Alliances et Trahisons

Papaaaaaaaaaaaaaa ! Il ouvre en grand ses bras pour accueillir l’enfant qui court vers lui. Il la fait tournoyer un peu dans les airs, se ressourçant en entendant les éclats de rire qu’elle laisse s’échapper. Il le sait, la prochaine fois qu’il la verra, elle ne sera plus cette mignonne petite fille, mais une jeune femme. Un instant, un court instant, il espère que le temps s’arrête. Un court instant seulement. Parce qu’il connait son devoir, un devoir qui a toujours été plus important que tout le reste, plus important que cette épouse et cette fille qui va laisser derrière lui, plus important que sa propre vie.

Vous êtes prêts ? Il ne peut pas parler alors il fait oui de la tête. Un bâillon dans sa bouche étouffe les bruits qui pourraient s’y échapper. Son cri se meurt dans le tissu qu’il serre entre ses dents. Il est fort, oui, cependant la douleur est à la limite du soutenable. Céder et laisser son esprit s’envoler serait plus simple…. Mais cela voudrait dire échouer et ça, il n’en est pas question. Alors il encaisse. Parce que son devoir, sa mission est plus importante que tout le reste. Son corps est fort, mais son esprit l’est encore plus.

Savez-vous quel jour nous sommes ? Non, non il n’en sait rien. Il n’a jamais essayé de compter les jours. Cela aurait été, de toute façon, impossible. On lui avait dit que son entrainement durerait entre 5 et 18 mois. Il espérait faire partie de la fourchette basse, mais il est incapable de savoir si c’est vraiment le cas. Qu’importe. Ce n’est pas ça qui compte. Qu’il se soit passé une demi-année ou un an et demi, ça l’indiffère. Il est désormais prêt c’est une certitude, prêt à accomplir sa mission, son devoir. Il se pensait fort avant, mais il se rend compte qu’il avait tort. Car aujourd’hui, il l’était vraiment, FORT.

Il y a quelqu’un ? Tapi dans l’ombre, il ne fait pas le moindre bruit. Pourtant, pourtant, elle a senti sa présence. Ou du moins, elle a senti qu’elle n’était plus seule. Il ne pourrait plus compter totalement sur l’effet de surprise, mais ce n’était pas grave. Il avait plus d’un tour dans son sac, plus d’un plan. Patient, tel le prédateur qu’il est devenu, il attend que sa proie s’approche un peu plus avant de lui sauter dessus. Son couteau divin s’enfonce dans son corps plusieurs fois et avec violence. Il ne s’arrête qu’une fois qu’il sent l’enveloppe de la Divine s’écrouler. Ses vêtements sont poisseux de sang, un sang qui s’écoule sur le sol. Il lâche la femme avant d’essuyer sa lame sur ses vêtements. Soigneusement, méticuleusement, il nettoie son arme avant d’en sortir une seconde. Il visse un silencieux et lui tire quatre fois dans la tête. Maintenant il peut être certain que cette anomalie de la nature est morte.

Joli tableau de chasse. Il tourne la tête vers l’homme qui vient de lui faire cette remarque avant de plier un genou à terre. Ici, on ne rigole pas avec le respect que l’on doit présenter à son supérieur. Alexeï est un bon soldat, le meilleur qui soit dans toute la Russie. Il est celui qui a tué le plus de créatures parmi cette cellule déicide. Il n’a jamais refusé le moindre contrat et il a frôlé plus d’une fois la mort, c’est certain. Son visage, son corps est marqué par des cicatrices si nombreuses qu’il est désormais impossible de deviner les traits qui étaient jadis les siens. Fierté de ses supérieurs, il s’est toujours contenté de sa condition de chasseur. Jamais il n’a failli. Jamais il n’a essayé d’être gourmand. Il est l’exemple même que « l’entrainement » est efficace. Alors oui, une grande majorité des nouvelles recrues meurt, mais qu’importe. Ce dont ont besoin les tueurs de Dieux, ce sont des hommes forts, braves, qui n’ont pas peur d’y laisser leur peau. Christensen leur a damné le pion, mais ils ne se laisseront pas faire. Cette compétition sous-jacente entre les cellules déicides, les Russes comptent bien l’emporter. Alexeï ne le sait pas, mais d’ici quelques semaines il s’installera à Paris pour accomplir ce pour quoi il vit depuis de si nombreuses années : tuer encore de ses propres mains un Dieu… Mais avant il devra repérer, traquer puis éliminer le Traitre.

Ils étaient pourtant sur la sellette. Les Tueurs de Dieux. Après plusieurs succès et une offensive sanglante, ils avaient abattu deux divins. Odin d’abord. Lada ensuite. Les cellules s’activaient de par le monde. Il était temps d’en finir. Ils avaient les connaissances, ils avaient les armes et les complicités, ils avaient le personnel, entraîné et motivé.

Et puis, ils étaient pressés par la trahison.

Ce n’était qu’une rumeur, d’abord. Puis un fait avéré. Une déicide avait trahi. Pour la première fois en des siècles. L’organisation pouvait choisir la clémence et la négociation, ou choisir de frapper vite et fort. Erik Christensen, le premier déicide à avoir mérité du nom de l’organisation en étant le premier à avoir abattu un dieu, prit la seule décision logique. Les comptes bancaires de la traîtresse furent surveillés ou pillés. Ses papiers d’identité -et leur utilisation-, surveillés par les flics corrompus ou recrutés par l’Organisation. Proches connus sous surveillance. Domicile aussi. Si elle réapparaissait, les flics l’avaient fichée comme terroriste, et s’abattraient sur elle sans prendre de gants. Son nom fut bientôt frappé d’ostracisme, et on ne se référait plus à elle que pour le dangereux précédent qu’elle créait ; sa tête n’était pas mise à prix, car personne au sein de l’Organisation ne devait l’exécuter par envie, mais par devoir. Traquée comme ceux pour qui elle avait renoncé à son serment.

Dès lors, la suspicion se répandit partout comme un poison. Parmi les agents qui infiltraient le monde divin depuis des années, parfois depuis des générations, on commença à se demander à quel point ceux chargés de la surveillance, de l’espionnage, étaient compromis. Combien étaient devenus fidèles en cours de route ? Combien étaient devenus agents doubles ? On se dénonçait, on se surveillait. Et le comportement de certains étaient sujets à caution. Donovan Smith fit un rapport sur Masha Lancaster, suspectée de collusion avec des divinités du passé. D’autres en revanche, se complaisaient dans l’exécution de leur devoir, comme Alexandre Durand, qui partait à la chasse aux tueurs d’humains parmi les déités, qui chassaient les siens, bons ou mauvais, tels des bêtes.

Malgré ce climat de crise interne, l’Organisation poursuivait ses buts. Et les derniers événements étaient du pain béni pour elle. Après tout, qui avait échappé aux rumeurs, aux vidéos, de ces tarés qui parlaient de Dieu à Istanbul, ou du Graal, ou encore de ces malades mentaux qui s’en étaient pris aux Halles, à Paris, en s’appelant par des pseudonymes de divinités antiques ? Le témoignage de rescapés était éloquent. Et beaucoup, parmi ceux qui croyaient dur comme fer que ces événements étaient réels, considéraient que ces puissances inhumaines étaient un danger. Les vidéos pullulaient sur internet. Lucille de la Renta en avait pris avec son téléphone, aux Halles. D’autres côtoyaient déjà le divin, en le sachant. Ou pas du tout. Naya Flores avait été adoptée par une divine, Lars Olsen en côtoyait une liée à son tragique destin, et Caraïbe de Rochebrune, quant à elle, succombait aux tentations surhumaines…

L’Humanité se remettait à croire, oui.

A craindre, aussi. Sauf que désormais, ce dont l’Homme avait peur, il s’efforçait de le détruire.

Le Ministre de l’Intérieur gagna son pupitre, devant salle comble. Tous les journalistes des plus grandes rédactions d’Europe s’étaient pressés hôtel Beauvau, à Paris. Depuis les événements des Halles, et d’Istanbul, tout le monde attendait la version officielle du gouvernement. Les flashs claquent en série, on photographie de grand homme brun, jeune, à la barbe impeccable. Qui a un petit sourire en coin qui se veut rassurant, mais d’aucuns le trouvent un rien sarcastique, comme s’il était le seul dépositaire d’une plaisanterie secrète. Il s’éclaircit la gorge.

Tout d’abord, et pour anticiper vos prochaines questions, je tiens à vous dire que ni ma fille -présente sur les lieux- ni moi-même, n’avons été blessés dans ce que les journaux titrent déjà comme « l’événement des Halles ». Nos enquêteurs et la police scientifique sont déjà sur place, et les différents services du Ministère de l’Intérieur et de la Police Nationale, assistées de celles du Ministère de la Justice, sont en train d’y collecter tous les indices nécessaires à l’identification des terroristes qui ont manqué de provoquer un bain de sang. Nous avons un certain nombre de suspects…

L’assemblée retient son souffle ; l’orateur les suspend tous à ses mots.

Les rumeurs qui font état de l’implication de l’utilisation de drogues ou d’illusion sont trompeuses, tout comme celles qui impliquent des représentants de la communauté japonaise de Paris. Je ne laisserais pas la xénophobie induire en erreur mes compatriotes et les journalistes en mal de sujets croustillants mais pernicieux.

Plusieurs visages apparaissent derrière le ministre. Qui se fait plus grave.

Il s’agirait d’une sombre histoire de corruption, mâtinée de liens interpersonnels nocifs entre plusieurs membres éminents -et parfois décorés- de notre communauté. Un trafic qui gangrène de hautes institutions de notre pays, de pays voisins, et de l’Europe toute entière.  

Il égrène les noms, et les visages.

Capitaine de Bridage Criminelle Charles Niemans, Interpol.
Médecin en chef du Service de Santé des Armées, Nymeria Johnson.
Moira Flaherty, Directrice Générale de l’Entreprise de Sécurité Privée IBC.
Maiwenn Guidec, Médecin-Légiste de l’Institut Médico-Légal de Paris.
Tous sont sous le coup d’un mandat d’arrêt international, et recherchés activement par nos services. Ils sont suspectés d’une douzaine de crimes, du vol en bande organisée au recel, en passant par l’intimidation de témoins, la corruption passive, jusqu'à la trahison et le meurtre. Tous les policiers du pays -et d’Europe- sont sur leurs traces. Et bientôt, ils devront répondre de leurs actes. Nous ne devons pas être faibles devant ceux qui menacent la probité de nos institutions, de nos entreprises, et ne cherchent dans le chaos qu’ils génèrent que leur enrichissement personnel. A vous, mesdames et messieurs de la lie de notre société, je vous dis ceci ; vos crimes ne resteront pas impunis.

Et il quitte la salle sous les questions, et les applaudissements.

Sourire aux lèvres. Il n’y a plus personne entre lui et le trône. Loki se débarrasse de ses ennemis extérieurs, ces celtes bourrus et querelleurs, stupides guerriers dépassés, et de Freya, qui sera son sacrifice de sang pour consolider son récit auprès des siens.

La Grande Alliance Païenne. Une idée ténue. Soufflée à demi-mots, en bordure d’un esprit fou ou clairvoyant. Une unification des divinités de jadis, vouées à se défendre, et à revenir sur le devant de la scène.

Une idée mort-née.

Tous ceux qui la portaient étaient décédaient, ou devenaient fous. D’abord Odin, qui le premier avait entrevu la menace mortelle des dieux du présent et des déicides, mais qui avait été tué par eux. Teutatès ensuite, piégé et dispersé entre ses alliances passées et présentes. Les Celtes étaient désunis. Le martyr d’Epona, torturée par des Nordiques revanchards au bout d’un quiproquo lourd de conséquences, avait toutefois contribué à renouer des liens au sein du panthéon. Et si la triade gauloise incarnée par Taranis, Esus et Teutatès était incapable de travailler de concert, Meduna était pressentie pour rassembler son peuple… Avec le soutien des autres, comme Ceridwen ? Rien n’était fixé. Mais avant qu’une décision soit prise, Teutatès et Morrigan furent capturés par Loki, et les autres manquèrent d’être tués par les serviteurs de l’Unique à Istanbul.

Les Nordiques, eux, se recomposaient plus rapidement. Les tergiversations initiales de Freya lui coutèrent cher, car Loki eut tôt fait de convaincre Tyr, Sol ou Thor, de son parti pris pour les celtes. Frigg, quant à elle, vivait encore sous le coup de mort de son époux. Et ce fut bien vite le Dieu de la Malice, fort de sa position politique, de ses connaissances sur tout le monde via ses services et son réseau, qui prit les devants. Leader non naturel, mais leader quand même, autoproclamé, pour une couronne qui n’attendait que lui. Qui pour la lui refuser, alors qu’il avait brisé la volonté -et la raison- des ennemis celtes, capturé Teutatès et Morrigan, deux de leurs grandes figures guerrières ? Il avait utilisé les réserves de Freya contre elle, pour achever de la discréditer et de l’éloigner du trône des siens alors qu’elle se complaisait dans de faux espoirs de paix avec les celtes. La guerrière, soutenue par le Fafnir des légendes, était sur la sellette.

Et les autres ? Les Greco-Romains, tous puissants de jadis, n’avaient plus de figure de référence à laquelle tous se raccrocher ; presque tous avaient fini par se détourner de leurs congénères, ou de rassembler autour d’eux des cabales de leurs égaux, parfois puissantes, mais jamais rassembleuses. Nyx en tête de liste, plus forte représentante de son panthéon, et pourtant loin des ambitions de régner sur ceux qu’elle méprisait, ces « olympiens » dont elle s’était toujours tenue religieusement à l’écart. Elle s’appuyait pourtant sur bien des soutiens, comme ses rejetons, comme Oyrania Weber qui en était à vouer un culte, comme des millions de gens, à la Nuit incarnée. La majorité des divinités et créatures grecques était restée neutre, comme Perséphone, Lamia ou Lachésis. Un camp devrait pourtant être choisi, tôt ou tard. D’autant que plusieurs d’entre eux étaient déjà ciblés… Comme Artémis, s’étant saisi du « Graal » à Istanbul, qui s’était avéré être un faux pour en faire une cible des déicides. Sans parler de celle qui se retrouvait mêlée, de près ou de loin, aux déicides et à leur vendetta, comme la Gorgone pour qui Céleste Giacovelli avait trahi.

Les slaves étaient dispersés. Déjà traqués par les déicides. Ils n’étaient pas sans force. Ils avaient leurs créatures… Les monstres de la nuit, les sorcières des forêts. La terrible Baba Yaga, bien cachée sous un vernis bien lisse d’Humanité quand la soupe au bouillon humain n’était jamais loin du feu. Ou les Nocturnes Rouges, serviteurs d’un dieu obscur unanimement craint sans que l’on en prononce le nom, qui se repaissaient du sang des mortels dans une constante orgie de massacres. Jana ou Johannes, autant de visages aux lèvres maculées de sang, prêts sans le savoir à une guerre sans fin.

D’autres dieux encore se trouvaient en Europe. Les anciens protecteurs des pharaons de jadis. Sekhmet, Bastet, qui se repaissaient de la peur, du combat, d’une justice à coups de poing ou de griffes. Assistées de créatures de jadis, telles Ammoût, elles restaient dans l’ombre, ou cachées en pleine lumière. Les Hindous restaient tapis dans l’ombre. Les Japonais, quant à eux, vivaient une de leurs plus importantes crises, dont les Halles n’étaient qu’un symptôme. Menacés de déclassement par les Nouveaux Dieux plus encore que par l’Unique, certains d’entre eux étaient passés à l’acte, les plus jeunes notamment. Une jeune Kitsune morte, des mains d’une divine d’un autre panthéon, cela provoqua des remous en interne. Le Vent Divin de la guerre soufflait à nouveau sur l’archipel Nippon, dont les plus belliqueux représentants se rendirent en Europe, désapprouvés par les anciens, mais déterminés à venger l’une des leurs, tuée par Nyx.

Le dernier espoir de la Grande Alliance, par une divinité inca ? Peut-être. Depuis les événements des Halles à Paris, il y a une rumeur selon laquelle une femme masquée, plus forte qu'une humaine, protège des Femmes, la nuit dans la capitale. Plus d'une personne a témoigné de son existence sur des réseaux sociaux, ou des forums. Elle se prénommerait "Mama Killa". Les recherches sur internet sur elle se font de plus en plus fréquentes et elle attire même l’attention des Nouveaux Dieux, comme Média ou Internet. Proche des celtes par accident, elle croit en l’union des vieilles divinités du monde.

Il est là, devant eux. Suivi de quelques suivants, serviteurs de renoms, anges et démons. Ils pourraient tous être aveuglés en Sa présence, et tous être forcés de mettre le genou à terre. Ils n’en font rien. Ils sont comme lui, aujourd’hui. Il présente ceux qui le suivent. Les Anges, les Démons. Ils sont peu, mais il s’agit de l’Elite. Des Tueurs de Dragons aux Protecteurs des Cieux. Des Commandants de légions démoniaques jusqu’aux pourvoyeurs de pestes. Ils sont nombreux à être venus, au sein de Sa Délégation. Samael, Belzébuth, Gabriel, Uriel… Il les présente tous, et leurs capacités. Sa voix est chaude. Il est fier de ses enfants. Fier de ce qu’il a construit, depuis des milliers d’années. Il leur explique comment il a supplanté tous ses concurrents, comment ils peuvent travailler ensemble.

Il dévoile ce qu’il s’est vraiment passé, à Istanbul, à Paris. Il leur explique tout ce qu’ils ont perçu, eux, les Nouveaux Dieux, eux, les divins de l’Outil Moderne.

Mais ils sont les partenaires naturels de sa propre religion. Lui, le Dieu de l’Âme Humaine, révélateur du meilleur comme du pire. Eux sont des outils. Ils le savent. Ils sont présents au quotidien. Ils ont leurs fidèles, légions innombrables. Argent, Science, Internet, Médias, autant d’omniprésence dans la vie des humains. Mais qui pour définir l’alpha et l’oméga de leur existence ? Il leur a toujours manqué un message, un message clair.

Alors quand il leur propose une alliance, ils acceptent. Ils lui serrent la main, tous. Mais tous il les embrasse sur les deux joues comme ses enfants. L’Unique a eu ce qu’il voulait. Il sait, il sent, que les Nouveaux Dieux aussi.

Marché de dupes. Mais marché quand même.

Ils vont mettre leurs moyens en commun. D'un côté, l'Unique porte un message, des valeurs, qui transcendent l'âme humaine et en révèle les aspects tantôt sombres, tantôt lumineux. Il émule ce que l'Humanité a de meilleur ou de pire, et fait enfler la Foi jusqu'au fanatisme. De l'autre, tous les moyens modernes de communication et de prosélytisme sont aux mains des Nouveaux Dieux. Réseaux sociaux, connaissances, énergie, biens matériels et richesses, tout est un hymne à leur gloire... L'Unique apporte le fondement, la base du message, et les Nouveaux Dieux en sont les diffuseurs.

Déjà, l’Unique envoie ses agents sur le monde. Lucifer et les autres, les Saints, innombrables officiers des armées de l’Unique. Sainte Olga, Saint Antoine, tous autant qu’ils sont, ils sont Ses relais pour rameuter les fidèles et les jeter sur ses ennemis.

Et les Nouveaux Dieux usent des moyens à leur disposition pour repérer les Anciens, pour les livrer en pâture à leur plus grand prédateur.

La chasse au divin est ouverte.

Points clefs de l’intrigue
# Un nouveau dieu est mort ! Après Odin, c’est à Lada, déesse slave, de succomber aux déicides ! Une rivalité morbide est lancée entre les différentes cellules de la secte, et ce sont les dieux et leurs créatures qui en feront les frais. Dans le même temps, les traques intestines pour débusquer les traîtres sont lancées, et il n’est pas question de pardon.
# Nombre de celtes, et Freya, sont dorénavant classés ennemis publics par le Ministre de l’Intérieur Français, Edouard de Villers, dont l'enveloppe cache l'influence maligne de Loki ! Après la mort d’Odin, ayant écarté Freya et Frigg de son chemin, il semble que rien ni personne ne pourra l’empêcher de prendre la tête du panthéon nordique ou tout du moins, d'atteindre ses buts ! A moins que…
# Improbable, mais pas tant que ça, les Nouveaux Dieux ont décidé de s’allier à l’Omnipotent monothéiste pour détruire les païens, avant que ceux-ci ne regagnent en puissance… A deux contre tous, mais pas des moindres !