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 Qu'importe la maison, tant qu'on est bien entouré

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MessageSujet: Qu'importe la maison, tant qu'on est bien entouré   Qu'importe la maison, tant qu'on est bien entouré EmptyLun 26 Juil - 23:15

Les téléphones sonnaient, le brouhahaha se maintenait, les petits vauriens disaient à qui voulait l’entendre qu’ils étaient innocents et les petits hommes en uniforme courraient ou se tassaient au fond de leurs fauteuils ergonomiques. Si Oyrania semblait fixer intensément cette fourmilière administrative des forces de l’ordre, elle était en fait perdue dans de profondes réflexions. Elle ressassait cette terrible soirée en boucle ! Elle cherchait un élément, aussi infime soit-il, qui pourrait expliquer à quel instant cette prometteuse sortie entre copine avait viré à un véritable cauchemar que l’on entendait que dans les faits divers, ou dans des émissions criminelles tardives. Elle tentait aussi de trouver les réponses aux questions posées par un officier de police, assis à côté, un calepin en main.

- Comment vous êtes-vous échappés, Mademoiselle ? demanda-t-il, pour la troisième fois.
- Je me suis cachée , répéta la fausse blondinette – seuls ses sourcils encore bruns trahissaient sa couleur d’origine.

L’homme croyait moyennement, se demandant s’il n’y avait pas anguille sous roche dans l’affaire. S’il était déjà suspect que la seule fille de ce quatuor de gamines s’échappe sans une égratignure, l’affaire prenait une autre dimension quand ladite fille était le gourou d’une Secte qui narguait outrageusement les forces de l’Ordre. Différents scénarios étaient rapidement imaginés et formulés à demi-mot, dont notamment l’enrôlement de ces pauvres filles désarmées dans cette escroquerie scandaleuse à travers une épreuve éprouvante. S’il était vrai que les principaux fidèles de la Communauté de la Nuit étaient d’anciennes victimes d’agressions de toute sorte, les représentants de cette Secte n’avaient jamais eu à organiser de telles folies pour recruter : il y avait foison, au point qu’une liste d’attente commençait à se former !

- Vous pouvez rentrer, finit par dire l’officier, conscient qu’il n’en tirera pas plus du seul témoin de cette agression. Quant aux autres, une fille était à l’hôpital, l’une était à la morgue et la dernière était bien trop traumatisée pour ouvrir la bouche.
- Est-ce que je peux passer un appel ? J’ai … j’ai perdu mon sac, dans ma fuite. J’avais tout, dedans. Téléphone, carte …  

On lui accorde, et elle ne traîne pas pour se diriger vers le vieux téléphone. Elle tente le numéro de son père à quelques reprises, mais il ne répond pas. Derrière elle, la demoiselle sent l’agacement et l’impatience des officiers qui attendent ou des délinquants qui espèrent un appel aussi. A contrecoeur, elle se décide à composer le numéro de sa mère.

- C’est Oyrania. Je suis à un commissariat. J’ai .. Je veux dire, j’ai perdu mon sac et tout ce que j’avais à l’intérieur. J’ai plus de cartes, d’argents, de téléphones ou de clé. Je veux … J’ai besoin de rentrer à la maison. Tu veux bien venir me récupérer. Papa répond pas, il doit être occupé.

Son ton était confus, ses propos désordonnés, et surtout les informations incomplètes. Elle disait être à un commissariat, mais elle oubliait de donner l’adresse exacte ou encore les raisons de sa présence à une heure aussi impromptue. Elle exprimait son désir de rentrer à la maison, mais elle oubliait encore de préciser laquelle : Auprès de son père, qui vivait avec la Secte concrètement ? Auprès de sa mère à qui elle avait imposé une certaine distance ? Ou tout bonnement « chez elle », un appartement où elle vivait à peine, tantôt prise par ses responsabilités autant que Gourou, tantôt pour se perdre dans les fêtes ? La vérité était qu’elle s’en fichait :  elle voulait quitter cet endroit, prendre une douche chaude et s’écraser au fond d’un lit – et qu’importe où qu’il soit.

Oyrania Weber
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MessageSujet: Re: Qu'importe la maison, tant qu'on est bien entouré   Qu'importe la maison, tant qu'on est bien entouré EmptyMar 27 Juil - 16:36


Un verre en main, le front en appui contre l’une des immenses fenêtres de l’ancienne maison de maître qui lui sert de résidence, Nyx laisse son regard s’égarer dans la nuit, et le jardin, outrageusement grand au cœur de Paris, qui l’entoure. La maison entière est plongée dans l’obscurité, et le silence. Seule, au milieu des ténèbres ambiantes, la déesse se sent « comme chez elle », comme une araignée au milieu de sa toile, dans un cocon de sérénité. D’un mouvement gracile, elle fait quitter ses chaussures à hauts talons à ses pieds et soupire d’aise en sentant le carrelage froid sous leur voute. La Nuit a toujours préféré la fraîcheur des grottes à la chaleur étouffante des déserts. Les yeux fermés, elle laisse ses sens s’étendre et son esprit fusionner avec les ombres. Elle est d’un coté de Paris, sous le toit d’un kiosque où des musiciens jouent pour les passants. Elle est au pied de la butte Montmartre, surplombée par le Sacré-cœur. Elle passe à Rome, à Naples, à Dubrovnik… Et revient à Paris, brutalement, quand son téléphone sonne, faisant voler en éclats son cocon de tranquillité autant que son exploration nocturne.

La Nuit termine son verre et le pose sur la table basse, avant de glisser, ondulant comme une ombre, jusqu’à la cuisine où la petite brique noire tourne sur elle-même en vibrant. Le numéro est inconnu, mais la déesse décroche quand même. « Allô ? » Après tout, peu sont ceux à avoir son véritable numéro. Entendre la voix de sa fille est une surprise de taille… Que celle-ci soit dans un commissariat à une heure aussi tardive ne peut qu’être de mauvais augure. « J’arrive. » Est tout ce qu’elle répond. Usant de l’omniscience que peuvent lui permettre les ombres, la déesse ne tarde pas à déterminer l’emplacement de son engeance. Clés d’une voiture de sport en main, elle prend elle-même le volant, à défaut de pouvoir se téléporter par les ombres, ce qui aurait beaucoup trop attiré l’attention. Il lui faut donc une bonne dizaine de minutes, le peu de trafic aidant, pour se présenter au commissariat. Elle entre, figure ombreuse au milieu des mortels, et s’approche de sa fille… S’étonne de la voir teinte en blonde. Mais n’importe. Celle-ci semble indemne, et c’est bien le principal.

La nonchalante déesse hésite. Doit-elle la prendre dans ses bras ? Doit-elle seulement la toucher ? Si le corps est indemne, peut-être que l’esprit est blessé ? Elle s’approche, doucement. Vingt cinq ans… Déjà. Dans les yeux de la jeune femme, elle voit un peu d’elle-même, mais surtout beaucoup de son père. « Bonsoir ma nébuleuse… » Elle lui sourit, gentiment, attendant de voir l’accueil que lui réserverait la toute jeune femme, après autant de temps d’absence… Quoiqu’il en soit, Nyx, malgré tous ses défauts, a toujours répondu présente lorsque ses enfants avaient besoin d’elle. Toujours. Oyrania ne fait pas exception à la règle…

Midnight Richards
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MessageSujet: Re: Qu'importe la maison, tant qu'on est bien entouré   Qu'importe la maison, tant qu'on est bien entouré EmptyJeu 2 Sep - 22:06

Enfant, Oyrania n’aurait jamais hésité à se jeter dans les bras de sa mère, et aussitôt à lui déballer toutes ses peines ou toutes ses joies, en n’omettant aucun détail. Malheureusement, la distance imposée par un père autoritaire et strict et les longues années passées dans un environnement des plus toxiques et des plus impitoyables loin de la protection de la Nuit avaient causé des dommages considérables à la relation mère-fille, détruisant entre autre cette complicité qui les liait. A réfléchir, voilà une belle ironie du sort ! Car le père ingrat récoltait toutes les faveurs de la gamine, au détriment d’une mère sincèrement aimante.

Enfin, toute la faute ne retombait pas sur les épaules paternelles. La « nébuleuse » était également fautive, inconsciemment. Si les premières graines de la Foi avaient été plantées dans son esprit, lorsqu’elle était encore sous l’influence des véritables fidèles de Nyx, elles avaient été piétinées impitoyablement par les escroqueries et les mises en scènes des plus vraies afin de tromper l’entourage, de son père et de ses collaborateurs. La jeune femme cherchait constamment à expliquer tout phénomène, d’une façon rationnelle. Lorsque l’affaire refusait de se résoudre, que le mystère restait ou s’épaississait, elle tendait à fuir lâchement.

Et, autant dire, les traits maternels immuables au temps - figés, devrions-nous dire - étaient une des causes de cet éloignement. Pendant des années, Oyrania avait tenté de trouver une explication logique et cohérente, exploitant toutes les pistes possibles - allant des traitements actuels, aux traitements expérimentaux en cours d’étude, dans le domaine de la chirurgie esthétique. Or, tout traitement ou toute opération sous-entendait constamment l’altération d’un détail physique, ce qui n’était pas le cas de sa mère en vingt-cinq ans - et plus, si elle se basait sur les vieilles et rares photos que son père avait gardé lorsqu’il était encore l’amant de la Nuit.

Ce soir, ce malaise si familier qu’elle ressentait face à des phénomènes étranges non expliqués refait surface. Sa mère était toujours la « même » : un étranger croirait qu’elles sont sœurs, ou copines, mais jamais mère-fille. Oyrania doutait elle-même, le temps de quelques secondes. Elle hésite aussi sur comment agir. Elle avait autant envie de se fourrer dans ses bras que de garder ses distances. Elle n’eut pas à réfléchir plus longtemps, heureusement.

- Est-ce un proche parent ? Interpella, inopinément, le flic qui lui avait posé les questions. Aussitôt, la demoiselle reprend ses esprits et répond avec autant d’aplomb qu’elle pouvait se permettre au vu de l’éprouvante nuit.
- Elle est ma marraine.

Le ton était sur, sans le moindre tremblement ou hésitation. Ce mensonge avait débuté dès qu’elle avait eu dix ans, et continuerait encore de longues années - jusqu’à son dernier souffle, selon son père. La fausse blondinette refusait de le croire, cherchant encore une explication rationnelle à cette situation inédite et bizarre. C’était également l’un de ces nombreux mensonges qui avaient contribué à cette dégradation de la relation : tentez d’expliquer à une gamine qu’il ne faut plus appeler « Maman » en public, mais « Marraine », sans que cette dernière ne soit perdue ou ne se sente abandonnée en partie.

- Signez ces papiers, et vous êtes libres de partir, conclut le flic, ennuyé de ne pas avoir un témoignage plus concluant.

Oyrania vérifie le contenu, jusqu’aux petites lettres, au grand agacement du policier. Son père avait été intraitable, avec sa fille, vis-à-vis de la signature des documents officiels : tout pouvait l’incriminer à tout instant, et la moindre inattention pourrait causer du tort à la Communauté, à lui et surtout à elle. Alors, elle obéissait. Et elle lisait. Satisfaite, elle appose sa signature et retourne rejoindre sa mère.

Merci d’être venue, et désolé pour l’attente. Je n’aime pas signer, sans lire.

La jeune fille s’était rendue compte qu’elle n’avait toujours pas exprimé sa reconnaissance à sa sauveuse. En plus de s’être déplacer à une telle heure et à un tel lieu, elle ne la gratifiait pas d’un regard noir, promesse de mille remontrances. Finalement, elle était heureuse que son père n’a pas décroché : elle ne se sentait pas d’humeur à subir son interrogatoire, ou ses sermons, ou à prendre note de toutes les précautions qu’elle devait prendre dorénavant. Elle ne désirait que la paix, pour ce soir. En quittant le commissariat aux côtés de sa génitrice, Oyrania est surprise. Elle était désorientée - incapable de se souvenir dans quel quartier elle était, ou même comment rentrer chez elle -, ses jambes tremblaient et semblaient prêtes à l’abandonne à tout instant et une grosse goulée d’air lui donne le tournis légèrement. La pression retombait, et les nerfs se relâchaient.

- Euh … Tu peux me déposer à …, son regard retombe sur sa carte d’identité qui indiquait son adresse. Ah merde. Je n’ai plus mes clés.

Elle avale une autre goulée d’air, cherchant à retrouver cette maitrise qui lui était si propre. Elle avait rencontré bien des délurés par le passé, Et était entourée de victimes de violences comme celles de ce soir ? Alors pourquoi était-elle secouée ? Était-ce parce que jamais, o grand jamais, il n’avait été question d’être victime à son tour : elle recrutait, elle offrait un refuge et surtout une illusion de sécurité et de paix. Elle était une « destination » ou un « véhicule » et non « eux ». Découvrir l’envers du décors, soit expérimenter la détresse des gens de la Communauté, était déroutant. Elle préférait ne pas y penser, reléguant cette réflexion à plus tard, non loin de sa réflexion perpétuelle et permanente sur la jeunesse inaltérable de sa mère.

- Je vais dormir à l’hôtel. N’importe lequel. Je te rembourserai dès demain, promis.

Oyrania Weber
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MessageSujet: Re: Qu'importe la maison, tant qu'on est bien entouré   Qu'importe la maison, tant qu'on est bien entouré EmptyJeu 10 Mar - 23:46


C’était précisément pour ce genre de situation que Nyx avait puisé dans ses forces pour bénir sa fille, pour les situations où son père faillirait à la protéger, et où elle ne serait pas à proximité. La Nuit avait béni son enfant, avec l’espoir qu’elle n’aurait jamais à en avoir besoin. Ce soir, ça a été le cas. Oyrania avait été agressée, et Nyx en est certaine, ne doit son salut qu’à la protection qu’elle lui a donnée à sa naissance. En tant que mère, la Nuit est dévastée. Dévastée de ne pas avoir pu protéger d’avantage sa petite fille, dévastée que le mortel à qui elle l’a confiée ait failli à sa tâche, dévastée. En tant que déesse, elle est plus sobre, consciente que son sein est souvent le repère des crapules, et que sa fille aurait pu subir bien pire… Toujours est-il que l’affaire ne restera pas en suspens. Dès demain, Nyx prendrait contact avec Némésis, et ces hommes paieront, quels qu’ils soient.

Dans l’immédiat, cependant, c’est bien Oyrania qui a besoin d’elle. Alors la Nuit répond présente, comme elle l’a toujours fait chaque fois que ses enfants se sont tournés vers elle. Ses yeux étoilés dardés, pleins d’amour, sur la jeune humaine, elle se permet de passer sa main sur sa joue… Et est interrompue par l’arrivé d’un membre des forces de l’ordre. En retrait, comme toujours, la Nuit laisse sa fille gérer la chose de la façon dont elle l’entend. Entendre qu’elle est sa marraine lui fait toujours horriblement mal au cœur, mais la ruse est, malheureusement, inévitable passé un certain âge. Patiente et discrète, Midnight attend que la jeune femme termine de régler ses affaires, et la gratifie d’un sourire lorsque sa fille lui est rendue. « Tu fais bien. C’est important. » Oyrania se rendait-elle compte que sa mère aurait attendu toute la nuit, et même plus, s’il avait fallu ? Elle balaie ainsi, aussi, les excuses de sa fille pour ne pas heurter son égo, signifier ainsi à la jeune femme intelligente qu’elle est, qu’il n’y a pas de quoi s’excuser, et même mieux, qu’elle approuve son choix d’avoir pris le temps de lire ce qu’on lui faisait signer, et ce, afin d’écarter tout ersatz de sentiment de culpabilité de ses épaules.

Forcément, à la sortie du commissariat, Nyx perçoit le malaise d’Oyrania. Peut-être n’ont-elles pas vécu depuis longtemps ensemble, mais non seulement une mère sent ces choses-là, mais en plus, la Nuit a suffisamment observé les humains pour les comprendre, souvent mieux qu’ils ne se comprenaient eux-mêmes. Bien sûr, la mère admire la ténacité et le besoin d’indépendance de sa fille, mais en même temps, le cœur de la Nuit se déchire de voir qu’Oyrania n’a pas suffisamment confiance en elle pour lui demander de s’occuper d’elle ce soir… N’importe. Nyx n’a pas dit son dernier mot. Oyrania n’est pas la première de ses enfants, et, la déesse l’espère, pas la dernière. Comme elle l’a toujours fait, elle prendra soin de ceux à qui elle a donné la vie. « Mon cœur…* » Posant délicatement une main contre son bras, la Nuit cherche à envelopper son enfant dans tout l’amour qu’il lui inspire. « Ce qui t’est arrivé ce soir m’inquiète… Est-ce que tu accepterais de venir chez moi, au moins ce soir, pour que je me fasse un peu moins de souci ? S’il te plaît ?* » Bien sûr, Nyx est prête à payer à Oyrania l’hôtel de son choix si c’est ce qu’elle préfère, mais il y aurait fort à parier que, cette nuit, sa mère, qu’elle le veuille ou non, ne quitterait pas son chevet…

[Hj : *en grec]

Midnight Richards
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MessageSujet: Re: Qu'importe la maison, tant qu'on est bien entouré   Qu'importe la maison, tant qu'on est bien entouré EmptyJeu 28 Avr - 23:51

Oyrania savait que ses parents l’aimaient et l’aimeraient, malgré tous ses défauts, toutes ses mésaventures, tous ses mensonges ou toutes ses bêtises. Qu’importe la séparation ou la distance, cette vérité était sa constante, l’ayant permis d’être cette gamine solide dans ses bottes. En effet, malgré tous ses travers et ses escroqueries, la fausse blondinette n’avait jamais couru pour obtenir l’amour d’un autre, ou la reconnaissance de ses pairs. Toutes ses actions n’étaient dirigées que vers un seul et unique but : son plaisir.

Nyx lui avait donné le goût du beau et l’amour des arts et des lettres. Son père lui avait transmis sa compréhension de la nature humaine, que ce soit ses faiblesses ou ses forces. Elle avait tout bonnement usé de ce dernier savoir pour achever ou atteindre un quelconque idéal qui se dessine dans son esprit. Si la figure maternelle avait été un homme de lettres, elle serait devenue écrivaine. Si l’homme avait été un peintre, elle aurait été son disciple. S’il était devenu voleur, elle aurait été sa digne héritière. A l’inverse, s’il avait été un rustre, elle l’aurait rejeté et elle aurait fait chemin par ses propres moyens.

En somme, la mère avait planté le noyau, et le père l’avait cultivé avec le temps.

Lorsque la main de Midnight se pose contre le bras de sa fille, elle ne sursaute pas, elle ne s’éloigne pas. Au contraire, inconsciemment, elle cherche davantage à se lover dans ses bras, cherchant tant son amour que sa protection. Malgré tout, sa rationalité, son esprit cartésien ou son manque de Foi, elle sentait que rien ne pouvait l’atteindre de nuit, lorsque cette femme était à ses côtés. Dans ces instants, cette Foi ébranlée et piétinée crépitait, cherchant à renaître. Malheureusement, ces étincelles ne donnaient jamais un grand feu : elles sont vite étouffées par ce monde moderne, où les considérations matérialistes primes sur les considérations spirituelles.

Est-ce que cette nuit allait être un nouvel échec ? Ou, au contraire, est-ce qu’une flamme allait naître au creux de sa poitrine ?

- Je veux bien, concéda-t-elle, usant du même langage que sa mère.

Elle avait déjà passé quelques nuits chez sa mère, lorsqu’elle était enfant ou adolescente. Cependant, les visites s’étaient raréfiées avec sa majorité – et surtout son déménagement dans son propre appartement. Elle s’était toujours contentée de quelques passages, ne restant que rarement les nuits. D’une part, elle avait ses obligations vis-à-vis de la Communauté. D’autre part, elle aimait bien passer ces rares nuits « libres » dans quelques soirées avec des amis. Elle était bel et bien à cet âge fou où elle courait derrière le temps lui-même, pour ne pas rater une seule seconde de sa jeunesse et des possibilités qu’elle offre.

Or, ce soir, elle était subitement nostalgique d’une maison où elle pourrait se permettre d’être vulnérable, et de confier sa petite âme à une mère forte. Et elles montent dans la voiture. Aux premiers vrombissements de la carcasse métallique, ses paupières se referment. La suite est tout aussi confuse. Epuisée, elle s’était tout bonnement jetée dans le lit avec ses vêtements. Et elle dormit, sans se réveiller, sans cauchemarder. Du moins, ce soir.

PS : Comme discuté, on va se concentrer pour le RP à 3 Very Happy

Oyrania Weber
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