piscine/lecture : « Nager pour nager c’est pas trop mon truc, mais quand il fait chaud, avoir les pieds dans l’eau c’est toujours agréable » nota-t-elle ensuite avec bonne humeur. « Je ne sais pas quand j’ai porté un maillot de bain la dernière fois ! C’était dans ce véhicule je crois… mais j’en suis même pas sûre » Il faut dire que bronzer au soleil n’avait jamais été sa grande passion. Elle aimait trop être occupée.
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Sujet: Re: Let it shine ! [PV] Mar 4 Oct - 16:53

Let it shine !

@Aylaen Summers

Le fait d'avoir eu plusieurs vies, m'avaient aidé à avoir un esprit un peu plus aventureux, à retourner dans des endroits que je connaissais et que je chérissais encore aujourd'hui, mais pas seulement. J'avais appris, j'avais grandi à chaque vie passée et aujourd'hui, j'étais plus forte qu'à une époque. Pas autant qu'à l'époque où j'avais été la grande Héra, mais mieux qu'à une période. Je n'insiste pas plus et elle non plus et je souris doucement tout en buvant une gorgée de thé. Être là, était suffisant, être auprès de ma soeur, d'être auprès de quelqu'un de confiance et qui me connaissait. Cela pouvait être fatiguant de faire semblant d'être ce que je n'étais pas. Je sors de mes pensées quand elle reprend la parole et je hoche légèrement la tête alors que l'une de mes mains vient jouer avec une des mèches blonde de mes cheveux. J'avais toujours préféré le soleil au froid, nous étions différentes sur ce point, mais je comprenais son point de vue et ça me laisse un léger sourire rêveur sur les lèvres. Nos souvenirs de cette époque où nous étions tous ensemble ne sont plus qu'un mélange brumeux. Ce qui était bien dommage. " J'imagine sans mal..." Puis elle reprend au sujet de Zeus et je soupire, levant brièvement les yeux au plafond. " Je ne sais pas si ça serait une bonne chose. Je ne veux pas lui forcer la main non plus. Je veux bien revenir, mais pas m'imposer non plus." Cela n'avait jamais été mon but. Quand bien même nous étions un couple difficile, il y avait quand même de l'amour et de l'affection et il sait que je suis là. Il n'avait qu'un signe à faire pour que je sois dee nouveau à ses côtés et il le savait.

Je ris avec un léger amusement quand on mentionne nos autres frères. Ils étaient impossibles avec elle, c'est bien vrai. Mais malgré tout j'en garde de bons souvenirs même si tout n'était pas parfait pour autant. Contrairement à la plupart d'entre nos, elle n'avait pas été mariée et n'avait jamais été amoureuse, du moins pas à ma connaissance, mais elle avait été épargnée par tout un tat de problème. " Les choses changent Hestia, surtout ces temps-ci, qui sait ce qui peut arriver." Elle reprendra peut-être cette place qui était la sienne et qu'on l'avait plus ou moins contrainte à abandonner à l'époque. Elle était une déesse protectrice, bienveillante, elle méritait amplement d'être reconnue comme telle et pas seulement être affiliée à Zeus d'une manière ou d'une autre. Mais elle semble surprise que certains osent dire que Zeus n'est plus forcément digne de nous diriger. Je hausse brièvement les épaules, je sais que cela ne vient pas de notre panthéon, mais bien des autres. Les rumeurs, les murmures, ça se propage rapidement et cela ne serait pas nouveau. Zeus est et restera notre roi et je resterais sa reine, c'est comme ça, personne ne pourra jamais le changer, pas même Hadès. Et si à un moment, il l'a ardemment voulu, il ne pourrait jamais être à la hauteur d'une telle charge. " Pas dans nos rangs, du moins, je ne pense pas, mais son inactivité nous posera problème et préjudice à un moment ou un autre." Et c'est bien ce qui me fais peur. " Et certains pourraient en profiter." Mais tant que je serais là, cela ne se passera jamais. Je suis et resterais Héra, reine de notre panthéon, quoi qu'il arrive et quoi que cela me coûte.

Finalement, on change radicalement de sujet et on parle de Florence, une ville qui était fort sympathique lors de ma dernière visite, mais qui a du bien évolué depuis le temps. Elle me parle d'Aphrodite et je souris légèrement, je ne savais pas où se trouvait la déesse de l'Amour, mais j'espérais bien qu'elle se soit réincarnée également. " Ne t'en fais pas, si elle se réincarne, on en entendra parler." A n'en point douter, vu sa nature. " Où alors elle a appris la discrétion, ce qui serait étonnant." Mais un nue à sa gloire serait sans doute la contenter je n'en doute point. " Nager c'est bon pour la santé, mais tu as raison, avoir les pieds dans l'eau c'est agréable." C'est sans doute pour ça que j'aimais être au bord de l'eau la plupart du temps. "Un maillot de bain ? une éternité pour moi également, je dois bien l'avouer... Je ne sais même plus si j'en ai un chez moi ou dans mes affaires." Il faudra réfléchir à la question. " Mais si on la trouve, ça pourrait être sympa qu'elle se joigne à nous." Elle ou une autre. Retrouver un peu des liens, ça pourrait être agréable. " Tu crois qu'Hadès laisserait Perséphone se joindre à nous ?" Se séparer de sa femme quelque jours ? Une grande première.

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Sujet: Re: Let it shine ! [PV] Lun 14 Nov - 15:02

Let it shine !« Le problème, c’est que tu connais Z comme moi, lorsqu’il ne faut pas se battre, il est plutôt tiède. Jamais il ne fera le premier pas » Hestia haussa les épaules, un brin défaitiste. La déesse du foyer se souvenait de certaines histoires devenues célèbres chez les mortels et dans lequel le caractère passif de son petit frère, dans le domaine privé, n’était pas à sa gloire : l’enlèvement de sa fille Perséphone par Hadès et toute la dispute avec Déméter qui avait suivi ou encore le sort de ce pauvre Hercule, malmené par Héra sans qu’il intervienne. Si leur reine comptait sur son mari pour venir à elle, Hestia craignait fort qu’elle n’attende longtemps… Autant faire une croix tout de suite sur une arrivée de sa sœur dans la ville lumière !

« C’est vrai… Je suppose que j’aimerais bien être un peu plus populaire, pour pouvoir aider plus de gens » Seulement, avec la destruction du temple d’Athéna, l’ambiance était moins à l’amour et aux beaux sentiments qu’à la guerre. Généralement, et même si savoir le lieu de culte de sa nièce profané l’avait mise très en colère, Hestia tentait de ne surtout pas penser à l’avenir et aux causes profondes des tumultes. Elle préférait encore faire l’autruche tant qu’elle le pouvait ~~c’est à dire plus pour très longtemps~~… Surtout que Zeus n’avait pas battu le rappel de leur panthéon, donc ce n’était pas comme si elle avait vraiment des obligations d’agir pour le moment. « Si tu le dis... » commença-t-elle ensuite au sujet des bruits qui couraient sur Z mais pas dans leur panthéon d’après Héra. Hestia n’aurait pas juré que Hadès ne dise que du bien de leur cadet, elle choisit pourtant de ne pas soulever ce point épineux, tenant à sa neutralité au sein de leur fratrie. « J’espère que personne n’aura l’idée étrange de nous déclarer la guerre » Parce qu’elle n’était pas vraiment taillée pour le combat et se demandait bien ce qu’il adviendrait d’elle si elle devait s’en mêler. Elle aurait aimé croire que ceux de sa famille aux talents plus martiaux l’aiderait, la protégerait, mais elle n’était pas naïve au point de le penser : ses frères et sœurs lui étaient bien passé devant pour sortir du ventre de leur père, mieux valait ne pas trop compter sur eux.

« C’est sûr, la discrétion n’est pas vraiment son genre » approuva ensuite Hestia au sujet d’Aphrodite, pas l’Olympienne avec qui Hestia s’entendait le mieux – il faut dire que l’amour romantique n’était pas le truc de la rousse… « L’été j’aime bien avoir les pieds dans l’eau, ça maintient au frais ! » On rappellera à ce titre qu’elle préférait l’hiver, la chaleur du soleil lui tapait vite sur les nerfs, en plus elle lui rappelait Apollon et sa drague bien lourde d’autrefois ! « Ce qui serait sympa, c’est qu’on puisse tous passer un moment agréable ensemble. Dionysos me manque... » avoua-t-elle d’un air songeur au sujet de son neveu préféré et meilleur ami. « Pour Perséphone, si elle avait envie de venir, je ne vois pas pourquoi il refuserait. Elle n’est plus sa prisonnière » Toute la question étant si leur nièce voudrait se joindre à elles ou pas.

« Il va falloir que je retourne travailler » dit-elle au bout d’un moment supplémentaire. « Je te raccompagne en bas ? » De toute façon, sa boutique s’y trouvait. « On se tient au courant pour les vacances ! » Tant qu’elle était avec sa sœur, Hestia voulait bien tester à peu près tout, même les congés forcés ~~on appelle plutôt ça des congés payés en fait~~.

Terminé pour Aylaen

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